voila, a la vision de la "planete bleue", qui attire une fois de plus l'attention sur le fait que de nombreuses especes vont disparaitre, quand elle ne sont pas proches de l'extermination au moment meme ou j'ecris ces lignes, une question tres bete me traverse l'esprit...
 
a l'heure ou les scientifiques clonent des animaux quasiment a tour de bras (OK, j'exagere la   ), quels sont les principaux obstacles a l'heure actuelle a la creation d'une "banque" d'ADN des especes animales, une institution centralisant les codes génétiques dans l'utopique but de re-produire des exemplaires d'un animal donné si sa population venait a disparaitre
 
***VOUS AUREZ SUREMENT REMARQUE A CE STADE DU MESSAGE QUE JE SUIS UNE TANCHE NE CONNAISSANT RIEN A LA ZOOLOGIE NI A LA GENETIQUE  ***
 
en projetant les avancées de la science, sur une echelle de plusieurs decennies si il le faut, pensez vous qu'un tel projet soit un jour du domaine du possible?
 
Je sais, c'est vraiment tres con mais c'est une question qui me trotte dans la tete depuis que j'ai reellement pris conscience que je ne verrais jamais de dodo de ma vie et que mes enfants ne verront peut etre jamais de tigres blancs...
 
voila, amis ferus de genetique et de zoologie, merci d'eclairer ma lanterne  

le scientifique en manque de moyens financiers te répondra : ca servirait à quoi ?  
 

 
bah jsais pas, pouvoir remedier (meme en partie) aux destructions du patrimoine naturelle causée par l'homme, ca serait pas un projet suffisament noble  

d'accord dans le principe ... en pratique, je pense que les priorités sont tout autres que la conservation du patrimoine

 
et en mettant de coté l'aspect "non prioritaire de la chose" j'imagine qu'il ya nombres d'obstacles non?

le fait que ça serve à rien? (enfin peine perdue)
Si le milieu naturel dans lequel vivent des animaux disparait, tu auras leur ADN et tu pourras jamais réintroduire l'espèce .
On pourra toujours s'en servir pour étudier leur ADN de façon théorique (évolution des espèces, proximité génétique, un jour aller y lire et piocher des gènes intéressants pour de la thérapie génique et autres OGM plus maîtrisés que maintenant - quand on comprendra ce qu'on fait) mais c'est pas ce que tu demandais.
 
 
Pour info, il existe - je crois, souvenir de l'émission Faut Pas Réver - 3 herbiers à travers le monde, à Moscou, Paris (même organisme que le Jardin des Plantes) et et les 3 sont dans une dèche financière incroyable.
Je dois avoir comme doctorant 3x plus de moyens mis à ma disposition qu'un des chercheurs là-bas
 
EDIT: oups oubli: ces herbiers - que des plantes évidemment, pas d'animaux - sont complétés depuis le XVIIIème (Cuvier?) par les botanistes du monde entier quand ils pensent avoir trouvé une nouvelle espèce végétale. Ils envoient 3 exemplaires de racines, feuilles, tronc, ... pour classement et conservation un peu comme la Bibliothèque Nationale garde une trace de tous les bouquins, revues, journaux publiés en France.
 
Pour leur herbier, ils ont un magnifique mobilier datant des années 30 ou 50, c'est très ... suranné on va dire  

ça serait faisable à moyen terme je dirais. Mais pour que ce soit interessant du point de vue conservation d'espèces, il faudrait posséder *beaucoup* d'adn d'individus différent, sinon la diversité génétique serait pas suffisante

Le sequencage ca coute des pepettes graves. Et pour certaines especes il n'y a plus assez d'individus pour assurer la variabilité.