Les classes sociales, ca existe ?

Les classes sociales, ca existe ? - Société - Discussions

Marsh Posté le 20-11-2010 à 15:16:06    

'lut
 
On parle de classes moyennes, de classes aisées, de classes populaires mais en regardant autour de nous ou tout simplement ce qui se passe au niveau de la société, on peut se poser la question : y a-t-il encore des classes sociales ? C'est comme avant ou pas ? Est-ce que ce sont vraiment des classes sociales dont on parle ?
 
H-A

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Marsh Posté le 20-11-2010 à 15:16:06   

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Marsh Posté le 20-11-2010 à 15:24:31    

henri-alexandre a écrit :

'lut
 
On parle de classes moyennes, de classes aisées, de classes populaires mais en regardant autour de nous ou tout simplement ce qui se passe au niveau de la société, on peut se poser la question : y a-t-il encore des classes sociales ? C'est comme avant ou pas ? Est-ce que ce sont vraiment des classes sociales dont on parle ?
 
H-A


 
 
Bien sûr. Mais ce ne sont pas forcément les mêmes qu'au 19ème siècle. Si tu trouves le mot "classe" trop marxiste, tu peux le remplacer par monde ou milieu.


Message édité par Profil supprimé le 20-11-2010 à 15:24:45
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Marsh Posté le 20-11-2010 à 15:28:34    

Les ébullitions techno-illogiques (facebook, twitter et les ipods) sont très pratiques pour faire oublier les vraies différences.
 
 

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Marsh Posté le 20-11-2010 à 15:33:34    

Et c'est quoi les vraies différences ?

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Marsh Posté le 20-11-2010 à 15:45:18    

ceux qui ont, et ceux qui ont pas, et au milieu la police.

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Marsh Posté le 20-11-2010 à 16:09:14    

Je pense aussi à ceux qui imitent les autres. Un enfant d'ouvrier qui fait tout pour ressembler à un enfant des "classes moyennes" et un enfant de cadre qui imite les jeunes des "classes populaires".  
Après, on risque de ne plus voir la différence !

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Marsh Posté le 20-11-2010 à 16:16:38    

oui tu as raison, tout le monde a un ipod, et tout le monde prend de la coke, ca permet de faire oublier que certain sont salariés et d'autres rentiers.
 

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Marsh Posté le 21-11-2010 à 16:37:25    

Mais justement quand tout le monde (disons la tendance) pense qu'il est "normal" voire "naturel" d'être dans l'individualisme, d'avoir un Ipod, d'être dans le "chacun pour soi", etc., l'appartenance à une classe a-t-elle encore un sens ? Quand les ouvriers se battaient pour avoir des "améliorations" de leur condition d'ouvriers, on pouvait les identifier comme la "classe ouvrière". Et maintenant ? Peut-être qu'on devrait enterrer ce qu'on appelle "classe sociale" ?

Reply

Marsh Posté le 21-11-2010 à 16:47:47    

Déjà, ce qu'on appelle "classe ouvrière" n'a plus lieu d'être je pense. A l'heure actuelle, un type travaillant dans les métiers de mains (plombier, etc) peut gagner sa vie aussi bien qu'un ingénieur. Tout dépend s'il est à son compte, nombre d'heure, quelle ville, la demande, etc.
 
Après, forcément on ne vit pas tous dans le même milieu. Entre la cité HLM et la petit bourgade du coin, on voit quand même la différence  :sweat:  
 
La culture et la religion influencent beaucoup aussi me semble-t-il  [:klemton]  
 
Il convient de parler de "milieu" selon donc l'éducation/la culture/la religion de mon goût. Mais après, ce n'est qu'une vision personnelle  [:cosmoschtroumpf]

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Marsh Posté le 21-11-2010 à 17:01:26    


 
On est là pour donner notre vision hein  ;)  
 
Sinon, je suis assez d'accord avec ce que tu dis. Quand les peu diplômés et ceux qui font des métiers physiques et manuels peuvent avoir plus de confort (matériel) que les autres, ca devient assez difficile de les classer.


Message édité par henri-alexandre le 21-11-2010 à 17:01:44
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Marsh Posté le 21-11-2010 à 17:01:26   

Reply

Marsh Posté le 21-11-2010 à 17:40:14    


 
 
Je trouve tout de meme qu'il y a nivelement de la culture par le bas. Les classes s'effacent mais la culture aussi. Regarde un film comme LE SOUFFLE AU COEUR, les 3 frères qui sont des petits bougreois qui vouvoient leurs parents, bien qu'étant des petits salopiauds, parlent de Proust, philo et de politique. Ils sont au dessus du peuple sale.
 
Si on mettait ces 3 enfants face à des gamins d'ouvriers la fracture serait violent, le capital culturel des bourgeois serait comme une claque dand le visage ignare des pauvres.
 
Dans notre société encore plus moderne, les enfants bourgeois n'ont plus le capital culturel (ou peu), pendant un moment, ils ont eu le matériel pour se différencier (j'ai une lecteur cassette, tu n'en as pas), mais cela s'efface aussi ...
 
Que reste t il ?  
 
L'ingénieur qui se fait 60k par an matte M6 et Canal et ne lis pas, il est comme l'ouvrier ou la secretaire.

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Marsh Posté le 21-11-2010 à 19:09:58    

juliendenantes, je pense que tu as mal lu ou pas compris ce que je disais  [:airforceone]  
 
Et tu m'excusera, mais les "j'ai un tee-shirt Adidas et toi pas", c'est plutôt dans les milieux pauvres que tu retrouve ça. Les milieux un peu plus "riches" s'en foutent bien plus de tout ça (les marques, les voitures, etc). Le mari décédé de ma mère était concessionnaire auto, ça l'halluciné toujours de voir que les grosses voitures les plus chers étaient livrées dans les quartiers HLM le plus souvent.
 

Reply

Marsh Posté le 21-11-2010 à 19:14:46    

bah c'est ce que je dis, la differenciation par l'OBJET se fait moins qu'avant.
 
Dans les années 50, il y avait ceux qui avait la TELEVISION et puis les autres.
La production capitaliste moderne a donné les objets à tout le monde.  
 
Mais je pense qu'il y a encore des choses materiel ou achetable qui clivent les classes sociales (le voyage à new york, le black berry) - c'est moins flagrant je te l'accorde.
 
Apres en ce qui concerne le capital culturel (qui est l'un des plus grand trésor des classes dominantes) je ne sais pas ce qu'il se passe, mais les riches sont de moins en moins cultivé ;)


Message édité par Profil supprimé le 21-11-2010 à 19:16:32
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Marsh Posté le 22-11-2010 à 00:36:00    

On en parle longuement sur le topic classe moyenne justement..
 
Voilà mon exposé.
 
Les classes ont toujours existé, mais ont évolué.
 
Jadis, l'ancien régime. Il y avait la classe des Nobles, la classe du clergé, et celle du Tiers-Etat, qu'on pourrait diviser entre la classe des paysants et celle des bourgeois, éventuellement.
 
Arrivé à la révolution industrielle suivant la république, les classes changent. Marx les a définit comme suivant :
 
l'aristocratie financière
la bourgeoisie industrielle
la bourgeoisie commerçante
la petite bourgeoisie
la paysannerie
le prolétariat
le lumpenprolétariat
 
Il a divisé le peuple, la classe des travailleurs en trois, et la classe dirigeante en trois, avec la petite bourgeoisie au milieu (artisans prospères ou agriculteurs propriétaires).
 
Cette distinction était alors claire, nette, marqué, observable.
 
Interessons-nous à l'après-guerre. Le peuple a pu pendant les 30 glorieuses et jusqu'à ce jour accéder à un confort différent, et désormais les classes sont dictées par le capitalisme : ce sont les classes de consommateurs.
 
Ces classes servent à différencier d'une part les cibles commerciales, et d'autre part les masses fiscales, voyez plutôt :
 
- les classes populaires, cible des hard discounters, mais aussi de ceux qui ciblent les fameuses ménagères de moins de 50 ans, en partie. Pour l'Etat, c'est la masse qui coûte en aide sociale.
- les classes moyennes, sous et au dessus du salaire médian, le coeur de cible de la grande consommation, et la vache à lait de l'état. Pas assez riche pour être vraiment aisé, trop pour être aidé.
- la classe aisée, qui peut avoir tout le confort de base sans saigner son budjet.
- la classe des riches, qui peut dépenser sans se soucier.
 
On peut plus vraiment dissocier dans ce modèle les possédants et les travailleurs, vu qu'il y a de très petits propriétaires et de très riches salariés, les classes au sens marxistes se sont franchement mélangées au milieu, même si il reste aux extrémités de franches différences


---------------
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Reply

Marsh Posté le 22-11-2010 à 18:01:18    

lxl ihsahn lxl a écrit :

On en parle longuement sur le topic classe moyenne justement..
 
Voilà mon exposé.
 
Les classes ont toujours existé, mais ont évolué.
 
Jadis, l'ancien régime. Il y avait la classe des Nobles, la classe du clergé, et celle du Tiers-Etat, qu'on pourrait diviser entre la classe des paysants et celle des bourgeois, éventuellement.
 
Arrivé à la révolution industrielle suivant la république, les classes changent. Marx les a définit comme suivant :
 
l'aristocratie financière
la bourgeoisie industrielle
la bourgeoisie commerçante
la petite bourgeoisie
la paysannerie
le prolétariat
le lumpenprolétariat
 
Il a divisé le peuple, la classe des travailleurs en trois, et la classe dirigeante en trois, avec la petite bourgeoisie au milieu (artisans prospères ou agriculteurs propriétaires).
 
Cette distinction était alors claire, nette, marqué, observable.
 
Interessons-nous à l'après-guerre. Le peuple a pu pendant les 30 glorieuses et jusqu'à ce jour accéder à un confort différent, et désormais les classes sont dictées par le capitalisme : ce sont les classes de consommateurs.
 
Ces classes servent à différencier d'une part les cibles commerciales, et d'autre part les masses fiscales, voyez plutôt :
 
- les classes populaires, cible des hard discounters, mais aussi de ceux qui ciblent les fameuses ménagères de moins de 50 ans, en partie. Pour l'Etat, c'est la masse qui coûte en aide sociale.
- les classes moyennes, sous et au dessus du salaire médian, le coeur de cible de la grande consommation, et la vache à lait de l'état. Pas assez riche pour être vraiment aisé, trop pour être aidé.
- la classe aisée, qui peut avoir tout le confort de base sans saigner son budjet.
- la classe des riches, qui peut dépenser sans se soucier.
 
On peut plus vraiment dissocier dans ce modèle les possédants et les travailleurs, vu qu'il y a de très petits propriétaires et de très riches salariés, les classes au sens marxistes se sont franchement mélangées au milieu, même si il reste aux extrémités de franches différences


 
Les possédants existent pourtant bel et bien et.... les travailleurs aussi. Mais, peut-être que c'est plus "au milieu" qui a bien évolué et aussi au niveau des travailleurs pauvres et les précaires qui se rapprochent.

Reply

Marsh Posté le 22-11-2010 à 18:05:14    

lxl ihsahn lxl a écrit :


On peut plus vraiment dissocier dans ce modèle les possédants et les travailleurs, vu qu'il y a de très petits propriétaires et de très riches salariés, les classes au sens marxistes se sont franchement mélangées au milieu, même si il reste aux extrémités de franches différences


 
Je ne suis pas d'accord là dessus non plus. Le salarié - même riches - reste un salarié, il ne possède rien d'autre que son corps et son cerveau - et comme nous l'a montré la crise financière, les très riches salariés peuvent se retrouver à la rue et doivent aller encore chercher du travail, vendre leurs corps.
 
 
Aussi, on ne peut pas parler de classes sociales sans parler de capital culturel.

Reply

Marsh Posté le 24-11-2010 à 15:59:14    

Mais finalement, est-ce que c'est la richesse (ou le patrimoine, le revenu) qui fait qu'il y ait des classes sociales différentes ? Je ne suis pas si sûr. Je pense que des personnes qui n'ont pas du tout le même revenu peuvent appartenir au même milieu (si le milieu existe !).

Reply

Marsh Posté le 24-11-2010 à 16:05:31    

Drapal,
 
Pour moi, évidemment que les classes sociales existent toujours. La bourgeoisie qui ne se mélange pas au prolétariat et qui ne se reproduit qu'entre elle est toujours d'actualité. Les histoire de diversité ne sont qu'une diversion pour nous faire regarder ailleurs.  
 
quota :  [:ach_lette]


---------------
Mon image publique est étonnamment négative, est-ce à cause de mon hobbie qui consiste à gifler des orphelines ? | Je dois aller faire quelque chose de masculin, tel conquérir une nation ou uriner debout.  
Reply

Marsh Posté le 24-11-2010 à 16:12:25    

Peut-être mais on voit quand-même couramment des couples (mariés ou pas) composés de personnes pas tout à fait issues d'un même milieu. En tout cas, ces couples "mixtes" sont beaucoup plus nombreux qu'il y a 50 ou 100 ans. Donc, ca évolue, non ?

Reply

Marsh Posté le 24-11-2010 à 16:24:48    

henri-alexandre a écrit :

Peut-être mais on voit quand-même couramment des couples (mariés ou pas) composés de personnes pas tout à fait issues d'un même milieu. En tout cas, ces couples "mixtes" sont beaucoup plus nombreux qu'il y a 50 ou 100 ans. Donc, ca évolue, non ?


 
En es-tu sûr ? Enfin ça dépend de quel milieu tu parles. Je pense pas que ce soit courant que la jeune Rose-Marie de Neuilly se marie avec Kevin de Pantin :o  
Après que Ibrahim se marie avec Nathalie, oui, mais ils sont tous les deux pauvres ou tout les deux riches :o


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Mon image publique est étonnamment négative, est-ce à cause de mon hobbie qui consiste à gifler des orphelines ? | Je dois aller faire quelque chose de masculin, tel conquérir une nation ou uriner debout.  
Reply

Marsh Posté le 24-11-2010 à 17:10:01    

Citation :

On peut plus vraiment dissocier dans ce modèle les possédants et les travailleurs, vu qu'il y a de très petits propriétaires et de très riches salariés, les classes au sens marxistes se sont franchement mélangées au milieu, même si il reste aux extrémités de franches différences


 
Les "classes sociales" aujourd'hui en france sont moins marquées, et plus étalées. Mais l'amplitude des inégalités de richesses reste énorme. La courbe est passé d'un escalier comme on pourrait s'imaginer (avec autant de "marches" que de classes, des journaliers aux nobles de la cour, en passant par les artisants, bourgeois, petite noblesse...), à une hyperbole. Je ne sais pas qui y gagne le plus, mais suremment pas ceux de la première marche, ou du coté gauche de la courbe.  
 
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fa/Courbe_lorenz_france_2003.png
 
Cette hyperbole est valable pour les patrimoines (les 20% les moins riches ayant 0% du patrimoine, et les 20% les plus riches 60%) mais aussi pour les salaires! En effet, quand autrefois le patrimoine était la composante essentielle de la richesse des plus grosses fortunes, le revenu du travail (salaires) en est devenu aujourd'hui une composante majeure. Et là, de la même manière, les 20% les mieux payés alpagent 40% des revenus du salaire. (les 20% les moins bien payés, 10%), mais nous avons tous en tête les "super-salaires" de certains PDGs.
 
Les inégalité de salaires ont l'air faiblardes par rapport à celles de patrimoine (ou 50% des plus riches possèdent 94% du patrimoine, jusqu'a 10% des plus riches avec 46% du patrimoine), mais restent très élevées.
 
Ces inégalités du patrimoine sont de type cercle vicieux, car l'augmentation de la richesse d'un pays portant surtout aujourd'hui sur les biens patrimoniaux (actions, immobilier...), cette augmentation profite évidemment uniquement a ceux qui disposent d'un patrimoine, et d'autant plus qu'ils ont un patrimoine important (+4% de 0, ça fait toujours 0 pour 25% des français)
 
bref aujourd'hui, pas de classes, mais une hiérarchie sociale sans étages marqués, mais une énorme concentration des richesses en haut de la pyramide.

Reply

Marsh Posté le 25-11-2010 à 15:33:33    

Intéressant. Il y a aussi un truc assez nouveau à mon avis : on peut tomber de haut plus rapidement aujourd'hui par rapport à il y a 30 ans (et avant). Donc même si on appartient à une catégorie sociale relativement aisée, on peut aussi dégringoler de l'échelle sociale assez vite. Mais, certains sont mieux protégés que d'autres dans ce p'tit jeu (patrimoine familial, etc.)

Reply

Marsh Posté le 27-11-2010 à 01:15:52    

baggers a écrit :

Citation :

On peut plus vraiment dissocier dans ce modèle les possédants et les travailleurs, vu qu'il y a de très petits propriétaires et de très riches salariés, les classes au sens marxistes se sont franchement mélangées au milieu, même si il reste aux extrémités de franches différences


 
Les "classes sociales" aujourd'hui en france sont moins marquées, et plus étalées. Mais l'amplitude des inégalités de richesses reste énorme. La courbe est passé d'un escalier comme on pourrait s'imaginer (avec autant de "marches" que de classes, des journaliers aux nobles de la cour, en passant par les artisants, bourgeois, petite noblesse...), à une hyperbole. Je ne sais pas qui y gagne le plus, mais suremment pas ceux de la première marche, ou du coté gauche de la courbe.  
 
http://upload.wikimedia.org/wikipe [...] e_2003.png
 
Cette hyperbole est valable pour les patrimoines (les 20% les moins riches ayant 0% du patrimoine, et les 20% les plus riches 60%) mais aussi pour les salaires! En effet, quand autrefois le patrimoine était la composante essentielle de la richesse des plus grosses fortunes, le revenu du travail (salaires) en est devenu aujourd'hui une composante majeure. Et là, de la même manière, les 20% les mieux payés alpagent 40% des revenus du salaire. (les 20% les moins bien payés, 10%), mais nous avons tous en tête les "super-salaires" de certains PDGs.
 
Les inégalité de salaires ont l'air faiblardes par rapport à celles de patrimoine (ou 50% des plus riches possèdent 94% du patrimoine, jusqu'a 10% des plus riches avec 46% du patrimoine), mais restent très élevées.
 
Ces inégalités du patrimoine sont de type cercle vicieux, car l'augmentation de la richesse d'un pays portant surtout aujourd'hui sur les biens patrimoniaux (actions, immobilier...), cette augmentation profite évidemment uniquement a ceux qui disposent d'un patrimoine, et d'autant plus qu'ils ont un patrimoine important (+4% de 0, ça fait toujours 0 pour 25% des français)
 
bref aujourd'hui, pas de classes, mais une hiérarchie sociale sans étages marqués, mais une énorme concentration des richesses en haut de la pyramide.


 
Voila, les classes se fondent, mais les réalités restent.
 

henri-alexandre a écrit :

Intéressant. Il y a aussi un truc assez nouveau à mon avis : on peut tomber de haut plus rapidement aujourd'hui par rapport à il y a 30 ans (et avant). Donc même si on appartient à une catégorie sociale relativement aisée, on peut aussi dégringoler de l'échelle sociale assez vite. Mais, certains sont mieux protégés que d'autres dans ce p'tit jeu (patrimoine familial, etc.)


 
C'est surtout que les moyens de s'enrichir de façon dangereuse se multiplient et se répandent. Entre les spéculations boursières, l'économie du virtuel (internet), les placements de tête brûlée... Il y a un siècle, on devenait riche en créant une entreprise et en la menant à la réussite... Maintenant c'est au moins autant en gagnant à un jeu d'argent qu'est devenu la bourse.


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Reply

Marsh Posté le 27-11-2010 à 01:19:35    


mouahahahaha :o


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Tell me why all the clowns have gone.
Reply

Marsh Posté le 27-11-2010 à 08:22:27    


lxl ihsahn lxl a écrit :


 
C'est surtout que les moyens de s'enrichir de façon dangereuse se multiplient et se répandent. Entre les spéculations boursières, l'économie du virtuel (internet), les placements de tête brûlée... Il y a un siècle, on devenait riche en créant une entreprise et en la menant à la réussite... Maintenant c'est au moins autant en gagnant à un jeu d'argent qu'est devenu la bourse.


 
Tu devrais lire l'Argent de Zola. Les choses n'ont pas vraiment évolué sur ce plan-là depuis le 19e siècle :/

Reply

Marsh Posté le 27-11-2010 à 09:42:28    


 
Bah si, quand même... Enfin oui, c'est vrai, depuis que la bourse existe les dérives existent, mais maintenant même l'argent du petit épargnant peut se retrouver dans de la spéculation sur des crédits rachetés à des créanciers de l'autre côté de la terre... c'est un autre côté de folie, dans en sens la bourgeoisie aristocratique du XIX avait une autre tenue et un autre attachement à leur entreprise qu'aujourd'hui, le niveau de déshumanisation de l'économie est sans cesse plus elevé avec le temps qui passe.


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Marsh Posté le 27-11-2010 à 10:01:40    

Drapal :o


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Parce que le vote pour Emmanuel Macron n'est pas un vote de conviction mais une nécessité démocratique
Reply

Marsh Posté le 28-11-2010 à 13:22:46    


 
Je ne suis pas d'accord avec toi. Les marques sont des signes distinctifs et comme les milieux aisés aiment aussi se distinguer, ils ne s'en privent pas.  
Mais là, je pense à truc :
- on peut trouver des Lacoste à Aubervilliers et à Neuilly sauf qu'à Aubervilliers, les Lacoste sont des polos, casquettes et survêtements tandis qu'à Neuilly, les Lacoste sont des pulls, des vestes et des pantalons (sauf pour le sport).

Reply

Marsh Posté le 02-12-2010 à 19:56:44    

Mais il y a aussi des gens qui n'appartiennent pas à la classe supérieure (par exemple) mais qui font tout pour ressembler à ceux qui appartiennent à cette classe.  
En utilisant une certaine façon de parler (sans oublier l'accent), en donnant l'apparence (notamment par les habits portés) d'appartenir à la classe supérieure, en fréquentant aussi les lieux supposés fréquentés par les membres de la classe supérieure....
 

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Marsh Posté le    

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