Liberté, Egalité et Fraternité. Oui mais non. - Société - Discussions
Marsh Posté le 13-07-2007 à 19:13:56
Un peu tardif pour un vendredi
Ainsi pour faire court je dirais qu'a mon humble avis, ici l'important est l'esprit plutôt que la lettre
Marsh Posté le 13-07-2007 à 19:16:43
Raziel a écrit : Un peu tardif pour un vendredi |
peu importe ici l'important est le débat
et la journée, je bosse pour financer la fraternité.
Marsh Posté le 13-07-2007 à 19:17:51
Il faudrait que tu définisses mieux ce que tu entends par liberté, égalité.
L'égalité ça ne veut pas seulement dire être tous pareil, on peut considérer l'égalité du point de vue de la loi: tous égaux devant la loi. Maintenant c'est vrai qu'en France on sous entend souvent l'égalité d'un point de vue économique entre les individus.
Marsh Posté le 13-07-2007 à 19:22:34
On entend ce que l'on veut C'est notre "slogan" (j'ai perdu le vrai mot ) et il n'y a pas de notice.
L'égalité des droits, c'est très bien. L'accès à l'éducation pour tous, c'est bien aussi. Mais sinon, l'égalité c'est pas si souvent génial en fait !
Marsh Posté le 14-07-2007 à 10:35:45
Zaib3k a écrit : C'est un sujet qui se prête bien au vendredi mais qui se base sur une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment. |
Non, il faut d'abord définir l'égalité, et la liberté.
Marsh Posté le 14-07-2007 à 10:40:23
En changeant le sens des mots, tout est conciliable.
Suffit d'écouter le discours d'à peu près n'importe quel homme ou femme politique pour s'en apercevoir; relire 1984 pour comprendre le but de cela et voir ce que cela donne quand on pousse la chose très loin.
Marsh Posté le 15-07-2007 à 21:28:12
Liberté Egalité et Fraternité concerne les citoyens, pas l'Etat. Ce dernier n'a rien à rajouter du tout ...
A la base, la Révolution Française c'est juste le contraire de ce que tu demandes: c'est affirmer l'individu (le citoyen) qui n'est plus le sujet du Roy tout puissant et représentant de Dieu sur terre
L'Etat n'a pas à affirmer sa puissance, il doit en user sans abuser lorsque les circonstances l'exigent, jamais en dehors.
Il doit laisser l'individu maître de lui-même, lui laisser son libre-arbitre. Le citoyen est tout, les élus ne sont là que parce que le peuple le veut bien. Les fonctionnaires sont au service de l'Etat et non l'inverse.
Entre 1789 et maintenant, on s'est perdu en chemin je crois
Marsh Posté le 13-01-2008 à 15:12:43
Zaib3k a écrit : Tout cela est bien sûr pondéré par la mentalité de chacun. J'ai entendu un journaliste, il y a qq temps, à la radio, dire qu'en France on se préoccupait plus de l'égalité que de la liberté. Ca me semble bien vu, du moins en ce qui concerne la majorité visible. |
Qu'est ce que tu entends par liberté? Si on compare la France à d'autres pays, on est déjà libre de faire énormément de choses. (Excepté certaines restrictions qui ont pour but d'améliorer la sécurité et la santé publique). Non?
Marsh Posté le 13-01-2008 à 21:57:40
Un décendant de Tocqueville?
Marsh Posté le 13-01-2008 à 22:03:02
L'égalité se monnaie, la liberté aussi, comment peux tu donner de la valeur à de tels concepts alors que nous nageons dans une mare capitaliste boueuse?
Marsh Posté le 20-06-2008 à 12:17:15
potemkin a écrit : L'égalité se monnaie, la liberté aussi, comment peux tu donner de la valeur à de tels concepts alors que nous nageons dans une mare capitaliste boueuse? |
tu as raison.
Marsh Posté le 20-06-2008 à 12:23:31
Avoir l'égalité parfaite et une liberté totale en même temps est effectivement impossible selon moi.
Mais les "concilier" ("mettre d'accord" d'apres mediadico) est possible, en faisant des compromis, soit sur notre liberté, soit sur notre égalité.
La réponse que je donnerais à ta question n'est donc ni oui, ni non, mais plutôt "plus ou moins".
Marsh Posté le 13-07-2007 à 19:10:12
C'est un sujet qui se prête bien au vendredi mais qui se base sur une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment.
A mon sens, l'égalité ne peut s'établir sans contraintes extrêmement fortes. De même, il ne peut y avoir de liberté si l'on doit tous être égaux. Ca parait con, non ?
Tout cela est bien sûr pondéré par la mentalité de chacun. J'ai entendu un journaliste, il y a qq temps, à la radio, dire qu'en France on se préoccupait plus de l'égalité que de la liberté. Ca me semble bien vu, du moins en ce qui concerne la majorité visible.
La fraternité est moins sujet à discussion. C'est un choix de société. Un choix que je soutiens, s'il ne dérive pas vers une égalité débile contrainte : tous frère, tous pareil, tous sans intérêt
J'ai bon ?