La sélection sexuelle - sur la piste d'un levier écologique - Sciences - Discussions
Marsh Posté le 10-03-2010 à 00:33:50
Sans le coté besancenot, tu aurais fait, plus court, plus simple et plus crédible.
Mais bon tu feras rire le bourgeois, c'est bien.
Marsh Posté le 10-03-2010 à 00:40:55
mais d'où tu sors ca Cappa ?
c'est complètement psychédélique à chaque fois, jamais il n'y aura 50 000 000 000 d'habitants
Marsh Posté le 10-03-2010 à 00:48:24
Magicpanda a écrit : mais d'où tu sors ca Cappa ? |
Il parle de pieds, donc déjà ça fait 25mds
Mais bon, même 25mds de chinois en chine ça fait beaucoup en 2050
Marsh Posté le 10-03-2010 à 09:17:41
cappa a écrit : |
[mode polémique HS troll on]
C'est quand même une idée fausse, entretenue par certains gauchistes n'ayant jamais mis les pieds dans un établissement scolaire.
On trouve des bons et des mauvais élèves dans toutes les classes de la population. Mais faut pas croire qu'en ZEP les élèves sont hyper motivés et ne pensent qu'à s'en sortir en bossant comme des malades. C'est déjà fort de les faire écouter pendant les cours (alors que le sale fils de bourges favorisé, tu lui file un devoir à faire à la maison et il le fait)... Et qu'on me dise pas que c'est juste une question de budget de l'établissement, les ZEP sont dotés de moyens supplémentaires.
Ce qui compte c'est la motivation, et elle dépends essentiellement du milieu social. C'est pas des cours particuliers à 35 euros de l'heure qui font la différence entre celui qui entrera à l'ENS et celui qui décrochera un CAP plomberie.
[mode polémique HS troll OFF]
Marsh Posté le 11-03-2010 à 19:48:20
Magicpanda a écrit : mais d'où tu sors ca Cappa ? |
C'était surtout de l'anticipation ... Euh je me suis peut-être laissé un peu emporté par l'enthousiasme
En même temps le chiffre m'a paru raisonnable, il paraît que la croissance est exponentielle chaque année.
Koko90 a écrit : |
J'essayais de transposer le darwinisme à la société. Je trouve restreint de ne l'appliquer qu'aux animaux, et qui plus est des îles exotiques.
A mon avis c'est comme ça qu'on peut réhabiliter le darwinisme.
Ce que je vois donc, c'est que la capacité d'adaptation est logiquement du côté de ceux qui triment et beaucoup moins de ceux qui ont tout d'offert sur un plateau.
Koko90 a écrit : |
Très bonne remarque, mais comment motives-tu quelqu'un qui n'a pas de modèle à suivre? Le fait d'avoir un modèle et de réussir, je le considère comme facile. Par exemple papa est juge , donc je ferais mon droit haut la main. On sait bien que ça se passe aussi comme ça. Encore une fois à long terme ceux qui développent des capacités remarquables sont aussi ceux qui s'en tirent malgré l'absence de pilotage automatique. Ca me semble assez logique jusque là au moins.
Petite illustration :
Citation :
Autour de l'age de 16 ans on peut par exemple imaginer de manière absolument égale que n°1 et n°2 pourront être confrontés à la consommation plus ou moins volontaire de drogues. Mais là où n°1 risquera d'en sortir sévèrement désorienté, le n°2 aura toujours en toile de fond une sorte d'autoroute toute tracée pour dépasser son état précaire en se projetant dans un avenir inspiré des solutions déjà connues sous la forme de morceaux de vie, de chemins déjà empruntés avec succès, d'exemples de vies matériellement sereines .etc.. L'image d'un grand frère déjà arrivé au terme de ses études donnera par exemple une idée précise de l'intérêt de poursuivre ses études ..etc.
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lokilefourbe a écrit : Sans le coté besancenot, tu aurais fait, plus court, plus simple et plus crédible. |
J'ai pris le bourgeois pour faire simple, mais même en prenant un autre mot pour dire "avantagé matériellement" je parie que dans la majeur partie des cas on aurait pensé automatiquement au bon gros bourgeois.
Si tu veux on peut faire les substitutions suivantes, d'ailleurs je vais éditer le premier post dans ce sens.
Citation : Bourgeois : Homme matériellement sustenté // parfois utilisé pour désigner la classe sociale du même nom – substituable par nanti. |
C'est la lutte... lalala ... bon je chantonne
Si on analyse cette image (j'ai eu du mal à en trouver une où le va-nu pieds se tient droit tout le temps) on voit que dans l'évolution l'homme est essentiellement un va-nu-pieds adaptatif. Et c'est sans-doute dans ce cadre qu'il a le plus de chance d'évoluer. Les conceptions économiques tablant sur une course à la croissance paraissent à côté de ça fantaisistes. L'évolution urgente aujourd'hui est donc l'apprentissage de la gestion des ressources planétaires.
C'est pas non plus une science exacte.
(Rappelons que les États-Unis n'ont pas signé les accords de Kyoto.)
Marsh Posté le 11-03-2010 à 21:00:32
Le darwinisme c'est pas plutôt : si l'homme est trop con pour continuer à défoncer la planète, alors il disparaitra alors que d'autres espèces lui survivront.
Marsh Posté le 11-03-2010 à 21:05:06
cappa a écrit : |
Il faudrait ptet que tu te renseignes sur l'évolution des populations en fonction des conditions de vie avant de dire des bêtises
Marsh Posté le 12-03-2010 à 19:14:35
el_boucher a écrit : Le darwinisme c'est pas plutôt : si l'homme est trop con pour continuer à défoncer la planète, alors il disparaitra alors que d'autres espèces lui survivront. |
Pas tout à fait, c'est principalement l'homme matériellement sustenté qui disparaitra. Et face au discours habituel qui met en valeur l'homme riche dans les médias en se moquant du miséreux qui n'a pas les moyens de s'offrir tout le confort je pense qu'il est juste de souligner que l'homme démuni a des aptitudes plus prometteuses du point de vue de Darwin.
En effet le zèbre d'homme qui n'a jamais souffert matériellement est un piètre candidat à la survie. Fort en destruction, faible en survie. Je vais continuer avec les zèbres uniquement pour me contenter de transposer le darwinisme du domaine humain au domaine animal et réciproquement, sans trop de mélange.
Rappel du phénomène d'adaptation.
Le zèbre peut galoper sur des kilomètres pour trouver un brin d'herbe, mais en cas de sécheresse ça n'aura pas d'autre effet que de le faucher net.
Prenons maintenant un zèbre accablé de disette qui s'est assis pour réfléchir 2 minutes. Il lèvera à ce moment la tête aux arbres et établira la loi suivante :
Malgré surface du sol pauvre, arbres verdoyants. Cause : puisatier en profondeur.
Notre zèbre gueux, comme il se doit décidé à survivre, tendra alors le cou vers la manne arboricole et finira par devenir girafe. La girafe se montrera alors supérieure au zèbre car capable de courir autant que de brouter la cime des arbres. Évidemment il n'est pas exclu que devant l'abondance de la cime des arbres par rapport au sol dans les steppes, la girafe ne s'embourgeoise et voit finalement ses pattes rétrécir au cours du temps au profit d'un cou de plus en plus long. Mais au départ c'est bien un zèbre gueux déterminé à survivre qui est la clé d'un sursaut évolutif vers une espèce de rang supérieure dans l'évolution. Le zèbre qui n'a jamais souffert matériellement a toute les chances de disparaître.
Exploitation de la girafe par la girafe précurseur... A méditer !
Chez nous, les gueux survivent sous la neige, dans la pollution (comparer un pigeon des villes avec un pigeon des champs, les citadins sont tout malades), et avec des ressources quasi-nulles.
On croit nous montrer des exploits dans kohlanta alors que ces exploits loin des caméras, la nation gueuse les répètent chaque hiver sous nos latitudes et plus au nord, et chaque été vers le sud. Et en fait à tous les petits-déjeuners, même si c'est une image car le démuni est loin de manger tous les jours.
pouletophage a écrit : |
Mais dans quelle proportion le niveau de vie est un frein à la démographie? Si tu as des sources à consulter qui étudie ça, ce serait une doc intéressante
Marsh Posté le 12-03-2010 à 19:28:51
cappa a écrit : |
Pas forcément le niveau de vie.
Tu parlais de la Chine, mais d'une manière générale en Asie il y a un gros déficit de femmes, donc rien que pour ça tes chiffres sont à revoir.
Marsh Posté le 12-03-2010 à 19:30:58
Zero PM a écrit : |
Je croyais que la répartition homme-femme était 50-50 . C'est un fait inexplicable ou bien du au phénomène de nativité contrôlé au détriment de ces pauvres dames?
Damn en cherchant les chiffres je suis tombé sur cet article du monde :
Citation : Il pourrait manquer 200 millions de femmes sur Terre en 2025 |
Le tube de Patrick Juvet risque de le rester encore longtemps
L'humanité aurait une dent contre les femmes ou quoi?
Citation : http://www.adequations.org/spip.php?article363 |
Marsh Posté le 12-03-2010 à 19:36:39
cappa a écrit : |
C'est "culturel", les parents tuent les bébés de sexe féminin fréquemment, bien sûr surtout dans les campagnes. Tout ça parce qu'un garçon est plus utile.
Le ratio naturel serait de 105 garçons pour 100 filles, mais en Chine c'est de 122/100, en Corée du Sud de 110/100, ...
Marsh Posté le 12-03-2010 à 19:41:23
et combien en thailande ? vu le nombre de trav' ...
Marsh Posté le 12-03-2010 à 19:43:02
totoz a écrit : et combien en thailande ? vu le nombre de trav' ... |
Faut pas se fier à Tintin en Thaïlande.
En même temps , une femme sur deux est un homme, preuve :
Rectification une sur 3, faut bien regarder.
Citation : |
J'ai dans l'idée que le cours du harem darwinien va monter en flèche ces prochaines décennies
Marsh Posté le 12-03-2010 à 23:30:42
Les Incas, les Egyptiens antiques, les Romains et un paquet d'autres civilisations évoluées ont disparues (HS : par altruisme ?), t'inquiète pas pour le Darwinisme, il survivra à e=mc².
Marsh Posté le 13-03-2010 à 00:03:00
rfv a écrit : Les Incas, les Egyptiens antiques, les Romains et un paquet d'autres civilisations évoluées ont disparues (HS : par altruisme ?), t'inquiète pas pour le Darwinisme, il survivra à e=mc². |
Non ce sont des types de sociétés, des cultures, qui ont évolué, changé.... ont assimilé, puis se sont fait assimiler.
Il s'agit d'évolutions sociales, culturelles, religieuses.... pas d'extinctions.
.
Marsh Posté le 13-03-2010 à 12:43:17
cappa a écrit : |
Pas de sources particulières vues récemment .
Mais suffit d'avoir fait un peu géographie des populations au lycée pour savoir que tous les pays dont les conditions se sont améliorés passent grossièrement par 3 stades pour le rapport entre natalité et mortalité , jusqu'a une stabilisation entre les 2 .
De ce que j'en sais , les dernières prévisions parlent d'une stabilisation a 9 milliards .
Marsh Posté le 13-03-2010 à 19:35:34
lokilefourbe a écrit : |
Mais s'il s'agit d'évolution, soit c'est plutôt vers le renforcement culturel , soit vers l'extinction, et rfv a dans ce cas raison au degré près. C'est bien de la quasi extinction, si ce n'est pire.
pouletophage a écrit : |
Je ne mets pas en doute le programme de lycée, simplement j'aimerais avoir le détail de ces évaluations. Pourquoi 9 milliards, c'est comme les prix qui finissent par 9, ça fait moins l'impression d'être 10
Marsh Posté le 13-03-2010 à 19:38:32
Je vais niquer toute ta théorie en un post :
13 x 2k1 != 36 k1 car 13 x 2k1 = 26 k1
Marsh Posté le 13-03-2010 à 19:46:38
Thordax a écrit : Je vais niquer toute ta théorie en un post : |
Mais t'es prof de math ou quoi C'est inéquitable. Bon bah j'éditerais ça à l'occasion cahin-caha...
Marsh Posté le 15-03-2010 à 18:49:34
§1. Sélection sexuelle
Adolescents ne vous passez plus la pommade
Citation : Wikipedia |
Le darwinisme est quand même instructif. Il explique l'usage intensif des cosmétiques chez la femme alors que l'homme, toujours d'après Darwin , développe évolutivement les caractères visibles auxquels la sélection sexuelle donne son avenant de fait. Si on se fie dons au naturaliste, on a donc tort de croire comme le commerce des cosmétiques le voudrait, que l'homme n'est pas beau parce que ce qui est beau pour lui, la femme, s'acharne à paraître plus lisse et hygiénique que nature. Pour la femme, au moins tant que c'est l'instinct qui l'inspire, l'homme paré à se manière de barbe et d'un aspect bourru, en tous cas par rapport à la femme, est exactement ce qui convient.
Il me semble que le point de vue naturaliste pourrait intéresser la jeunesse. Les filles pourraient en tirer une information sur les limites réellement utiles à leurs dépenses en parure, à mon avis toutes superflu tant qu'elles n'ont pas au moins 25 ans. Et les hommes assumeraient mieux les caractères physiques forcément affirmés, et trouveraient en tous cas de quoi s'armer contre la mode, et les sirènes du marché des cosmétiques.
§2. Une histoire de femmes
Citation : http://www.monde-diplomatique.fr/2006/07/ATTANE/13601 |
Ces histoires de femmes m'ont fait méditer, et j'en suis arrivé à la conclusion que cela ne faisait que confirmer le propos qui sert d'introduction au topic. L'esprit matérialiste, la quête du confort matériel, conduit l'homme à la dégénérescence du point de vue évolutionniste. C'est bien simple :
Justification de l'eugénisme?
En particulier , pourquoi commettre une sélection des bébés en faveur des garçons?
Parce qu'on raisonne en capitalistes, et donc en terme d'utilité économique, de productivité. Le résultat de l'eugénisme, produire d'avantage de garçons par exemple, étant considéré non pas meilleur humainement, mais plus utilitaire, et plus productif. Pour la sélection des garçons ce raisonnement matérialiste lorsqu'il est généralisé, répété des millions de fois, parvient aisément à déséquilibrer la balance génétique de l'humanité de manière plus que mesurable (une perte de 200millions de femmes, et autant de biodiversité potentielle perdue, c'est-à-dire de cycles évolutifs - chaque femme étant dépositaire d'une partie unique du capital évolutif et bio-diversifié de l'humanité).
D'où il s'ensuit que non content de maîtriser l'art de la survie, l'homme démuni est aussi l'ultime dépositaire du soucis de voir les hommes s'humaniser. En effet, privé de l'abondance matérielle, le va-nu-pied abandonne cette quête - je mets volontairement entre parenthèse l'effet des médias pour le moment. Et c'est l'abondance du sentiment humain qui l'occupe - en temps partagé avec sa survie.
On comprend en effet que ce soit ce genre d'hommes, et de femmes, qui aient le sens le plus aigu du prix de l'existence et de la valeur des sentiments humains universels. Vérité valable pour les gueux de New-York, comme pour tous les va-nu-pieds de toutes les peuplades et tribus (rares) préservées de l'industrialisation. Vérité que personne ne déniera dans le second cas.
Sans aller chercher Nicolas Hulot, c'est à tel point évident qu'en général le cinéma occidental nous dresse le portrait de l'homme riche de l'aire industrielle comme :
L'obésité chronique illustrera ce dernier point. Ce à quoi, évidemment un bourgeois rétorquera que le gueux pratique de son côté la mal nutrition. Oui, mais c'est à ceci près que la plupart des animaux sauvages et donc dans leur format biologique normal, sont prêts à affronter des périodes de disette. La disette est un phénomène social intolérable, mais un aléa biologique commun. De plus la malnutrition du gueux n'est pas volontaire alors que le comportement qui conduit à se nourrir beaucoup trop l'est, au moins le plus souvent, au même titre que la prise de stupéfiants -coûteuse et destructrice- que ne justifie rien d'autre que l'apparente aptitude à rompre la monotonie. Les plus surabondamment sustentés parmi les plus excessifs sont d'ailleurs les membres de la jet-set.
Citons les États-Unis, puisque les gouvernements successifs y prônent les vertus du matérialisme. Ce pays est étrangement celui des tristes accumulations :
Que penser alors lorsqu'on se rend compte que c'est de ce pays que proviennent OGM et vaccins, providentiels, de type H1N1 ? Pour ma part je serais tenté de déduire qu'il ne faut attendre de ces produits aucun bien, sinon pour le confort matériel des personnes qui les commercialisent. Et en tous cas aucun avantage évolutif dans le cadre fondamental qu'est celui du darwinisme.
§3. Le mythe austruchéen de l'accélération de l'histoire
A l'attention des chroniqueurs des médias invités à faire les corrections qui s'imposent
Interprétation évolutionniste du phénomène dit d'accélération de l'histoire
Lorsque l'observateur d'un flux historique évolutif sur le déclin s'obstine à faire l'hypothèse d'une courbe d'évolution positive, cela entraîne une déformation artificielle de l'axe des temps. La forme du temps ne peut plus être perçue comme linéaire mais en accélération constante (forme exponentielle).
Bien que ce phénomène soit connu des scientifiques qui sont friands d'échelle logarithmique de temps pour linéariser un phénomène qui croit/décroit par ailleurs très rapidement, le chroniqueur mondain est surpris par l'audace technique des changements d'échelle de temps et ne réalise pas qu'elle fausse pour le profane la représentation. L'expression intuitive d"accélération de l'histoire" est artificielle dans le sens que bien évidemment le temps évolue de façon strictement monotone, indépendante des événements, - c'est la précipitation des événements vers leur chute au point de vue global et donc évolutionniste, qui contient l'accélération.
En résumé : quand les phénomènes se précipitent vers leur chute, si l'observateur persiste à linéariser le phénomène, cela aura pour répercution un temps en illusoire accélération.
Comme c'est important, illustration graphique :
Mais si je me suis autorisé cette notification technique à l'attention des chroniqueurs, c'est aussi que cette distorsion prouve que nous sommes au fond de nous conscients que nos sociétés matérialistes sont entrain de péricliter, et qu'on ne parviendra pas à les redresser ( pas même à grand renfort de sauvetage banquier, n'est-ce pas?). Ce paragraphe formel est donc plus qu'important qu'on l'a d'abord cru, il signale une situation grave de type chute de civilisation.
Le plus désolant c'est le réflexe de nos autorités. Évidemment tout s'emballe et nos autorités paniquent de peur de perdre leurs avantages, si bien qu'on tente de nous imposer de pédaler toujours plus vite comme des hamsters en cage (!) Mais l'image appropriée est celle d'une bonne purée ou d'une grosse choucroute, ou en moins appétissant d'un homme pris dans des sables mouvants. Pédaler plus vite semble bien griser certains, ça permet de se dépenser en s'agitant en tous sens, dans les médias notamment. Mais si la dépense d'énergie permet d'éclipser le temps de la réflexion et l'émergence de la conscience, il n'en reste pas moins que toute l'énergie du monde (et tous nos deniers) dépensée dans avec folitude ne nous empêche pas de péricliter et cela rester vrai à moins que l'on revoie nos fondamentaux. Et ça pourrait commencer par exiger de tous les pays industrialisés le respect des accords de Kyoto.
Pour conclure, petit regard sur ce qui se passe chez les autres espèces :
Toute vérité est-elle bonn... longue à lire
Marsh Posté le 15-03-2010 à 20:11:56
J'aime pas l'exemple avec les rats et les dinos
Les dinos "dominaient" un environnement donné à une époque donnée. Il aura fallu un énorme cataclysme pour les faire disparaitre et encore il y a toujours des réptiles mal habiles dans la marche arrière sur terre. (J'ai jamais vu un croco faire un créneau ).
Ensuite je reviens sur la sélection sexuelle. Elle est biaisée chez l'homme (Ruffié en parle dans le Traité du vivant). L'aspect sociétal biaise la sélection sexuelle classique observée chez les animaux, on ne cherche pas forcément le "best" juste pour se "reproduire" et "perpétuer l'espèce". Quand l'humain drague c'est pas trop pour l'instinct de survie non?
Enfin je ne dirais pas que le côté matérialiste de l'homme provoque une dégénérescence de son côté évolutif mais je dirai simplement que l'homme, depuis homo sapiens sapiens a tout bonnement "oublié" qu'il pouvait évoluer et au lieu de favoriser son génome face à la multitude d'environnement que l'on rencontre sur terre (favorable ou non) il a choisi de les modifier plutôt que de se modifier lui-même.
Mais bon la nature est bien faite et on a génome suffisamment rempli pour survivre a un gros bordel climatique envisager par nombreux bobo-écolo de mauvais augure
Marsh Posté le 17-03-2010 à 20:39:09
Aragorn Le Rouge a écrit : J'aime pas l'exemple avec les rats et les dinos |
En fait les dinos ne pouvaient pas survivre à mon avis parce que consommant beaucoup trop de ressources pour un rendement assez misérable. Je veux dire pour ce qu'on en sait, les plus gros n'étaient que des gros bovins.
Évidemment ça reste de bien belles bestiaudes
Mais je ne verserai pas de larmes sur les crocodiles
Aragorn Le Rouge a écrit : |
Certes, mais observons le cas de l'adolescent moyen, abreuvé de magazines à la gloire de la lissitude il cherche à gommer ses caractères sexuels naturels pourtant hautement sélectifs et éprouvés.
Or je pense que c'est une erreur. C'est contre productif au niveau sexuel, même si Ruffié a raison de souligner un effet marginal des magazines. Enfin je note la référence, son bouquin m'a l'air de creuser les vrais problèmes .
D'après Darwin : la femme , lisse par excellence, n'est pas particulièrement sexuellement attirante de natura. Les adolescents prébubères sont lisses aussi (d'où la pédophilie par association d'idée? ) , c'est une physionomie peu tranchée, enfantine presque.
Évidemment on observera une ronditude mais à vocation d'abord utilitaire, la ronditude mammaire, et la ronditude croupière qui préfigurent l'alimentation et l'accueil pour la progéniture. D'où le besoin constant de la femme d'user de cosmétique pour renforcer ses traits.
Mais le garçon, et l'homme plus tard à plus forte raison, n'a pas vocation à la lissitude. Ceci explique d'une part la virilité des punk hérissés de piquants :
Aie ça pique
Et d'autre part la ridicule parodie de male alpha que les PDG nous jouent en exhibant une cravate rouge , soit une bien molle façon de hérisser le poil
Aragorn Le Rouge a écrit : |
Je suis absolument d'accord sur ce point. Et j'ajoute que le discours médiatique prétend néanmoins le contraire
Marsh Posté le 17-03-2010 à 21:03:45
cappa a écrit : |
Hum c'est pas tellement le fait qu'ils consommaient beaucoup de ressources. Faut voir que pour l'époque ils étaient parfaitement adaptés car à l'époque les végétaux étaient surabondant d'où cette possibilité d'avoir des animaux géants. Si tu as beaucoup de ressource, bon ou mauvais rendement, tu t'en cognes.
La disparition est en partie due d'après ce qu'on en sait à une forte diminution des ressources végétales du aux nuages de poussières/scories/what else (météorite/volcanisme). Donc les grands dino herbivores ont disparus, puis les grands carnivores, ainsi de suite.
Mais faut pas juste voir ça comme un problème de rendement/ressource. C'est le fait que l'environnement a changé pas le fait qu'ils avaient un faible rendement qu'il les a fait disparaitre. Les mammifères herbivores ont toujours un rendement merdique mais ils sont toujours herbivores
Marsh Posté le 17-03-2010 à 21:08:05
Aragorn Le Rouge a écrit : |
Je connais la théorie du météore, à moins que ce soit un missile égaré envoyé par l'équivalent de Bush mais en marsien Mais la prudence justement de la part des dinos aurait été de considérer cet aléa environnemental. Je trouve que de ce point de vue, les rats avec leur mode de vie hippie et minimaliste, sont particulièrement humbles, prudents et économes. Et ça marche .
Et d'après les spécialistes le QI du rat n'a rien à envier à certains. Il ne leur manque que de se tenir debout
Marsh Posté le 17-03-2010 à 21:38:54
Citation : http://fanchon.over-blog.fr/article-17357936.html |
Marsh Posté le 17-03-2010 à 21:55:09
C'est connu en recherche: "Rat is Smart", on préfère bosser avec les rats plutôt que les souris.
Sinon comparer un système ovipare à faible taux de natalité (fin je suis pas un pro des dinos ) à un système vivipare à fort taux de natalité c'est pas très sympa pour les dinos
Marsh Posté le 24-03-2010 à 15:37:07
Aragorn Le Rouge a écrit : C'est connu en recherche: "Rat is Smart", on préfère bosser avec les rats plutôt que les souris. |
On peut déjà saluer chez les reptiliens le courage d' avoir adopté le système à sang froid. Ce système leur interdit la couvaison in-partibus mais leur permet d'accèder à des tailles gigantesques sans surcoûts et donc sans surconsommation , liés au thermalisme. En effet ces surcoût croissent comme un facteur cubique de la taille puisque le chauffage doit pourvoir à la bonne température d'un volume de corps. Néamoins les petits mamnifères sont aussi cohérents sur ce point. Disons match dino/rongeurs 15 partout pour cette fois
A part ça , petite remarque d'ordre génétique (code) relatives à la sélection sexuelle :
Citation : http://hyperdarwin.ifrance.com/pag [...] evo7_a.htm |
Je n'ai pas encore pu consulter l'ouvrage de Ruffié, mais si je m'en tiens à Darwin et je crois sans contradiction avec Ruffié, l'homme développe les attributs de séduction naturels ( l'arsenal de camouflage actif dédié à la sélection sexuelle ) - la femme, non. Ceci dit, la femme développe socialement un art de la parure, ce qui revient pour elle à se doter d'attributs ( factices ) de séduction active. Comme un paon qui achèterait ses plumes chez Prisunic. Ces parures sont toutefois sans nécessité biologique, le rôle actif dans la séduction étant distribué au mâle. Le rôle de la femme n'en est pas diminué globalement puisqu'elle prend en charge à 100% des étapes de la reproduction toutes plus cruciales les unes que les autres. En résumé on observe un partage équitable sur la durée :
Etant donné les coûts énergétiques à chaque étape, un organisme sexué qui ne répartirait pas les tâches sombrerait dans le dispendieux et la vie chère.
Ceci étant posé, 2 remarques qui pèsent pour l'écologie :
Ceci m'amène en conclusion à noter que les effets globaux du comportement social sont difficiles à maîtriser. Ces comportements à l'échelle individuelle sont discrétionnaires, dépendant de l'utilisateur final. Mais les répercutions globales affectent l'ensemble de la population. Je me cantonne ici à ce qui touche à la séduction.
La sélection sexuelle 100% naturelle qui opère chez l'homme est gérée par les principes sélectifs du darwinisme, et peut être considérée comme économique du fait qu'elle est incorporée dans la machinerie biologique. Par contre on est pas assuré de la compatibilité avec l'écologie et l'évolution sur le long terme du comportement artéfactuel qui émule la sélection sexuelle. On observe en effet que les industries du domaine de la parure au sens large pratiquent la surenchère.
Cause : le besoin étant inessentiel à la base, la production dédiée à la séduction ne dépend que du consommateur, et de ce fait toutes les techniques de marketing sont efficaces . Le marché finit par crouler sous une pléthore de produits (souvent chimiques avec des prétentions aussi douteuses que le "rajeunissement" ).
Pendant ce temps ...
la population croît,
les hommes eux-mêmes (mâles) tendent à devenir des cibles de plus en plus faciles du marché de la beauté industrielle, les produits leur étant destinés étant les mêmes que ceux à destination des femmes avec un emballage différent (opération rentable s'il en est pour l'industriel). Phénomène dispendieux, redondant avec la sélection sexuelle sinon contradictoire.
Ce qui se passera disons à l'horizon 2024 - si on extrapole - c'est que les comportements de séduction basées sur l'industrie devront être remis en cause, la polution générée à cette fin étant sans fondement.
Il est donc important de bien définir aujourd'hui ce qui est nécessaire, ou utile, à la femme comme à l'homme dans ce domaine. Cette interrogation aujourd'hui raisonnable pourrait devenir de plus en plus pénible si elle devait n'être posée qu'au moment de l'urgence, exigeant une réversion de comportements ancrés.
Dans cette description le code génétique (1) doit être plus simple que le code génétique (2). Il économise le codage du camouflage actif de l'homme en bête qui pique.
En outre ces comportements ancrés factices renforcent l'idée de pouvoir lié à l'argent, lui-même on ne peut plus factice, et ce à cause du prix des produits industriels dédiés à la séduction - prix maximums car la séduction donne idéalement prise au marketing. Cette dernière remarque souligne la supériorité évolutive de la femme démunie, qui fonde sa séduction sur l'art le plus subltil (touches légères de maquillage, coiffure.etc..) plutôt que sur l'industrie (tartines de crèmes, colifichets.etc..) C'est vraiment peu de dire que le bourgeois fait véritablement office de mauvais élève de l'évolution.
Produits chimiques - Colifichets - Sacrifice des animaux à des fins de séduction -
Exploitation humaine dans les usines ou/et dans les mines d'extraction de minéraux
Deux usages des cosmétiques totalement écolo-différents
En conclusion de ce paragraphe, on voit donc que la plus vile des choses, la sélection sexuelle, et ses caractères secondaires apparemment fantaisistes, sont du sérieux et efficaces en terme évolutif.
Donc je me demande si on ne pourrait pas trouver là matière à réaliser force économie de ressources for the future generation comme on dit. Dans le cas contraire, la surpopulation accentuera sous peu la pollution due aux comportements en marge de l'évolution au sens de Darwin, ce qui serait quand même dommage . C'est mieux de vivre au propre
Marsh Posté le 24-03-2010 à 19:44:14
Faudrait que je retrouve mes cours d'épistémo, j'avais des titre de bouquin sur le darwinisme social, mais bon avec mes études j'ai jamais eu le temps de me pencher dessus
Je crois me souvenir qu'en URSS a a été assez étudié, cet axe de la sélection sexuelle mais bon ça avait quand même pas mal de relent eugéniste mais bon c'était très à la mode à l'époque (suffit de voir que dans les année 30 on pratiquait activement la stérilisation des handicapé aux USA... Et ça a continué jusqu'à la fin des seventies...).
Après faut aussi prendre en compte les facteurs "invisibles" et naturels qui fonctionnent encore chez l'homme comme les phéromones.
C'est sur que l'aspect social a désormais un rôle important mais bon je pense que la chimie organique joue elle aussi un rôle non négligeable.
Y'a eu des publies sur ça avec l'histoire des phéromones mâles déposé sur un sièges de salle d'attente et la majorité des femmes allaient justement s'assoir sur ce siège
Marsh Posté le 24-03-2010 à 22:01:36
Du nouveau sur la démographie en Asie
En Chine, on considère que 90% des hommes homosexuels sont mariés à des femmes hétéro (contre 15-20% aux USA), ce qui ferait environ 25 million de mariage femme hétéro/ HOMmo ( ).
Voila la solution pour réduire la population
Marsh Posté le 25-03-2010 à 21:08:55
Aragorn Le Rouge a écrit : Faudrait que je retrouve mes cours d'épistémo, j'avais des titre de bouquin sur le darwinisme social, mais bon avec mes études j'ai jamais eu le temps de me pencher dessus |
Raboule des références, en fait le sujet est tabou et c'est vraiment dommage. On dirait que le point de vue naturaliste chez l'homme est cause de frayeurs. Enfin évidemment avec les interprétations eugénistes du darwinisme, il y a de quoi flipper
Par contre je suis complétement pour qu'on apprenne dés le plus jeune age les us et coutumes biologiques de l'homme et de la femme pour fixer une base a priori saine, et éviter la recherche de compensation esthétiques et la course à la consommation sous-jacente En fait l'esthétique, c'est une affaire d'époque La constante est du côté de Darwin.
Après tu as aussi une version des faits où l'homme serait au dessus de Darwin , ce qui revient à dire que le marteau est meilleur que l'enclume ou vice-versa, vision tronquée s'il en est
Aragorn Le Rouge a écrit : |
Des phéromones? Comme les vers à soi
- assois plutôt
Zero PM a écrit : Du nouveau sur la démographie en Asie |
Après on est pas obligés de réduire la population si on arrête de consommer comme des boeufs?
Marsh Posté le 25-03-2010 à 23:18:39
cappa a écrit : |
Tous les animaux produisent des phéromones
J'ai du "m'occuper" d'un topic sur l'épigénétique today, j'ai plus pensé aux ref, demain et ce We je suis pas chez moi donc j'essaie d'y pense pour la semaine prochaine
Marsh Posté le 26-03-2010 à 16:11:39
Aragorn Le Rouge a écrit : |
Te presse pas non plus. Mais tant qu'on a une mine d'information on donne des coups de pioche
Par contre ça ne m'explique pas en quoi les femmes s'assoient d'avantage sur les sièges masculins phéromonaux. Ça doit être complètement instinctif. Ça explique aussi le sex-appeal de Al Bundy
Marsh Posté le 27-03-2010 à 00:07:07
cappa a écrit : |
Ah oui c'est totalement instinctif c'est de la chimie comportementale comme on dit
Marsh Posté le 27-03-2010 à 00:08:37
je comprends pas comment on arrive à faire des images aussi moches
Marsh Posté le 27-03-2010 à 21:36:36
mixmax a écrit : je comprends pas comment on arrive à faire des images aussi moches |
Qui c'est qu'est moche?
Marsh Posté le 27-03-2010 à 22:19:33
Aragorn Le Rouge a écrit : Y'a eu des publies sur ça avec l'histoire des phéromones mâles déposé sur un sièges de salle d'attente et la majorité des femmes allaient justement s'assoir sur ce siège |
C'est complètement con
Le choix du siège où s'asseoir est un choix éminemment stratégique (et les capacités et raisons stratégiques varient un tant soit peu entre les individus) : Le plus loin de la porte/ou le plus proche, éloigné du gros là bas...
Il est pas encore arrivé le jour où je choisirai *au hasard* ma place en salle d'attente
Bref, je demande à voir
Marsh Posté le 09-03-2010 à 20:08:14
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Lien du dernier fil : La sélection sexuelle pourrait devenir un levier de l'écologie
Ce topic a évolué (normal pour un topic darwiniste) et les dernières additions qui justifient le titre actuel sont sur ce poste : lien.
Ancien titre : Le darwinisme a-t'il prévu l'homo-écolo ?
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Avertissement : Ceci est un topic évolution et éco-désastre... et sur la fin un hymne à la nation gueuse
Chine - an 2050
La population a franchi la barre fatidique des 50 milliards de pieds (comme les chinois ont de petits pieds, on compte en pieds dans l'espoir de réduire les chiffres de la démographie galopante), le ministère de l'éducation nationale populiste a décidé de formuler les recommandations suivantes aux étudiants et professeurs pour économiser les maigres ressources restantes sur la planète. Les économies faites en Chine permettant de retarder la prise des mesures écologiques en occident, c'est quand même important.
( Malheureusement, tout le monde ne peut quand même pas polluer, c'est contraignant. Vous nous voyez bien désolés messieurs les orientaux.
)
Recommandations aux étudiants chinois (et orientaux) :
Soit par exemple à développer l'expression :
[X] = 5 h1 + 13 h2 avec h1 = 2 k1 + 3 k2
Un étudiant européen rendrait son travail sur une feuille double grand format où il écrirait tout fièro :
L'étudiant chinois devra quant à lui opérer plus économiquement et rendre par exemple :
De plus les chiffres devront être écrits de manière plus longicorne, le chiffre écologique par excellence étant le très longicorne chiffre 1 .
Maintenant comment dimensionner le papier nécessaire à un exercice donné en classe ?
Manifestement même en Chine l'étudiant ne peut pas être le premier incriminé s'il ne sait pas d'avance combien de place il lui faudra réserver sur la feuille pour mener à bien un exercice. Bien-sûr il sait qu'il faudra aller à l'économie de notation et il peut supposer qu'un ajustement du format habituel tiendra compte de l'économie réalisée... mais ça n'est pas suffisant.
Ce sera donc au professeur de dimensionner le papier nécessaire. Il faut considérer cela comme faisant partie intégrante de la préparation des exercices. L'hypothèse à adopter pour venir à bout d'une telle tâche est que les exercices doivent normalement être résolus en se conformant strictement aux recommandations vues en cours. Le dimensionnement comporte un autre volet où le professeur tiendra compte des chutes de papier, en hésitént pas, par exemple, à ajouter un exercice au cas où le découpage des feuilles conduirait autrement à des chutes inutilisables.
De plus le professeur certifié devra être passé expert dans la gestion annuelle des ressources, de sorte que l'étudiant à qui on aura demandé d'acheter un stock de n feuilles au début de l'année, sera absolument certain qu'en rendant les travaux attendus, il repartira en fin d'année en ayant utilisé l'intégralité des n feuilles (+/- 0.001%) .
Au final il ressort que ces contraintes ne sont pas seulement écologiques mais aussi pédagogiques.
Mais pour les professeurs les moins doués en gestion, il restera les interrogations orales. Pas vraiment une solution de facilité dans des classes de CM2 où il faut appeler unes à unes par son petit nom de 200 à 300 têtes blondes.
J'imagine enfin que pour les cours de dessin d'art, il y aura des discussions incessantes entre les recteurs d'académies pour décider si le style le plus écologique est le rococo - qui rentabilise bien chaque page, ou l'abstrait - aux lignes pures qui consomment peu d'encre.
Gestion des ressources et destin darwiniste de l'homme :
La philosophie générale derrière cette anticipation est finalement la même que celle qui a fait la supériorité de l'homme sur l'animal à l'age préhistorique. Incapable de nager longtemps, et qui plus est frileux car couvert d'une fourrure insuffisante, il a du compenser ce manque de ressources matérielles par un usage intensif de ses ressources mentales. Cette théorie appelée évolution a été exposée clairement par Darwin.
La question soulevée par l'évolutionnisme est celle-ci : l'homme démuni ne fait-il pas tout aussi bien d'étudier pour venir à bout des difficultés plutôt que de s'acharner en vain là où la nature ne lui laisse aucune chance ?
C'est valable encore de nos jours où la philosophie occidentale boostée par Darwin nous apprend qu'un élève pauvre, ne disposant que de peu de moyens, développera toujours à travail demandé égal, le double de talent - pour peu évidemment qu'il ne s'avoue pas vaincu d'avance et que le système scolaire gratuit veuille bien l'accueillir.
Ici donc l'animal penche du côté du nanti. En effet, comme la plupart des animaux, l'homme matériellement sustenté niche dans un segment terminal de l'évolution. Évidemment il dispose de ressources matérielles infinies mais dans un genre restreint, correspondant à ce qui était considéré comme ce qui se faisait de mieux il y a déjà plusieurs générations (18ème siècle), y compris l'accès aux cours particuliers. L'homme véritable est reconnaissable à ce que comme tous les hommes véritables de tous les temps, il est démuni. Et de nos jours cet homme démuni s'incarne dans les petits diables des quartiers. Ces derniers ne peuvent pas compter sur un avantage matériel, mais uniquement sur leurs facultés propres s'ils comptent s'en sortir. Et on sait que nombreux sont les plus faibles qui finissent sur le carreau ou comme simple main-d'œuvre.
Pourtant il est évident que si vous sortez le nanti de son milieu matériel surabondant , il ne survit pas. C'est pourquoi vous entendrez toujours le nanti adulte passer son temps en jérémiades que ce soit dans son quotidien ou dans les médias, et débiter à tue-tête qu'il manque absolument de tout, qu'il faut de la croissance, du pétrole gratuit et plus de travailleurs exploités pour le maintenir dans la supériorité relative qu'il a atteinte au fond de son douillet segment terminal d'évolution. Supériorité nulle hors de ce contexte, maintenu à flot à grand renfort de ressources gaspillées.
On peut prendre une métaphore. Imaginez des requins qui sèmeraient la terreur à base de leur dentition acérée, mais :
Entre temps les animaux plus ou moins exclus des richesses auront tendance à suivre l'évolution darwinienne vers la vie de batraciens, puis de crabes, puis d'humains qui s'accommoderont du désert. Les dents de requins serviront toujours dans l'avenir, mais pour faire des colliers.
Nos gueux donc, ainsi dénommés par la classe dominante qui les exploitent, sont des sans ressources mais aussi 100% écolos.
" Mais toi la gueuse qu'on dénigre, tu n'en concentres pas moins toute l'adaptabilité, et tu constitues bon gré mal gré avec la nation gueuse le seul avenir possible de l'humanité. "
Hymne à la nation gueuse
Aujourd'hui malgré la reconnaissance unanime de la théorie de l'évolution, ce qui recouvre d'un masque le destin darwinien des hommes ce n'est rien d'autre que les vociférations colériques, les gémissements, de ceux qui seront toujours affamés malgré toute l'abondance, tous nos pachis-pachas du Medef. Enfin, on notera que l'acharnement à vouloir détériorer le système scolaire gratuit par la classe favorisée s'explique ici à la perfection. C'est l'évolution à l'envers.
Réf : Le cauchemar de Darwin.
~WikiDarwin nightmare~
Message édité par cappa le 24-03-2010 à 16:45:18
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Tester le 1er multisondage HFR ---> MULTISONDAGE.