Pompiers agressés quotidiennement - Société - Discussions
MarshPosté le 21-03-2006 à 12:25:37
EMPALOT, Toulouse (Tarn) Parpaings, friteuse, cailloux, bouteille Il ne s´agit pas d´un inventaire de pièces présentes sur un chantier mais bel et bien d´objets jetés en direction des sapeurs-pompiers.
Vendredi soir, à Empalot, les soldats du feu ont une nouvelle fois été accueillis à grands renforts de cailloux et de projectiles de toutes sortes, essuyant insultes et injures du haut de certaines coursives d´immeubles. Venus éteindre des incendies de véhicules, rue de Menton et rue de Grasse, les pompiers ont été pris pour cible à plusieurs reprises.
« C´est comme ça tous les soirs », constate un pompier de la caserne Buchens. Des CRS arrivés en renfort ont été obligés de sécuriser les lieux avant que ne débutent les premières interventions. Dans un communiqué, le service départemental d´incendie et de secours de la Haute-Garonne (Sdis) s´est fortement ému de cette situation.
« Les pompiers sont tombés dans un guet-apens, rue de Menton [ ] , craignant pour leur propre vie, ils furent contraints de stopper précipitamment les opérations face au danger. »
Le président du Sdis a réclamé que « des mesures de prévention soient prises immédiatement. »
Les pompiers dénoncent des «tentatives d´assassinat»
Les pompiers en ont ras-le-bol. Le scénario se répète inlassablement lors de chaque intervention dans certains quartiers : ils sont l´objet de caillassages, malgré la présence de fourgons de CRS. Dans la nuit de samedi à dimanche, c´est un pavé de 20 kg qui a été lancé des coursives d´un immeuble d´Empalot, avenue Jean-Moulin. Les sapeurs pompiers étaient venus éteindre cinq voitures en feu.
«On parle de violences urbaines, lâche un pompier. Moi, je dis que c´est une tentative d´assassinat. Et si, un jour, un pompier le prend sur la tête ?»
La colère s´ajoute à l´exaspération. «Ça dure depuis 98, poursuit ce soldat du feu. Des CRS nous accompagnent, mais désormais, le danger vient d´en haut. Un jour, on est monté dans les coursives ; des pierres y étaient, et n´attendaient qu´à être lancées. On a déjà reçu une friteuse, une batterie, des boules de pétanque...»
Les pompiers ont parfois l´impression de tomber dans de véritables guets-apens. «Toujours les mêmes quartiers», souffle l´homme, membre du syndicat autonome des sapeurs pompiers. Les secours continuent tout de même à y intervenir.
«On continue à y aller parce qu´on nous y envoie, lâche-t-il. On nous a supprimé le droit de retrait.»
Bienvenue sur HFR mais ce n'est pas le bon forum pour parler de l'actualité brûlante.
--------------- He was a cop and good at his job, but he committed the ultimate sin and testified against other cops gone bad. Cops that tried to kill him but got the woman he loved instead...
Marsh Posté le 21-03-2006 à 12:25:37
EMPALOT, Toulouse (Tarn)
Parpaings, friteuse, cailloux, bouteille Il ne s´agit pas d´un inventaire de pièces présentes sur un chantier mais bel et bien d´objets jetés en direction des sapeurs-pompiers.
Vendredi soir, à Empalot, les soldats du feu ont une nouvelle fois été accueillis à grands renforts de cailloux et de projectiles de toutes sortes, essuyant insultes et injures du haut de certaines coursives d´immeubles. Venus éteindre des incendies de véhicules, rue de Menton et rue de Grasse, les pompiers ont été pris pour cible à plusieurs reprises.
« C´est comme ça tous les soirs », constate un pompier de la caserne Buchens.
Des CRS arrivés en renfort ont été obligés de sécuriser les lieux avant que ne débutent les premières interventions. Dans un communiqué, le service départemental d´incendie et de secours de la Haute-Garonne (Sdis) s´est fortement ému de cette situation.
« Les pompiers sont tombés dans un guet-apens, rue de Menton [ ] , craignant pour leur propre vie, ils furent contraints de stopper précipitamment les opérations face au danger. »
Le président du Sdis a réclamé que « des mesures de prévention soient prises immédiatement. »
Les pompiers dénoncent des «tentatives d´assassinat»
Les pompiers en ont ras-le-bol. Le scénario se répète inlassablement lors de chaque intervention dans certains quartiers : ils sont l´objet de caillassages, malgré la présence de fourgons de CRS. Dans la nuit de samedi à dimanche, c´est un pavé de 20 kg qui a été lancé des coursives d´un immeuble d´Empalot, avenue Jean-Moulin. Les sapeurs pompiers étaient venus éteindre cinq voitures en feu.
«On parle de violences urbaines, lâche un pompier. Moi, je dis que c´est une tentative d´assassinat. Et si, un jour, un pompier le prend sur la tête ?»
La colère s´ajoute à l´exaspération.
«Ça dure depuis 98, poursuit ce soldat du feu. Des CRS nous accompagnent, mais désormais, le danger vient d´en haut. Un jour, on est monté dans les coursives ; des pierres y étaient, et n´attendaient qu´à être lancées. On a déjà reçu une friteuse, une batterie, des boules de pétanque...»
Les pompiers ont parfois l´impression de tomber dans de véritables guets-apens. «Toujours les mêmes quartiers», souffle l´homme, membre du syndicat autonome des sapeurs pompiers. Les secours continuent tout de même à y intervenir.
«On continue à y aller parce qu´on nous y envoie, lâche-t-il. On nous a supprimé le droit de retrait.»
http://elections.ladepeche.com/aff_afp.asp?rub=une