Millar, de retour au Tour de France 2006
 
Dans une interview accordée au journal The Times, David Millar a évoqué son retour en juillet prochain sur le Tour de France. Le Brittanique, qui a été suspendu durant deux ans, pourra recourir le 23 juin 2006 et a conclu un accord avec la formation Saunier Duval pour pouvoir participer au Tour de France 2006.
 
Après sa suspension, Millar a quitté la France et s'est rendu à Hayfield. Il a arrêté de rouler durant plusieurs mois avant de remonter sur le vélo l'été dernier. "Je suis resté un long moment sans vélo mais l'été dernier, j'ai recommencé à rouler." a-t-il expliqué au Times. "J'adore ça maintenant et pendant un mois, je me sentais poussé des ailes."
 
Millar espère revenir à un très bon niveau et explique aussi qu'il a déjà assez payé. "J'ai tout perdu et j'ai été puni mais quel punition ! J'ai payé un gros prix pour mes erreurs par rapport à d'autres coureurs."
 
Le Brittanique explique aussi que l'UCI doit faire plus de contrôles. "L'UCI doit aussi insister sur les contrôle en-dehors des compétitions." a-t-il aussi insisté. "Les contrôles inopinés sont la seule manière d'arrêter le dopage."
 
"Il serait intéressant de faire ces contrôles inopinés aux favoris du Tour." rajoute-t-il. "Le cyclisme a besoin de ce genre de contrôles, tout comme le sport en général. Il est de la responsabilité de l'UCI de faire cela."

Interdiction d'avoir des demi--étapes sur le Giro
 
L'UCI a refusé la dérogation demandée par les organisateurs du Giro d'Italia pour proposer deux demi-étapes lors de la dernière journée de l'épreuve. Le conseil de l'UCI Pro Tour avait déjà annoncé ce refus avant la présentation du Tour 2006 qui s'est déroulée ce samedi.
 
Deux demi-étapes étaient en effet prévues le dernier jour avec un contre-la-montre en côte de 11 km et une course en ligne de 116 km jusqu'à Milan, comme chaque année. Les équipes et coureurs pros s'étaient déjà opposé à ses demi-étapes le dernier jour.
 
Le Tour du Pays Basque, qui fait aussi partie de l'UCI Pro Tour et qui proposait chaque année deux demi-étapes en fin d'épreuve, devra également se plier à cette décision du conseil de l'UCI Pro Tour.
 
 
Source : AFP

Heras demande la nullité de son contrôle
 
Lors d'une conférence de presse à Madrid, José Maria Buxeda, l'avocat de Roberto Heras, a annoncé qu'il souhaiterait la nullité du contrôle anti-dopage, mettant en cause son client, suite à l'impossibilité de détecter la présence d'EPO dans l'échantillon B, ce qui a obligé le directeur du Laboratoire du Conseil Supérieur des Sports (CSD) d'annoncer le résultat dans deux jours.
 
Me Bixeda dit que sa décision est érronée et enverra un document auprés du CSD et à l'UCI pour suspendre le processus. Si cette demande ne serait pas satisfaite, il n'interdit pas d'aller en justice, tout simplement.
 
Me Bixeda a aussi expliqué que les vérifications par image de présence d'EPO dans l'échantillon B d'Heras manquaient de clarté. Francisco Rodriguez, directeur du CSD, a donc pris la décision de recommencer l'analyse dés demain et de donner le résultat ce vendredi aux environs de midi.
 
L'avocat d'Heras indique aussi que "ce qui s'est passé aujourd'hui peut paraître surprenant mais ça ne l'est pas. Cela prouve justement que la méthode utilisée pour détecter des traces d'EPO n'est pas très fiable et devrait être remise en question." Me Buxeda se demande ainsi quelles garanties offrira cette nouvelle analyse vu ce qui s'est produit aujourd'hui.
 
Evidemment, avant l'intervention de son avocat, Heras a réitéré le fait qu'il était innocent et qu'il ne s'était jamais dopé et que "ce serait du suicide" de faire cela à l'avant-derniere étape de la Vuelta, là où son contrôle fut positif. Heras a aussi remercié sa famille, les médias et ses fans mais aussi les habitants de sa ville natale, Bejar.
 
 
Source : Todociclismo