Le Bien et le Mal,questions serieuses

Le Bien et le Mal,questions serieuses - Société - Discussions

Marsh Posté le 13-09-2005 à 22:38:58    

Bonsoir
 
Le Bien et le Mal sont elles des valeurs absolues ? c'est à dire sont elles des valeurs eternelles,immuables,quelque soit l'epoque et quelque soit le lieu ?  
 
Ou bien est ce que ce sont des valeurs relatives à l'epoque,le lieu,les individus,la culture ? Ce qui est mal (ou bien) pour un individu d'une culture donnée,serait il perçu comme "Bien" par un individu d'une culture differente ? Si oui, Mal et Bien pourraient etre des valeurs relatives aux individus, cultures ou epoques,Mal devenant Bien du point de vue d' une autre culture que la notre.
 
Par exemple,persecuter au nom d'une religion,est perçu par celui qui persecute,comme faire le Bien car (soint disant) dicté par sa religion/par Dieu pour le bien géneral,alors que celui qui est persecuté voit celui qui le persecute,comme "faisant le Mal".Si le Bien et le Mal sont des valeurs relatives,alors le persecuteur aussi bien que le persecuté se voient eux- memes du coté du bien ,et il y a alors impossiblité de tirer un jugement moral de façon absolue pour l'observateur exterieur,chacun ayant raison de son point de vue.Par contre si Bien et Mal sont des valeurs absolues,alors il est possible pour l'observateur exterieur (celui qui n'a pas de parti pris) de tirer un jugement moral d'après les actes de chacun,à savoir qui fait le Mal,et qui ne le fait pas.
 
Qu'en pensez-vous ?
 

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Marsh Posté le 13-09-2005 à 22:38:58   

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Marsh Posté le 13-09-2005 à 22:39:45    

le bien et le mal ne sont en aucun cas des valeurs absolues

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Marsh Posté le 13-09-2005 à 22:45:51    


ce sont des valeurs relatives ?  
si ce sont des valeurs relatives ,est il possible de tirer des jugements de valeur morale pour un observateur exterieur ?  si Bien et Mal sont relatifs, est ce impossible de tirer des jugements moraux d'un point de vue universel ?

Reply

Marsh Posté le 13-09-2005 à 22:50:38    

On n'est qu'en début d'année scolaire, et tu demandes déjà de l'aide pour un devoir de philo ? :pfff:

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Marsh Posté le 13-09-2005 à 22:54:12    

Ce qui est le bien dans une societe (a savoir un ensemble de moeurs dans un endroit et un temps donne) peut tres bien etre le mal dans une autre societe et inversement. Ce ne sont que des valeurs relatives.
 
Quand a l'universalite... grande question. Je pense que la phrase "ma liberte s'arrete la ou commence celle des autres est un bon debut vers cette universalite...
 
Perso je ne suis pas contre le fait de confiner certaines de mes convictions religieuses/morales a la maison si une societe paisible est a la cle...

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Marsh Posté le 13-09-2005 à 23:01:12    


non,j'ai dépassé le stade de la philosophie scolaire depuis longtemps;j'ai un coup de blues,j'en ai assez des guerres et de la haine .Je vois un monde sans issue si chacun voit le Bien à sa porte,c'est-à-dire un Bien/Mal relatif,et à qui de decider de ce qui est Bien ou Mal si ce sont des valeurs relatives ?

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Marsh Posté le 13-09-2005 à 23:33:19    

Akira Shin a écrit :

Ce qui est le bien dans une societe (a savoir un ensemble de moeurs dans un endroit et un temps donne) peut tres bien etre le mal dans une autre societe et inversement. Ce ne sont que des valeurs relatives.


quelqu'un peut faire le mal en croyant faire le bien,ce qui ne signifie pas qu'il fait effectivement le bien du point de vue d'un observateur exterieur.Faire le bien et croire qu'on fait le bien sont deux choses à ne pas confondre,et c'est ce que je crois que vous confondez,parce que vous pensez que bien et mal dependent d'une societe donnée.
Par exemple,les incas (c'est un exemple extreme pour demontrer plus facilement) qui sacrifient des humains en croyant faire le bien,mais qui du point de vue de l'observateur exterieur ,sont des actes immoraux.
Si vous pensez que les sacrifices Incas faisaient partie de ce qui est Bien parce que vu par bien pour les Incas,alors il n'y a plus de morale universelle,et chaque société voit le bien à sa porte.Il devient impossible de tirer des jugements moraux universels,y compris sur le fascisme,le nazisme,la conquete des 2 amériques,etc..


Message édité par orbis le 13-09-2005 à 23:37:55
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Marsh Posté le 13-09-2005 à 23:43:46    

Le bien n'est une valeur relative que parcequ'il se réfère au mal pour être défini, un exemple simple, demandez à quelqu'un ce qu'il définit comme "mal" vous aurez 95% de réponses correspondant à des actes, mais si vous demandez ce qu'il défini comme "bien" vous n'aurez, la plupart du temps, que des réponses "théorique" (entendre par là que l'on peut facilement définir une mauvaise action mais qu'il est souvent plus difficile de définir une bonne action et que l'on associe beaucoup plus le bien à un "sentiment" ) évidement, une fois que vous savez ça, vous pouvez définir quantité d'actes "bénéfiques" ce qui tend à biaiser ce résultat...


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Rien ne sert de discourir, il faut y aller aux poings ... [proverbe Troll (powa !!!)]
Reply

Marsh Posté le 14-09-2005 à 00:25:30    

Monsieur Bulle a écrit :

Le bien n'est une valeur relative que parcequ'il se réfère au mal pour être défini, un exemple simple, demandez à quelqu'un ce qu'il définit comme "mal" vous aurez 95% de réponses correspondant à des actes, mais si vous demandez ce qu'il défini comme "bien" vous n'aurez, la plupart du temps, que des réponses "théorique" (entendre par là que l'on peut facilement définir une mauvaise action mais qu'il est souvent plus difficile de définir une bonne action et que l'on associe beaucoup plus le bien à un "sentiment" ) évidement, une fois que vous savez ça, vous pouvez définir quantité d'actes "bénéfiques" ce qui tend à biaiser ce résultat...


 
Faire le bien ne se réfère pas toujours au mal pour etre defini,ni n'a besoin du mal pour se definir;exemples: "aime ton prochain comme toi-meme" ou "aidez-vous les uns les autres"
Cependant il peut aussi etre defini par rapport au mal:"tu ne tueras point" ou "ne faites pas aux autres ce que vous n'aimeriez pas qu'on vous fasse"  
Ne pas voler,ne pas tuer,ne pas injurier,peuvent se definir comme 'ne pas faire le mal' par toutes les cultures;le bien et le mal etant des valeurs universelles,mais pas forcément assimilées par les civilisations les moins avancées moralement (par exemple les Incas).Le fait de croire qu'on fait le bien,ne veut pas dire que le bien est relatif,car croire qu'on le fait n'est pas pareil que le faire d'un point de vue universel ,et selon l'observateur exterieur.Ce qui me fait dire que Bien et Mal sont des valeurs absolues,qui peuvent etre comprises par toutes les civilisations,à condition d'avoir un esprit critique,en dehors de la socialisation et de l'alienation provoquées par la culture/société.


Message édité par orbis le 14-09-2005 à 00:27:23
Reply

Marsh Posté le 14-09-2005 à 00:29:08    

orbis a écrit :

Bonsoir
 
Le Bien et le Mal sont elles des valeurs absolues ? c'est à dire sont elles des valeurs eternelles,immuables,quelque soit l'epoque et quelque soit le lieu ?  
 
Ou bien est ce que ce sont des valeurs relatives à l'epoque,le lieu,les individus,la culture ? Ce qui est mal (ou bien) pour un individu d'une culture donnée,serait il perçu comme "Bien" par un individu d'une culture differente ? Si oui, Mal et Bien pourraient etre des valeurs relatives aux individus, cultures ou epoques,Mal devenant Bien du point de vue d' une autre culture que la notre.
 
Par exemple,persecuter au nom d'une religion,est perçu par celui qui persecute,comme faire le Bien car (soint disant) dicté par sa religion/par Dieu pour le bien géneral,alors que celui qui est persecuté voit celui qui le persecute,comme "faisant le Mal".Si le Bien et le Mal sont des valeurs relatives,alors le persecuteur aussi bien que le persecuté se voient eux- memes du coté du bien ,et il y a alors impossiblité de tirer un jugement moral de façon absolue pour l'observateur exterieur,chacun ayant raison de son point de vue.Par contre si Bien et Mal sont des valeurs absolues,alors il est possible pour l'observateur exterieur (celui qui n'a pas de parti pris) de tirer un jugement moral d'après les actes de chacun,à savoir qui fait le Mal,et qui ne le fait pas.
 
Qu'en pensez-vous ?


 


 
 :heink:  
 
Le bien et le mal : qu'est-ce ?
 
 


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Parcours étrange
Reply

Marsh Posté le 14-09-2005 à 00:29:08   

Reply

Marsh Posté le 14-09-2005 à 00:51:59    

orbis a écrit :

Faire le bien ne se réfère pas toujours au mal pour etre defini,ni n'a besoin du mal pour se definir;exemples: "aime ton prochain comme toi-meme" ou "aidez-vous les uns les autres"
Cependant il peut aussi etre defini par rapport au mal:"tu ne tueras point" ou "ne faites pas aux autres ce que vous n'aimeriez pas qu'on vous fasse"  
Ne pas voler,ne pas tuer,ne pas injurier,peuvent se definir comme 'ne pas faire le mal' par toutes les cultures;le bien et le mal etant des valeurs universelles,mais pas forcément assimilées par les civilisations les moins avancées moralement (par exemple les Incas).Le fait de croire qu'on fait le bien,ne veut pas dire que le bien est relatif,car croire qu'on le fait n'est pas pareil que le faire d'un point de vue universel ,et selon l'observateur exterieur.Ce qui me fait dire que Bien et Mal sont des valeurs absolues,qui peuvent etre comprises par toutes les civilisations,à condition d'avoir un esprit critique,en dehors de la socialisation et de l'alienation provoquées par la culture/société.


 
Heu ... tu ne fais qu'apporter de l'eau à mon moulin, tu n'as défini le bien qu'en termes "d'idées" et le mal qu'en termes "d'actions", c'est donc bien ce que je dis, le mal est définissable "concrêtement" alors que le bien est souvent plus difficile à conceptualiser ... ce qui nécessite de connaître le mal pour connaître le bien car nous sommes des êtres concrets.

Reply

Marsh Posté le 15-09-2005 à 03:31:49    

On veut toujours différencier le bien du mal c'est socialement moderne on nous poussent depuis l'enfance à avoir plus on délaisse donc 50% de capacité celle des abcisses négatives le moins collé aux mal est mal si ont le sépare du bien et visse versa on cache ses défauts plutot que de les montrer naturellement comme ses qualité alors que si on les assembles le tout se mélange l'un protège l'autre l'équilibre commence à naitre comme un fléau aux stricte milieu d'une balance indiquant la mesure de l'équilibre la donc zéro le controle de ses négations positives

Reply

Marsh Posté le 15-09-2005 à 03:49:20    

Monsieur Bulle a écrit :

Heu ... tu ne fais qu'apporter de l'eau à mon moulin, tu n'as défini le bien qu'en termes "d'idées" et le mal qu'en termes "d'actions", c'est donc bien ce que je dis, le mal est définissable "concrêtement" alors que le bien est souvent plus difficile à conceptualiser ... ce qui nécessite de connaître le mal pour connaître le bien car nous sommes des êtres concrets.


 
Bah non, il est possible de définir des actions et des idéaux bénéfiques autant que maléfiques. Quand tu dis qu'on définit le bien à partir du mal, ce mal à partir de quoi il est défini d'après toi ? Cette définition est possible seulement si on a une référence, un referentiel. Généralement on utilise celui de l'humanisme, des droits de l'homme ou de la religion, même si c'est inconscient du fait de notre formattage de la pensée dès notre plus jeune âge. Il existe des ideaux qu'on considère comme maléfiques uniquement parce qu'ils sont contraires à nos idéaux qu'on considère forcément comme bénéfiques puisque ce sont les notres.
 
Non seulement il est clair que le bien et le mal sont des valeurs relatives qui varient selon le temps et l'espace mais en plus un malheur peut contenir un bonheur et réciproquement. Rien n'est totalement malefique et rien n'est totalement bénéfique.
 
En résumé, il faudrait sérieusement envisager d'abandonner ce système de pensée manicheene.


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Pipiru piru piru pipiru pi
Reply

Marsh Posté le 15-09-2005 à 12:08:37    

Ah mais je ne dis pas le contraire, je disais juste que l'humain avait du mal à définir ce qu'il peut faire de bien alors qu'il définit souvent parfaitement ce qu'il peut faire de mal.

Reply

Marsh Posté le 15-09-2005 à 12:18:51    

le bien peut découler d'un mal, ne dit-on pas à quelque chose malheur est bon ?
le mal peut découler du bien, ne dit-on pas que l'enfer est pavé de bonne intention ?

Message cité 1 fois
Message édité par florence_yvonne le 15-09-2005 à 12:19:24
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Marsh Posté le 15-09-2005 à 19:03:34    

Et si le Mal c'était tout simplement :
" les autres ne sont que des objets , je les ignore totalement ou je m'en sert pour mon plaisir "  ?
 
Le Bien ce serait :  
La conscience des autres en tant que sujets , d'autres moi-memes ou des personnes équivalentes a moi-meme , qui me valent bien dans le droit d'exister .

Reply

Marsh Posté le 16-09-2005 à 08:52:44    

comme disait Sartre "l'enfer c'est les autres"

Reply

Marsh Posté le 16-09-2005 à 08:53:52    

Le bien et le mal ne font qu'un car que ce soit l'un ou l'autre il se définit par rapport à son opposé !

Reply

Marsh Posté le 16-09-2005 à 09:02:03    

exact rien n'existe sans son contraire

Reply

Marsh Posté le 16-09-2005 à 09:44:00    

Au dela de ce qui a été dit (qui est en grande partie exacte), il existe des valeurs universelles non commandées par la culture ou la religion. Le fait de respecter la vie par exemple en fait partie, même si CULTURELLEMENT effectivement, certaines civilisations n'en ont pas tenu compte : Mais c'était parce que JUSTEMENT il s'agissait de sacrifices. Or, quel sacrifice a plus de valeur que celui qui met en jeu la vie d'une personne ?
 
En fait, au dela du bien et du mal, il y a surtout l'amour qui les transcendent. Une mère aime plus ses enfants qu'elle même et ce, dans toutes les sociétés, également chez pratiquement tous les mamifères...

Reply

Marsh Posté le 16-09-2005 à 11:28:52    

Au dela de ce qui a été dit ( ;) ) , je me fais encore la réflexion suivante :
 
Avant d'avoir la connaissance du Bien et du Mal , on est innocent ; Avoir cette connaissance , c'est connaitre surtout ce qui est Mal .
En fait , seul le Mal existe , et  le Bien ne serait que cette faculté d'opposition que l'homme a , la faculté de dire "non" . Ce serait ça cette "seconde nature" .
 
Les gens "de bien" savent ce qu'est le Mal , la connaissance est une contamination de l'intérieur , connaitre , c'est etre imprégné .
 
 
 

Reply

Marsh Posté le 20-09-2005 à 01:21:47    

C'que j'ai dit mais en plus beau quoi ... :jap:

Reply

Marsh Posté le 20-09-2005 à 01:40:00    

le bien c'est tout ce qui est bien.. le positif
et le mal ce qui est mal, le negatif quoi  :o  
 
exemple le policier avec son baton il tape sur des gens
il est content, il fait son travail.. pour lui c'est bien ce qu'il fait
 
mais l'autre qui recoit les coups, il ne pense pas pareil  [:ogmios]  
pour lui, le policier c'est un voyou.
c'est lui la victime, donc c'est lui qui est bien
et la police c'est le mal, c'est des salauds  :fou:  
 
quand on est du bon coté tout va bien et c'est bien et de l'autre coté  
ben c'est pas bon, c'est mal et tu as le mauvais role  [:ogmios]


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2009 c'est  la fin du monde[008d71] phoenixjpforum [/#008d71] [/g] :) [g] [#008d71] [url=http://www.phoenixjp.net/n
Reply

Marsh Posté le 20-09-2005 à 01:42:11    

:ouch: ... Y'a des gens qui devraient dormir parfois ... :ouch:  
 :D C'est quoi ce que tu prends ? T'en vends ? :D

Reply

Marsh Posté le 20-09-2005 à 01:53:59    

Hermes le Messager a écrit :

Au dela de ce qui a été dit (qui est en grande partie exacte), il existe des valeurs universelles non commandées par la culture ou la religion. Le fait de respecter la vie par exemple en fait partie, même si CULTURELLEMENT effectivement, certaines civilisations n'en ont pas tenu compte : Mais c'était parce que JUSTEMENT il s'agissait de sacrifices. Or, quel sacrifice a plus de valeur que celui qui met en jeu la vie d'une personne ?
 
En fait, au dela du bien et du mal, il y a surtout l'amour qui les transcendent. Une mère aime plus ses enfants qu'elle même et ce, dans toutes les sociétés, également chez pratiquement tous les mamifères...


 
 :jap:Cette transcendance du bien et du mal dans l'absolu rejailli dans le relatif :)
 
L'amour est unniversel, il est la conscience qu'autruit est égal à soi même, ni plus ni moins important, il est équanime. Et comme tu le dis si bien, ca s'élève au dessus des différentes cultures et époques.
 


Message édité par Ryan le 20-09-2005 à 01:58:36
Reply

Marsh Posté le 20-09-2005 à 10:30:09    

Monsieur Bulle a écrit :

:ouch: ... Y'a des gens qui devraient dormir parfois ... :ouch:  
 :D C'est quoi ce que tu prends ? T'en vends ? :D


 :non:  
C'est Fraye , c'est a dire la féminité meme ! ( fraicheur , légèreté , incongruité , irrationnalité , contradictions , versatilité ...et j'en passe  :D )
Et pourtant , pourtant ... quel charme parfumé !  

Reply

Marsh Posté le 20-09-2005 à 15:39:43    

le penseur fou a écrit :

:non:  
C'est Fraye , c'est a dire la féminité meme ! ( fraicheur , légèreté , incongruité , irrationnalité , contradictions , versatilité ...et j'en passe  :D )
Et pourtant , pourtant ... quel charme parfumé !


 :lol:

Reply

Marsh Posté le 20-09-2005 à 23:38:51    

le penseur fou a écrit :

:non:  
C'est Fraye , c'est a dire la féminité meme ! ( fraicheur , légèreté , incongruité , irrationnalité , contradictions , versatilité ...et j'en passe  :D )
Et pourtant , pourtant ... quel charme parfumé !


 :pt1cable:  Est-il normal que je ne comprisse que dalle ? :pt1cable:

Reply

Marsh Posté le 20-09-2005 à 23:59:38    

orbis a écrit :

ce sont des valeurs relatives ?  
si ce sont des valeurs relatives ,est il possible de tirer des jugements de valeur morale pour un observateur exterieur ?  si Bien et Mal sont relatifs, est ce impossible de tirer des jugements moraux d'un point de vue universel ?


Le seul véritable observateur qui serait vraiment extérieur, à mon goût, ne serait pas de notre espèce... Mais il se référerait encore à ses propres notions de "bien" et de "mal" pour juger de la situation. Pour moi, ce qui est universel, dans ces notions-là, c'est leur relativité. (comment je vous scie, sur ce coup... je viens de ré-inventer la relativité universelle!)
 

le penseur fou a écrit :

Au dela de ce qui a été dit ( ;) ) , je me fais encore la réflexion suivante :
Avant d'avoir la connaissance du Bien et du Mal , on est innocent ; Avoir cette connaissance , c'est connaitre surtout ce qui est Mal.
En fait , seul le Mal existe , et  le Bien ne serait que cette faculté d'opposition que l'homme a , la faculté de dire "non" . Ce serait ça cette "seconde nature" .
Les gens "de bien" savent ce qu'est le Mal , la connaissance est une contamination de l'intérieur , connaitre , c'est etre imprégné.


 
Ce n'est pas con. Définit-on les périodes de notre vie qui ont été "heureuse" (cad faisant partie du "bien", de l'euphorie) par rapport à celles qui l'ont été moins (cad ayant fait partie du "mal", la dysphorie) ou l'inverse (ou les deux -> équation à 2 inconnues) ?

Spoiler :

il est tard


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C'est pas Indochine qui chante "Partenaire Particulier"!!!! | PERDUS SUR LES ONDES, le feuilleton radiophonique !! | There is no always forever
Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 19:45:22    

Spoooky a écrit :

Le seul véritable observateur qui serait vraiment extérieur, à mon goût, ne serait pas de notre espèce... Mais il se référerait encore à ses propres notions de "bien" et de "mal" pour juger de la situation. Pour moi, ce qui est universel, dans ces notions-là, c'est leur relativité. (comment je vous scie, sur ce coup... je viens de ré-inventer la relativité universelle!)
 
 
 
Ce n'est pas con. Définit-on les périodes de notre vie qui ont été "heureuse" (cad faisant partie du "bien", de l'euphorie) par rapport à celles qui l'ont été moins (cad ayant fait partie du "mal", la dysphorie) ou l'inverse (ou les deux -> équation à 2 inconnues) ?

Spoiler :

il est tard



Le Bien et le Mal c'est pas tout a fait la meme chose que :
ce qui te fait du bien et ce qui te fait du mal  

Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 20:37:50    

Le bien et le mal sont des notions artificielles parmi tant d'autres. Se poser ce genre de question branle-méninges sera juste bon à te donner un mal de crâne. Tu n'aboutiras à rien.
 
Le bien se définit par rapport au mal, et vice et versa. Impossible de concevoir l'un sans l'autre.
 
Par extension, il n'y a rien d'absolu, l'absolu n'étant tel que par rapport à ce qui ne l'est pas. Donc l'absolu est relatif aussi mais moins que le reste.

Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 20:51:57    

Voir dans ce post le petit extrait du discours de GW Bush devant le "State of the Union":
http://www.whitehouse.gov/news/rel [...] 28-19.html
"[long discours sur les armes de destruction massive] Si cela n'est pas le mal, alors le mal n'a pas de sens".
 
Réfléchir sur le bien et le mal, c'est aussi essayer de comprendre les sociétés et les personnes qui nous entourent.
 
Edit: et au delà, pourquoi pas, mieux se connaître soit-même (ce qui peut impliquer des changements)?


Message édité par vonstaubitz le 21-09-2005 à 20:57:10
Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 21:01:23    

Merci pour le lien. Il dit "si ça n'est pas mal, alors rien n'est mal / alors je ne vois pas ce que c'est".
 
Bien sûr que le bien et le mal, pour être étudiés, sont indissociables de leur contexte. Donc tu réponds à la question d'Orbis en disant que le bien et le mal sont relatifs. C'est vrai que les notions de bien et de mal en disent long sur les sociétés.

Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 21:22:45    

La première tâche d'une société, c'est de définir ce qui y est permis et ce qui ne l'est pas.
Dans une société dirigée par la raison, il y a des principes évidents:
"La liberté de chacun s'arrête ou celle d'autrui commence"
  De là, le mal, c'est d'emmerder les autres,ou de leur nuire d'une quelconque façon.
 Relisez la "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen", y a rien à y changer, et vous aurez une bonne idée de ce qui est bien ou mal.

Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 21:26:25    


Je n'ai pas dit que le bien et le mal sont relatifs...

Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 21:30:07    

charlie 13 a écrit :

La première tâche d'une société, c'est de définir ce qui y est permis et ce qui ne l'est pas.
Dans une société dirigée par la raison, il y a des principes évidents:
"La liberté de chacun s'arrête ou celle d'autrui commence"
  De là, le mal, c'est d'emmerder les autres,ou de leur nuire d'une quelconque façon.
 Relisez la "Déclaration des droits de l'homme et du citoyen", y a rien à y changer, et vous aurez une bonne idée de ce qui est bien ou mal.


La peine de mort, qui est légale aux Etats-Unis, est-ce bien?

Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 21:52:10    

Monsieur Bulle a écrit :

Heu ... tu ne fais qu'apporter de l'eau à mon moulin, tu n'as défini le bien qu'en termes "d'idées" et le mal qu'en termes "d'actions", c'est donc bien ce que je dis, le mal est définissable "concrêtement" alors que le bien est souvent plus difficile à conceptualiser ... ce qui nécessite de connaître le mal pour connaître le bien car nous sommes des êtres concrets.


Le Mal peut se concevoir par des actions concretes,mais pour reconnaitre le Mal,seule compte l'intention,pour savoir si l'on veut faire le Mal ou pas.  
On peut voulair faire le Bien tout en ayant fait le Mal.L'intention etait de faire le Bien,mais le resultat peut etre le Mal.
La souffrance morale,physique,la mort,le 'moins etre' ,sont les moyens de faire le Mal pour celui qui veut le faire.


Message édité par orbis le 21-09-2005 à 21:58:18
Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 22:25:16    

n0mad a écrit :

.....Non seulement il est clair que le bien et le mal sont des valeurs relatives qui varient selon le temps et l'espace mais en plus un malheur peut contenir un bonheur et réciproquement. Rien n'est totalement malefique et rien n'est totalement bénéfique.
 
En résumé, il faudrait sérieusement envisager d'abandonner ce système de pensée manicheene.


Le bien et le mal ne sont pas des valeurs relatives,mais des valeurs absolues.
Pourquoi ?
Sans liberté,le Mal et le Bien n'existent pas.Parce que l'homme est libre,il peut faire le Mal ou le Bien.Or,la liberté n'est pas specifique à l'homme,c'est une valeur universelle,cad une valeur qui transcende l'humanité,elle est une valeur absolue;ainsi le bien et le mal sont aussi des valeurs absolues.
Contester le fait que ce sont des valeurs absolues,revient à nier les notions de responsabilité et de liberté de l'homme.
un malheur peut contenir un bonheur et reciproquement parce qu'on peut faire le mal tout en croyant faire le bien et inversement;ce qui compte en dernier ressort,ce n'est pas le resultat de l'action,mais l'intention,bonne ou mauvaise,l'intention de faire le mal ou le bien.Les notions de bien ou de mal absolus ne sont pas remises en cause parce que seule compte l'intention,au-delà du resultat.
 
C'est vrai,rien n'est totalement malefique ou benefique (excepté Dieu,si il existe),mais ce que je veux dire par mal absolu ou bien absolu,c'est que ce sont des valeurs eternelles,immuables,qui transcendent l'humanité,autrement dit qui s'appliquent à toute creature libre,douée de raison.Et ce sont des valeurs qui ne varient pas en fonction de celui qui fait ou de celui qui subit:on ne peut pas faire en meme temps le bien et le mal,c'est l'un ou l'autre.On peut juger moralement et impartialement les intentions de celui qui veut faire le mal sans tomber dans le relativisme;on ne peut pas affirmer que celui qui veut faire le mal (si il en avait l'intention) a voulu faire le bien,cad à dire qu'on ne peut pas vouloir faire le bien et le mal en meme temps,c'est en ce sens que bien et mal ne sont pas relatifs,mais absolus.

Reply

Marsh Posté le 21-09-2005 à 22:35:53    

florence_yvonne a écrit :

le bien peut découler d'un mal, ne dit-on pas à quelque chose malheur est bon ?
le mal peut découler du bien, ne dit-on pas que l'enfer est pavé de bonne intention ?


c'est ce qui se passe quand l'intention est contraire au resultat de l'action;l'intention peut etre de faire le mal,mais le resultat peut etre un bien qui en decoule (ou inversement,quand "l'enfer est pavé de bonnes intentions" ).C'est pourquoi seule compte l'intention pour juger du resultat d'une action bonne ou mauvaise.


Message édité par orbis le 21-09-2005 à 22:55:50
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Marsh Posté le 21-09-2005 à 22:52:13    

Spoooky a écrit :

Le seul véritable observateur qui serait vraiment extérieur, à mon goût, ne serait pas de notre espèce... Mais il se référerait encore à ses propres notions de "bien" et de "mal" pour juger de la situation. Pour moi, ce qui est universel, dans ces notions-là, c'est leur relativité. (comment je vous scie, sur ce coup... je viens de ré-inventer la relativité universelle!)
 
 
 
Ce n'est pas con. Définit-on les périodes de notre vie qui ont été "heureuse" (cad faisant partie du "bien", de l'euphorie) par rapport à celles qui l'ont été moins (cad ayant fait partie du "mal", la dysphorie) ou l'inverse (ou les deux -> équation à 2 inconnues) ?

Spoiler :

il est tard



La notion de bien et de mal sont plus ou moins bien definies en fonction des cultures/civilisations.Il existe quand meme des maximes qui permettent de vouloir faire le bien sans se tromper:
"ne faites pas aux autres ce que vous n'aimeriez pas qu'on vous fasse"
"aidez-vous les uns les autres"
"aime ton prochain comme toi-meme"
"Agis donc de telle sorte que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen." (Kant)
 
Le relativisme du bien et du mal n'existent plus quand il s'agit de l'intention de faire le bien ou le mal.


Message édité par orbis le 21-09-2005 à 23:16:22
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Marsh Posté le    

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