Récit de violences policières en France

Récit de violences policières en France - Société - Discussions

Marsh Posté le 13-05-2004 à 16:51:04    

Vincent, président du comité local MRAP de Moselle Est et élu au Conseil National, et son amie Sophie, juriste salariée au MRAP, vont passer en jugement devant la 12ème chambre du Tribunal correctionnel de Créteil, le vendredi 14 mai à 13 heures 30 sous l'inculpation d'outrage et rébellion à agents.

 

Vincent s'est fait arrêter sur la route le 8 avril, est descendu de voiture, les policiers l'ont fouillé et trouvé sur lui un couteau Laguiole. Il a été tabassé, a protesté ainsi que Sophie. Résultat: arrêtés tous les deux; 48 heures de garde à vue, procès pour rébellion.
Leurs témoignages sont hallucinants :

  


TÉMOIGNAGE DE VINCENT

 


Jeudi 8 avril 2004 aux environs de 1 heure du matin entre Villejuif et Paris.
Au moment de tourner à gauche pour rejoindre la Nationale 7, j’ai aperçu dans mon rétroviseur un véhicule en veilleuses qui me suivait de très près.
Après avoir mis mon clignotant, j’ai abordé le virage à gauche et me suis engagé sur la Nationale en direction de Paris.
Le véhicule qui me suivait s’est mis à ma hauteur de très près. Il était occupé par plusieurs individus. Le passager à gauche du conducteur vêtu de noir m’a fait un signe menaçant avec l’index et le majeur de la main droite.
N’étant pas de la région, je me suis senti peu rassuré, j’ai continué ma route en restant vigilant, je n’ai rien dit à mon amie.
Quelques secondes après, j’ai aperçu dans mon rétroviseur gauche un véhicule avec un gyrophare bleu sur le côté gauche. J’ai réalisé que j’étais suivi par un véhicule de police et ai mis mon clignotant pour me garer sur le côté sans gêner la circulation. Je me suis arrêté à hauteur d’une station de lavage.
Trois policiers sont sortis de leur véhicule.

 

Un policier s’est avancé vers moi, j’ai ouvert la vitre et lui ai demandé ce qu’il se passait.
Sur un ton ferme et menaçant, il m’a ordonné de couper le contact. Ce que j’ai fait en réitérant ma question. Toujours sur le même ton, il m’a répondu : « contrôle de police, sortez et passez à l’arrière».
J’ai eu très peur et ai senti une grande tension. Je suis sorti sans oser fermer la portière de ma voiture comme je le fais d’ordinaire.
Le même policier m’a ordonné de vider mes poches, j’ai demandé à nouveau ce qu’il se passait.
Il m’a rétorqué :« Videz vos poches, je vous dis ! »
J’ai sorti mon porte-monnaie, un paquet de cigarettes, mes clés, mon portable, des mouchoirs, mes lunettes.
Je m’efforçais avec difficulté de faire tenir mes affaires sur l’essuie glaces arrière. J’avais peur de bouger ou de poser mes affaires par terre, j’ai pensé à l’agression, lue dans la presse récemment, d’un automobiliste s’étant fait violenté par des policiers.

 

Tandis que je m’exécutais un autre policier me palpait, lorsqu’il m’a touché l’entrejambes brutalement, je lui ai demandé de rester correct.
Parmi les objets que j’essayais de poser tant bien que mal sur l’essuie glaces arrière, il y avait un vieux petit canif de marque Laguiole souvenir de mon père.
Le policier moustachu s’est écrié comme un enfant ayant trouvé un trésor : « arme blanche ! arme blanche ! »
J’ai eu à nouveau peur, je lui ai dit: « C’est une blague ? Arrêtez votre cinéma c’est le couteau de mon père avec lequel il coupait les radis ».
Le policier a déployé la lame du petit couteau en l’agitant en disant : « c’est pas une arme blanche çà ? »
J’ai répondu sur un ton agacé: « Cà suffit maintenant, si c’est une arme blanche, vous allez vous blesser. Refermez ce couteau. J’en ai marre, laissez moi ramasser mes affaires et rentrer chez moi ! ».

 

L’angoisse montait, mon intention était de rassembler mes affaires et de me protéger en m’enfermant dans ma voiture pour téléphoner de mon portable et demander de l’aide.
Les policiers se sont alors jeté sur moi et m’ont menotté avec violence tout en disant : « Allez on t’embarque au poste ! ».
J’ai eu le sentiment que leur volonté de m’arrêter était préméditée compte tenu de la rapidité de leur interpellation : à aucun moment, ils ne m’ont demandé mon identité, ni mes papiers.

 

C’est alors que Sophie est sortie de notre voiture en cherchant à rappeler à la raison les policiers. Elle disait désespérée « Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Vous ne pouvez pas l’emmener, calmez vous ! »
Le policier de couleur lui a répondu : « Ferme la toi ! Rentre dans la voiture ! »

 

Je lui ai demandé qu’il lui parle autrement, que nous n’étions pas des voyous. J’ai dit aux policiers qu’ils n’avaient pas le droit de laisser seule Sophie en pleine nuit sur le bord de la route, qu’elle n’avait pas son permis.
Je me suis dégagé et me suis précipité sur le siège du côté passager de ma voiture en décrétant que je ne laisserai pas Sophie seule.
Les policiers m’ont fait sortir de force et m’ont traîné jusqu’à l’arrière de leur voiture côté droit. J’ai gardé ma jambe droite à l’extérieur du véhicule.
Un des policiers m’a tordu la jambe et j’ai senti un claquement au niveau de mon genou.
J’ai crié en vain «  vous allez me casser la jambe ».

 

Sophie a tenté de s’approcher de moi. Un des policiers (Pierre DUCELLIER) s’est retournée vers elle et l’a jetée brutalement au sol.
Sophie est tombée, jai eu peur qu’elle se soit cognée la tête sur un plot que j’avais aperçu sur le trottoir. Je l’ai entendu pleurer.
Je reconnais à ce moment avoir traité les policiers de misérables, de lâches et de voyous.
J’ai dit : « j’ai bientôt 50 ans et je n’ai jamais vu çà ! »
Le policier moustachu m’a répondu : « Il y a 60 ans je t’aurai fait la peau ! » tout en me coinçant la jambe entre la portière et le bas de caisse du véhicule.
J’ai rétorqué : « c’est des propos de fascho, il y a 60 ans c’est mon père qui se serait occupé de toi ! »

 

Le policier de couleur est rentré sur ma gauche dans la voiture et m’a donné un grand coup dans le bas du ventre.
J’ai vu Sophie se relever en pleurs, elle s’est mise à crier « Au secours ! ». j’en ai fait de même, mais le policier à ma gauche m’a étranglé pour me faire taire.
Comme Sophie criait fort, le policier qui m’étranglait est sorti en hurlant « ferme ta bouche ! ferme la !»
J’ai vu que Sophie avait peur et que j’étais dans l’incapacité de lui venir en aide face à des voyous, en uniformes certes mais des voyous tout de même. C’est la première fois de ma vie de citoyen que je n’ai pas pu porter assistance à une personne en danger.  

 

Elle a été menottée de manière très musclée par le même policier qui m’avait frappé au ventre, elle criait en pleurant : « ne me serrez pas si fort, vous me faîtes mal ! »
J’étais hors de moi de ne pouvoir lui venir en aide.
Je les ai traités de lâches, j’ai voulu sortir et ai réussi à détacher la ceinture de sécurité malgré les menottes.
Le policier moustachu m’a à nouveau coincé la jambe entre la portière et le bas de caisse du véhicule pour m’empêcher de sortir. Il a réitéré ses menaces en déclarant : « tu as de la chance que je sois en uniforme, sinon … ».

 

Des voitures de police sont arrivées, Sophie a été emmenée et je l’entendais supplier en pleurant : « Ne le laissez pas seul avec ce policier (en désignant celui qui l’avait brutalisée), il est violent, c’est une brute, je porterai plainte ! ».

 

Dans la voiture me conduisant au commissariat, les policiers ont continué à m’insulter et à me tutoyer. J’ai dit au policier de couleur qu’il devait être malade pour être aussi violent.

 

Arrivé au commissariat, j’ai été malmené par le même policier. Tout en me poussant vers la salle du commissariat, il me serrait volontairement les menottes en les tournant ce qui était extrêmement douloureux . Les policiers m’ont jeté sur le banc à côté de Sophie et m’y ont attaché. J’ai vu Sophie en larmes, angoissée, j’étais très inquiet pour elle, je la sais fragile.
J’ai demandé que l’on me desserre les menottes qui me faisaient souffrir et ai réclamé que l’on fasse appel à un médecin.
La seule réponse a été des sarcasmes des policiers qui riaient entre eux en nous regardant avec mépris.
Sophie pleurait, je n’ai pas supporté ces humiliations et ai exigé qu’on nous manifeste plus de respect.

 

Un policier m’a répondu « ferme la ! »
Je lui ai rétorqué qu’il n’avait le droit de nous tutoyer ainsi et ai exigé d’être emmené à l’hôpital pour subir un examen. Il est sorti de derrière le guichet, s’est jeté sur moi pour me serrer la gorge pendant que deux autres se sont affairés à pousser Sophie pour l’emmener plus loin.
J’entendais crier Sophie pour qu’on appelle un médecin en disant que j’avais des problèmes cardiaques.
J’étais très en colère, j’avais très peur et je les ai insulté en les traitant de « lâches ».

 

Je suis resté assis sur le banc et me suis calmé. Un jeune homme menotté était assis à ma droite. D’où j’étais je ne pouvais voir Sophie mais l’entendais pleurer en demandant un avocat.

 

Un des 3 policiers qui m’a interpellé sur la route m’a demandé si je voulais me soumettre à l’éthylomètre. Je lui ai dit « oui mais détachez moi ! ». Il m’a reposé la même question, j’ai à nouveau dit : « oui mais comment voulez-vous que je le fasse alors que je suis attaché ». Il m’a regardé, j’ai cru qu’il allait me détacher, mais est parti sans rien dire. J’ai compris qu’il n’avait pas l’intention de me soumettre à l’éthylomètre qui se trouvait derrière le comptoir puisqu’il refusait de me détacher.

 

Un agent de police en civil est entré en conduisant un homme menotté. Il m’a regardé avec mépris et m’a dit « Pousse toi ! ». J’ai répondu : « je ne peux pas bouger, j’ai mal partout et je suis attaché ».
Il s’est approché de moi, m’a regardé avec dégoût, il avait une mauvaise haleine. Il m’a donné un grand coup de poing au ventre. La personne à ma droite n’était plus là, ce qui m’a permis de me glisser au bord du banc pour éviter les autres coups. J’ai pu me lever malgré la menotte à mon poignet droit. A ce moment, j’étais très en colère. J’entendais toujours Sophie crié sans savoir ce qu’il lui arrivait.
D’autres policiers ont retenu l’agent en civil. Un policier m’a fait un croche-pied et je suis tombé par terre.
Ils m’ont à nouveau frappé, m’ont tordu le bras gauche, j’ai senti un claquement et une douleur vive à l’épaule. J’ai dit qu’ils m’avaient esquinté, qu’ils devaient m’emmener à l’hôpital. Je voyais les autres policiers rire derrière le comptoir.
Une policière m’a pris en photo après que je me sois relevé, ce qui m’a mis en colère.
Je me suis retrouvé plaquer violemment sur le banc et ai été traîné brutalement dans une cellule. Une odeur insoutenable se dégageait des toilettes souillées d’excréments. J’ai été fouillé par plusieurs agents qui me secouaient et me frappaient. L’un d’entre eux m’a plaqué la tête contre la litière en béton. Je voyais le « WC turc ».
Ils sont sortis de la cellule après m’avoir enfin démenotté. Je voulais qu’on me laisse tranquille, je me suis évanoui, j’avais envie de mourir.
J’ai été réveillé par le froid et les douleurs.
Alors que je somnolais, une femme policier est entrée dans la cellule. Elle m’a dit qu’elle était venue voir si j’étais apte à rester en garde à vue.
Je lui ai dit que personne ne pouvait être apte à être retenu dans un lieu aussi sale en lui montrant les toilettes et les excréments sur les murs.
Elle m’a répondu : « ce sont les moyens de la France ! Ma question est par rapport à votre santé physique».
Je lui ai dit « vous n’êtes ni  médecin, ni psychiatre pour juger de ma santé, je souhaite être présenté à des personnes compétentes en la matière, hospitalisez moi !»
Elle m’a demandé si je voulais un avocat, je lui ai répondu que oui que je souhaitais le même que Sophie. Elle m’a répondu : « vous lui faites confiance ? » en souriant.
Je lui ai répondu « bien entendu ».

 

Un policier est venu me chercher pour me faire signer un document. N’ayant pas mes lunettes, je lui ai dit que je ne pouvais pas signer. Il a insisté en précisant qu’il s’agissait d’une simple formalité, j’ai répliqué que je ne faisais pas confiance à des gens m’ayant agressé et ai demandé à ce que l’on me ramène dans la cellule.

 

L’agent de police est entré dans la cellule pour me faire signer un papier prétendant que je refusais de me soumettre à l’éthylomètre, j’ai précisé que je n’avais pas mes lunettes et que je voulais être présenté à un médecin pour une prise de sang. Il m’a répondu qu’il était de toute façon trop tard, qu’on ne verrait plus rien. Il m’a dit qu’il pouvait me lire le procès-verbal, ce qu’il a fait. Je lui ai demandé d’ajouter que je n’avais pas refusé mais réclamé qu’on me détache. Il m’a répondu qu’il aurait dû de toute façon me détacher pour que je souffle dans l’appareil en insistant pour que je signe. Je lui ai demandé pourquoi il ne l’avait pas fait plus tôt, il ne m’a pas répondu.
J’ai à mon tour réclamé qu’il modifie sa version, il est sorti et est revenu avec une version modifiée qu’il m’a lue, j’ai signé sans avoir pu relire n’ayant pas mes lunettes.

 

J’ai attendu longtemps dans la cellule. Dans la nuit, mon avocat, Maître Vincent MERRIEN, est passé. Il a pu constater mon état. Je lui ai demandé d’avertir mes proches, il m’a rassuré sur l’état de Sophie en me disant qu’elle était courageuse, mais qu’elle n’aurait pas du dire qu’elle porterait plainte et qu’elle était juriste au Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples.
Après sa visite, j’ai essayé d’adopter un profil bas.
J’ai été conduit à l’hôpital pour être présenté à un médecin qui ne m’a pas ausculté. Je pensais au moins qu’il m’aurait fait une prise de sang.

 

De retour au commissariat, on m’a conduit dans ma cellule où j’ai attendu longtemps dans le froid et les odeurs d’excréments. On est venu me chercher pour m’auditionner, menotté dans le dos, l’agent me poussait en serrant les menottes. J’avais du mal à marcher : mon genou et mes poignets me faisaient souffrir.
Lors de l’audition, les policiers avaient du mal à comprendre ce qu’il s’était passé. Ils ont essayé de me faire avouer que j’étais ivre, ce que j’ai nié.
Ils ont m’accusé d’avoir tenu des injures qui ne font pas partie de mon vocabulaire. J’ai reconnu avoir proféré certaines injures mais ai précisé que c’était en réplique à celles tenues par les policiers qui m’avaient frappé.
Au moment de signer, je leur ai dit que je n’avais pas mes lunettes. Ils sont allés les chercher, je me suis aperçu qu’un verre était tombé . J’ai essayé le maintenir avec la main droite, la gauche étant menottée à la chaise. Je ne pouvais pas signer et tenir mes lunettes. Je n’ai pas pu relire ma déposition, mais je l’ai signé après que l’agent me l’ait lue.
Mes facultés d’écoute étaient réduites : je souffrais à l’épaule, au genou, aux poignets étais aphone, choqué et épuisé.  

 

Lorsque l’on m’a reconduit dans la cellule, un agent m’a demandé de me déshabiller.
Je lui ai dit que ses collègues n’avaient pas agi de la sorte. Il m’a dit qu’ils n’avaient pas respecté la procédure. Je me suis senti à nouveau humilié.
J’ai attendu à nouveau de longues heures avant d’être auditionné par les mêmes agents : j’avais du mal à parler ayant très mal à la gorge. Je n’avais plus de notion du temps, ma cellule étant privée de la lumière du jour.
Les conditions d’audition ont été similaires. Je ne me souviens plus de ce que j’ai signé.

 

Nous avons été présentés dans la soirée aux 3 policiers nous ayant agressés. C’est la première fois que je revoyais Sophie depuis notre arrestation. Le commissaire nous a dit que nous ne pouvions pas nous parler directement. Les 3 policiers eux discutaient à voix basse entre eux en riant tout en lisant un document, je pense qu’il s’agissait de nos dépositions. J’ai eu le sentiment que cette confrontation était partiale.
Le policier consignant nos dépositions tutoyait ses 3 collègues et ne nous a pas permis de nous exprimer librement.
Pour ma part, à aucun moment je n’ai pu donner ma version des faits survenus lors de mon interpellation.

 

Plus tard, nous avons été emmenés au dépôt du palais de justice.
Dans la matinée, j’ai été présenté à Madame le Substitut au Procureur. Elle m’a dit « excusez moi mais j’ai une vingtaine de dossiers et vais être obligée d’aller vite ».
Là encore je n’ai pas eu la possibilité d’exposer librement ma version des faits et des agressions subies.
J’ai vu par la suite une avocate commise d’office.

 

Après plusieurs heures d’attente, on est venu me chercher. J’ai été menotté avec Sophie et conduit dans la salle d’audience. Nous avons obtenu le report de l’audience et avons été relâchés.

 

Paris, le 5 mai 2004

 

(1) Ce n’est que plus tard qu’elle m’a avouée avoir fait pipi de peur, condition dans laquelle on l’a laissée toute la période de garde à vue, ainsi qu’au dépôt du palais de justice jusqu’à notre mise en liberté.

 

(2) J’ai appris par la suite de la bouche d’un policier lors de mon audition que c’était des méthodes apprises lors de leur formation pour faire avancer les prévenus.

 

(3) Ce sont des lunettes neuves à verres progressifs.


Message édité par Marc le 14-05-2018 à 21:48:33
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Marsh Posté le 13-05-2004 à 16:51:04   

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 16:51:53    

Vous en pensez quoi ?

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 16:53:02    

NINOH a écrit :

Vous en pensez quoi ?


 
j'en pense que j'aimerais bien avoir le rapport des policiers qui ont proceder a l'arrestation, parsque les jugement sur le temoignage d'une seule partie  :sarcastic:


Message édité par Hellfire le 13-05-2004 à 16:53:14

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Why do black people only have nightmares? Because we shot the last one that had a dream
Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 16:55:23    

Hellfire a écrit :

j'en pense que j'aimerais bien avoir le rapport des policiers qui ont proceder a l'arrestation, parsque les jugement sur le temoignage d'une seule partie  :sarcastic:


Si je les avais je te les fournirais, mais je doute qu'ils publient leur version des faits.
D'autre part, il ne s'agit pas ici d'un jugement (HFR n'est pas un tribunal), mais d'un témoignage.

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 16:57:08    

:D, On me fait un truc comme ça...

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 16:57:36    

NINOH a écrit :

Si je les avais je te les fournirais, mais je doute qu'ils publient leur version des faits.
D'autre part, il ne s'agit pas ici d'un jugement (HFR n'est pas un tribunal), mais d'un témoignage.


 
pourquoi tu demande ce qu'on en pense alors, si ce n'est pour avoir un jugement, voir un beau lynchage de "ces violences policieres" que tu decrit sans autre preuves que le temoignage on ne peut plus subjectif de la personne arretée ?


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Marsh Posté le 13-05-2004 à 16:58:47    

Hellfire a écrit :

pourquoi tu demande ce qu'on en pense alors, si ce n'est pour avoir un jugement, voir un beau lynchage de "ces violences policieres" que tu decrit sans autre preuves que le temoignage on ne peut plus subjectif de la personne arretée ?


Je demande votre opinion de citoyens. De toutes façons vous n'êtes pas des juges... :sarcastic:


Message édité par NINOH le 13-05-2004 à 16:59:06
Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:00:05    

NINOH a écrit :

Je demande votre opinion de citoyen. De toutes façons vous n'êtes pas es juges... :sarcastic:


 
et bien desolé, mais mon opinion je la forge quant j'ai tout les elements en main et pas quant on me propose un version forcement biaisé car vu uniquement du coté d'une des parties impiquées.


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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:01:07    

Hellfire a écrit :

et bien desolé, mais mon opinion je la forge quant j'ai tout les elements en main et pas quant on me propose un version forcement biaisé car vu uniquement du coté d'une des parties impiquées.


d'un autre coté...quel interet d'inventer une histoire pareille... [:spamafote]

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:01:51    

Citation :

Vous en pensez quoi ?


 
si il s'avère que le témoignage est vrai , j'éspère bien que ca va retomber bien fort sur ces policiers ...  
maintenant va savoir ce qui c'est réellement passer ...

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:01:51   

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:01:59    

pn2 a écrit :

d'un autre coté...quel interet d'inventer une histoire pareille... [:spamafote]


 
couvrir une reel rebelion et agression envers les agents afin de passer pour une victime ?


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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:02:19    

Ce qu'on te dit, c'est qu'on ne peut pas avoir d'opinion sur un texte "unilatéral"...
 

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:02:30    

Hellfire a écrit :

et bien desolé, mais mon opinion je la forge quant j'ai tout les elements en main et pas quant on me propose un version forcement biaisé car vu uniquement du coté d'une des parties impiquées.


Et comment veux-tu que j'obtienne le témoignage des policiers ???
 
Faut-il ne jamais parler des violences policières (qui ne cessent d'agmenter) sous prétexte qu'on n'a pas le témoignage des policiers ?
C'est un comble !

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:03:27    

c'est pas la première fois ni sans doute la dernière.
ce genre de gros cons en uniforme qui croit qu'être assermentés ca donne tous les pouvoirs méritent l'exclusion totale de la société. être policier c'est pas juste avoir des droits supplémentaires, c'est surtout être écrasé de devoirs envers la nation, bien plus que les citoyens 'lambda'.
 
jme pose une question au vue de l'histoire : les policiers ils sont pas obligés de préciser 'pourquoi' ils t'arretent ?
 
bon sinon on pourrait aussi penser que ce monsieur avait du (dans le cadre de sa position au mrap) vexer des gens dans le milieu.

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:04:18    

C'est quoi le MRAP?


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If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:04:31    

NINOH a écrit :

Et comment veux-tu que j'obtienne le témoignage des policiers ???
 
Faut-il ne jamais parler des violences policières (qui ne cessent d'agmenter) sous prétexte qu'on n'a pas le témoignage des policiers ?
C'est un comble !


 
ah, etrange, t'es capable d'avoir un super long temoignage des la "victime" des "violences" policieres, mais le compte rendu public de l'audition et le rapport publique de la patrouille, impossible de mettre la main dessus ?


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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:05:15    

Hellfire a écrit :

et bien desolé, mais mon opinion je la forge quant j'ai tout les elements en main et pas quant on me propose un version forcement biaisé car vu uniquement du coté d'une des parties impiquées.


on te demande juste d'admettre que ca s'est passé comme ca et de commenter. et sache que ce genre de chose, ben ca arrive, et oui monsieur y a des bouffons même dans la police

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:05:32    

Si ça vous intéresse, j'ai aussi le témoignage de sa compagne, elle aussi juriste au Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples.

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:05:37    

:lol: mais c quoi ce topic serieux ... moi aussi je peux raconter ce que je veux, jai des doutes sur la facon dont il a repondu aux policiers deja ... parceque rien que dans son recit c limite me fait pas chier alors j'aurais bien voulu voir réellement et aussi pas une fois ils parlent des raisons de l'arrestation jai jamais vu une voiture de flic poursuivre un mec pour un simple controle de papiers

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:05:49    

J'en pense que j'aimerais bien avoir le récit d'une jeune femme violée par trois racailles un soir en RP. Pas pour excuser, juste pour pas donner dans l'éternelle univocité sophiste des méchants flics et des gentils voyous.

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:06:00    

NINOH a écrit :

Si ça vous intéresse, j'ai aussi le témoignage de sa compagne, elle aussi juriste au Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples.

:heink:  [:moazaaa] c bon jai compris


Message édité par Zangalou le 13-05-2004 à 17:06:17
Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:07:09    

Galeenet a écrit :

J'en pense que j'aimerais bien avoir le récit d'une jeune femme violée par trois racailles un soir en RP. Pas pour excuser, juste pour pas donner dans l'éternelle univocité sophiste des méchants flics et des gentils voyous.


..... constructif ca

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:07:10    

Il manque une version. Et on voudrait jeter le discrédit sur la police qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
 
Cela dit, si ça c'est passé comme ça, je pense que tout le monde est d'accord pour dire que ce n'est pas tolérable [:spamafote]

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:07:11    

Hellfire a écrit :

ah, etrange, t'es capable d'avoir un super long temoignage des la "victime" des "violences" policieres, mais le compte rendu public de l'audition et le rapport publique de la patrouille, impossible de mettre la main dessus ?


Où as-tu vu que les rapports de patrouille et d'auditions sont rendus publics ?
Si tu sais où les trouver, tu n'as qu'à les poster...

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:07:17    

ese-aSH a écrit :

on te demande juste d'admettre que ca s'est passé comme ca et de commenter. et sache que ce genre de chose, ben ca arrive, et oui monsieur y a des bouffons même dans la police


 
non, desolé, j'admet ni les recit de pseudo victimes, ni les recits de saint policier, une sale habitude de pas croire que soit tout est blanc, soit tout est noir.


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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:08:48    

NINOH a écrit :

Si ça vous intéresse, j'ai aussi le témoignage de sa compagne, elle aussi juriste au Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples.

Ah... je vois... de sales gauchistes activistes, probablement révolutionaires, fomentant certainement en permanence de vils plans visant à déstabiliser la république. :o


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Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:09:02    

NINOH a écrit :

Où as-tu vu que les rapports de patrouille et d'auditions sont rendus publics ?
Si tu sais où les trouver, tu n'as qu'à les poster...


 
bon, je te laisse troller, j'ai un peu autre chose a foutre que montrer l'unilateralité de ta demarche, si tu veux te faire un flic, tu prend la premiere patrouille que tu croise, tu les insulte copieusement, et ensuite toi aussi tu sera un beau martyr.


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Why do black people only have nightmares? Because we shot the last one that had a dream
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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:09:21    

Hellfire a écrit :

non, desolé, j'admet ni les recit de pseudo victimes, ni les recits de saint policier, une sale habitude de pas croire que soit tout est blanc, soit tout est noir.


mais jtai pas dit de croire, cela dit note que tu as malgré tout porteer un jugement sur la chose en disant : je ne crois pas a ce temoignage.
tout est pas noir tout est pas blanc bien sur et j'ai jamais crié fuck la police, ce qui n'enleve rien au fait que certains policiers se conduisent parfois d'une manière inadmissibles

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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:09:28    

Galeenet a écrit :

J'en pense que j'aimerais bien avoir le récit d'une jeune femme violée par trois racailles un soir en RP. Pas pour excuser, juste pour pas donner dans l'éternelle univocité sophiste des méchants flics et des gentils voyous.


Et le récit d'une femme violée par des policiers dans un commissariat, ça t'intéresserais aussi ?

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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:09:42    

Zangalou a écrit :

:heink:  [:moazaaa] c bon jai compris


Tu as compris quoi ?

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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:10:23    

rien que pour te prouver la connerie de ton truc ... hein deja l'histoire sos racisme et tout, crois tu qu'a 1h du mat il ai pu reconnaitre la couleur de peau d'un mec en pleine nuit ? ta deja conduit de nuit pour dire ca ...

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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:10:31    

NINOH a écrit :

Tu as compris quoi ?

ce que mrap voulait dire... il t avait demande un peu plus haut xD

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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:10:51    

NINOH a écrit :

Tu as compris quoi ?

jai compris en gros les policiers sont des racistes nous on a rien fait blablabla ...

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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:11:08    

Bah en tant que citoyen, s'il s'avere que ces faits sont vrais, ça va foutre un grand coup à la Police encore une fois.
De toute façon, je n'aime pas la police. Ils trouvent du shit sur toi, ils te le prennent et en profites pour te mettre des baffes vu que tu n'es pas en position de dire quoique ce soit (vécu par un pote).
 
Mais bref, y a des brebis galeuses partout. La vérité sur cette affaire va sortir, et quand nous la connaitrons on pourra blamer ceux qui sont à blamer.

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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:11:20    

ese-aSH a écrit :

ce que mrap voulait dire... il t avait demande un peu plus haut xD


Ça je sais, mais c'est le fait que ça le fasse rire que je ne suis pas sûr de comprendre.


Message édité par NINOH le 31-10-2004 à 19:47:49
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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:12:02    

Citation :

jai compris en gros les policiers sont des racistes nous on a rien fait blablabla ...


 
d'un autre coté ils sont peut-être tout a fait honnête aussi non ?

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:12:29    

non ce qui m'emmerde c que pour toi c encore une question de couleur de peau et c nimporte quoi

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:13:10    

Galeenet a écrit :

J'en pense que j'aimerais bien avoir le récit d'une jeune femme violée par trois racailles un soir en RP. Pas pour excuser, juste pour pas donner dans l'éternelle univocité sophiste des méchants flics et des gentils voyous.


Huhuhu... [:jofission]Nier qu'il existe des violences policières est vraiment se voiler la face.
Et en parler n'est pas jeter l'opprobe sur toute la profession, ni prétendre que les voyous sont gentils.
Comme dans tous les corps de métiers il y a probablement de sacrés connards, qui abusent peut être de leur position.
 
Et ensuite ça veut donner des leçons [:kiki]


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If I could start again, a million miles away, I would keep myself, I would find a way... "Loreleï's dead ; Heaven is about to fuzz."
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Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:13:37    

Citation :

non ce qui m'emmerde c que pour toi c encore une question de couleur de peau et c nimporte quoi


 
c'étais une réponse pour moi ?  :heink:

Reply

Marsh Posté le 13-05-2004 à 17:13:44    

qoop a écrit :

Citation :

jai compris en gros les policiers sont des racistes nous on a rien fait blablabla ...


 
d'un autre coté ils sont peut-être tout a fait honnête aussi non ?

ouais mais jy crois pas du tout, comme je te dis la police ne se fait pas chier a courser quelqu'un a 1h du mat pour un simple controle de papier ... donc yavait surement autre chose derriere et si c le cas je crois pas que le mec le dirait dans son discours

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Marsh Posté le    

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