Qu’est-ce que le « Projet censuré » ?

Qu’est-ce que le « Projet censuré » ? - Politique - Discussions

Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:49:01    

EDIT : l'article était trop long surtout avec les fanatiques du quote.
un extrait de l'article qui résume ce dont il s'agit.
           "Le Projet Censuré publie tous les ans un livre d’environ 500 pages qui aborde des thèmes de la plus haute importance à l’échelle mondiale, ceux-là même que les pouvoirs impériaux entendent soustraire à l’attention de l’immense public consommateur d’informations. Si une nouvelle ne paraît pas dans les grands médias des Etats-Unis, on ne la trouvera pas non plus dans le système mondial de l’information contrôlé par les transnationales de l’information qui répondent aux intérêts de Washington et de ses alliés. De grands quotidiens comme The New York Times et The Washington Post, des stations de radio comme Clear Channel Communications, et de télévision comme CNN et Fox News, ainsi que les principales agences de presse, forment une toile médiatique universelle qui a le pouvoir de décider de quelles banalités doit être informée la population de la planète et des faits cruciaux qu’elle doit ignorer.
           Les nouvelles que les grands groupes médiatiques des Etats-Unis ont décidé d’escamoter sont aussi dissimulées aux citoyens du monde, ne serait-ce que par l’omission choisie par les grands monopoles de la presse et de la télévision qui exercent le contrôle de l’information à travers le monde. Ce qui n’a pas pu sortir sur CNN ou d’autres grandes chaînes d’information ne sortira pas sur les chaînes des autres pays, y compris celles de notre tiers monde ; c’est pourquoi la censure et la désinformation atteignent, pour des motifs différents, des pays comme Cuba, le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur et bien d’autres qui souhaiteraient sans nulle doute accéder à ces informations mais n’ont pas le moyen de les connaître ni de les recevoir tant qu’elles ne sont pas fournies par les systèmes mondiaux d’information."
 
Problème source en anglais, centré sur médias us et site peu développé.
Pour lire l'article en entier ici
 
 
 

Message cité 5 fois
Message édité par goodkarma le 11-02-2010 à 06:23:54
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Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:49:01   

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Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:51:38    

La Garbure
 
La garbure (de l'occitan gascon garbura) est une soupe au chou avec morceaux de légumes, traditionnelle de la cuisine gasconne dans le sud-ouest de la France. Elle est d'origine Béarnaise. C'est un plat qui rappelle la potée. On l'accompagnera d'un vin charpenté de la région comme le Madiran AOC.
 
La garbure était l'aliment quotidien des paysans gascons. Elle variait d'une maison à l'autre et suivant le rythme de saisons, avec les ressources du potager et du saloir. Le principe de sa recette consiste à faire cuire longuement un assortiment de légumes et de viandes en général confites.
 
Côté légumes, tout est possible. Ils doivent être nombreux. On parle d'une gerbe (garbɵ) : le chou vert accompagné du haricot-maïs (dit haricot tarbais, cependant les puristes préféreront le « haricot maïs du Béarn ») frais ou sec, de fèves, de mange-tout, de pommes de terre, de navets, de gros pois, d'oignons, parfois de carottes, de raves et même de laitues, de châtaignes, d'orties voire de bourrache.
 
Quant aux viandes, on y trouve évidemment la cuisse de canard, confite dans sa graisse, qui apporte une saveur inestimable. Mais une carcasse, quelques abattis d'anatidé, un jarret de porc séché, le trognon d'un gros jambon (le camalhoû) ou un morceau du cou de cochon, du saucisson, des gésiers, des côtes sèches (les coustoûs) ne gâtent en rien l'ensemble.
 
Servie en potage ou en plat de résistance la garbure peut être adaptée aux besoins de chacun. Sa dégustation peut se terminer par le traditionnel chabrot.
Article détaillé : Cuisine gasconne.
Article détaillé : Cuisine ariégeoise.
 
Il existe bien des manières de préparer la garbure. On trouvera sur Wikibooks une recette simple (avec carottes). On peut sans peur de trahir l'esprit du plat y ajouter, par exemple, du navet.
Événement lié à la garbure  
 
Le premier week-end de septembre est organisé la Garburade à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) qui est un concours au cours duquel s'affrontent plusieurs cuisiniers pour élaborer la meilleure garbure.
 
Le lundi des fêtes de Ger (dernier week-end de juillet), une garbure géante est organisée par les jeunes et des anciens du village. Cette manifestation attire plus de 1500 convives pour déguster ce plat et festoyer au son des bandas qui animent la soirée.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 10-02-2010 à 01:52:28
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Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:53:45    

Cool, un topic C/C [:witzard:1]


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"About your cat Mr. Schrödinger : I have good news and bad news"
Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:54:16    

m'en fous t'as lu

Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:55:41    

Que tu crois [:hahaguy]


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"About your cat Mr. Schrödinger : I have good news and bad news"
Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:56:18    

IWH par cette heure tardive

Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:56:32    

goodkarma a écrit :

m'en fous t'as lu


Moui' bien sûr. [:petrus75]


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L'histoire de ma vie. | Remember those posters that said, "Today is the first day of the rest of your life" ? Well, that's true of every day but one - the day you die.
Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:57:40    

Je tiens à ajouter à mon étude détaillée que la garbure fait péter, grave !

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Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:59:25    

Donc à déconseiller dans le cadre d'une soirée romantique comme la st valentin qui pointe son nez ou dans le cadre d'un "projet censuré" haha

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Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:59:38    

goodkarma a écrit :

Les nouvelles les plus importantes censurées par les multinationales de presse aux Etats-Unis
Qu’est-ce que le « Projet censuré » ?  
par Ernesto Carmona*
 
Le Réseau Voltaire débute la publication en feuilleton d’articles primés aux Etats-Unis par le centre d’études de l’Université Sonora State (Californie), « Projet censuré ». Notre collaborateur Ernesto Carmona, secrétaire exécutif de la Commission d’enquête de la Fédération latino-américaine des journalistes (FELAP) sur les attentats commis contre des journalistes, présente ici le sens et l’importance de cette recherche.
 
Pour mieux comprendre comment est né et s’est développé le « Projet censuré » aux Etats-Unis, il faut remonter un peu en arrière, plus exactement aux temps du fameux scandale du Watergate, qui a abouti à la démission forcée du président Richard Nixon, en 1974. Cet épisode largement controversé a conduit de nombreux citoyens états-uniens à soupçonner que l’information véridique leur était cachée. Le professeur Carl Jensen, de l’université Sonora State (Californie) fut alors un des champions de l’incrédulité. Il mobilisa ses connaissances de sociologue pour enquêter pour son compte sur les réalités qui avaient donné lieu au scandale du Watergate. Tout indiquait que le gouvernement républicain avait dirigé une opération d’espionnage contre le siège du Parti démocrate, au Centre d’affaire du Watergate, à Washington D.C.
 
Tout comme le président du Guatemala a découvert tout récemment que sa maison et ses bureaux étaient surveillés à l’aide de micros et de caméras cachés, les démocrates de Washington découvrirent que cinq « plombiers » en apparence innocents étaient des espions au service de Nixon et de la Maison-Blanche. Ils n’avaient posé que des micros parce que les caméras vidéo miniaturisées n’avaient pas encore été inventées.
 
Le 30 avril 1973, le président Nixon reconnut la responsabilité partielle du gouvernement et destitua les fonctionnaires les plus compromis, mais l’année suivante, le 9 août 1974, il dut abandonner la présidence. Pourtant, malgré l’ampleur du scandale et l’avalanche de best-sellers publiés alors, les grands médias ont continué de jeter un voile pudique sur les nombreuses informations qu’ils détenaient.
 
 
Carl Jensen, professeur émérite de sociologie des médias à l’université Sonora State de Californie, fondateur de « Projet censuré » Nombreux étaient les Etats-uniens qui soupçonnaient la grande presse commerciale de ne pas dire toute la vérité. A l’époque, le chercheur universitaire Carl Jensen se mit à travailler, avec un petit groupe d’étudiants et de professeurs de la faculté de sociologie de son université sur les nouvelles les plus significatives que la « grande presse » [1] avait cachées aux citoyens de la nation.
 
C’est ainsi qu’est né le Projet Censuré, dont le premier rapport a été rendu public en 1976. A ce jour, une équipe d’étudiants et de chercheurs continue de s’acquitter de cette tâche titanesque et importante, mue par la conviction que la société civile doit être informée de ce que lui cache la grande presse commerciale, au nom d’intérêts déterminés. Plus récemment, le Projet Censuré a choisi de faire appel à la coopération de citoyens anonymes qui participent, chaque année, à la sélection, parmi plusieurs centaines de « grandes nouvelles censurées », des vingt-cinq articles journalistiques les plus révélateurs. Jensen a pris sa retraite, mais il fait encore partie du jury de sélection. Le projet est aujourd’hui dirigé par le sociologue Peter Phillips.
 
Le Projet Censuré est lui aussi… censuré
 
Peter Phillips, professeur de sociologie des médias à l’université Sonora State de Californie, actuel directeur du « Projet censuré ». Le Projet Censuré publie tous les ans un livre d’environ 500 pages qui aborde des thèmes de la plus haute importance à l’échelle mondiale, ceux-là même que les pouvoirs impériaux entendent soustraire à l’attention de l’immense public consommateur d’informations. Si une nouvelle ne paraît pas dans les grands médias des Etats-Unis, on ne la trouvera pas non plus dans le système mondial de l’information contrôlé par les transnationales de l’information qui répondent aux intérêts de Washington et de ses alliés. De grands quotidiens comme The New York Times et The Washington Post, des stations de radio comme Clear Channel Communications, et de télévision comme CNN et Fox News, ainsi que les principales agences de presse, forment une toile médiatique universelle qui a le pouvoir de décider de quelles banalités doit être informée la population de la planète et des faits cruciaux qu’elle doit ignorer.
 
Les nouvelles que les grands groupes médiatiques des Etats-Unis ont décidé d’escamoter sont aussi dissimulées aux citoyens du monde, ne serait-ce que par l’omission choisie par les grands monopoles de la presse et de la télévision qui exercent le contrôle de l’information à travers le monde. Ce qui n’a pas pu sortir sur CNN ou d’autres grandes chaînes d’information ne sortira pas sur les chaînes des autres pays, y compris celles de notre tiers monde ; c’est pourquoi la censure et la désinformation atteignent, pour des motifs différents, des pays comme Cuba, le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur et bien d’autres qui souhaiteraient sans nulle doute accéder à ces informations mais n’ont pas le moyen de les connaître ni de les recevoir tant qu’elles ne sont pas fournies par les systèmes mondiaux d’information.
 
Le sociologue Peter Phillips estime qu’« aux Etats-Unis, la propriété des médias se concentre entre si peu de mains que les nouvelles compromettant les puissants ne sont pas divulguées. L’équipe qui dirige le Projet Censuré rassemble chaque année des centaines de « nouvelles censurées » par les grands médias, mais publiées dans des médias indépendants, de petites publications, des sites Web, des émetteurs de radio, des journaux syndicaux, des publications étrangères, etc.
 
Le processus de sélection et de vérification s’étend sur une année académique. Plusieurs jurys successifs choisissent les 25 travaux journalistiques qui, une fois préparés pour publication dans le livre-rapport annuel, sont mis à jour par les auteurs. Il s’y ajoute une synthèse des travaux ayant mérité une « mention honorable ».
 
 
Benjamin Frymer, maître de conférence en sociologie des médias à l’université Sonora State de Californie, membre du « Projet censuré » Toutefois, on trouve de moins en moins d’allusions, dans la presse, à ce travail de recherche. Un journaliste de télévision autrefois célèbre, Walter Cronkite, en arriva à affirmer, en 2003, que « le Projet censuré est une des organisations qu’il nous faut écouter, parce qu’elle veille à ce que nos journaux et nos grands médias pratiquent un journalisme éthique et prudent ». Selon Phillips, le New York Times n’a jamais fait mention du Projet censuré. « Nous avons eu une seule fois l’honneur du Chicago Tribune parce qu’il y a deux ans, avant le décès de la célèbre journaliste Moly Ivins, elle avait commenté notre travail dans sa colonne habituelle. Le journal local de notre région californienne, qui est aussi la propriété du New York Times, a publié récemment, de mauvaise grâce, la liste de nos nouvelles… dans la rubrique nécrologique. Nous avons eu une seule fois les honneurs de la première page dans le journal régional lorsque nous avons publié les réflexions d’un physicien qui démontrait que l’immeuble n° 7 annexe aux tours jumelles ne pouvait pas s’être écroulé pour cause d’incendie lors des attentats du 11 septembre 2001.Naturellement, l’article était foncièrement négatif », ajoute Phillips [2]
 
Selon Phillips, « les médias cmmerciaux des Etats-Unis sont de la simple propagande, de la première à la dernière ligne, et se refusent à enquêter sur les pires hypocrisies qui se manifestent dans notre pays, comme les fraudes électorales de 2000 et de 2004, ou les 1,2 million d’Irakiens qui ont été tués depuis l’occupation, ou l’augmentation de 300 % des bénéfices tirés de l’occupation de l’Irak par des entreprises comme Lockheed Martin Corporation, et les profits juteux que des transnationales comme Halliburton (pour n’en citer qu’une) tirent de la guerre.
 
Censure ou mensonge
Non seulement les grands médias taisent certaines nouvelles, mais ils s’appliquent à déformer les événements jour après jour. Leur but est de tenir l’opinion publique dans l’ignorance ou de lui inculquer des idées fausses à coups de fausses nouvelles. Par exemple, la Géorgie a été transformée de pays agresseur en pays agressé, après l’échec de sa tentative d’annexion par la force de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, le 8 août 2008, avec le soutien secret de l’OTAN et des Etats-Unis, alors que le monde entier avait les yeux rivés sur les Olympiades de Beijing.
 
Les actes des gouvernements du Venezuela, de Cuba, de Bolivie, d’Equateur et d’autres pays sont déformés systématiquement. Le chercheur états-unien Justin Delacour affirme qu’« après avoir révisé les pages d’opinion des vingt-cinq journaux les plus importants des Etats-Unis sortis pendant les six premiers mois de 2005, on constate qu’environ 95 % des articles portant sur la politique du Venezuela sont clairement hostiles au président démocratiquement élu de ce pays, Hugo Chavez Frias ».
 
 
Ernesto Carmona, secrétaire exécutif de la Commission d’enquête de la Fédération latino-américaine des journalistes (FELAP) sur les attentats commis contre des journalistes, est responsable en Amérique latine de « Projet censuré ». Il ajoute que « les pages d’opinion citées présentent le président du Venezuela comme un démagogue et un autocrate et défigurent les résultats de la politique intérieure et extérieure de son gouvernement. Ces articles omettent tout bonnement que le gouvernement du Venezuela bénéficie d’un solide soutien populaire, comme le prouve la victoire écrasante de Chavez au référendum présidentiel d’août 2004 et d’autres enquêtes plus récentes. On ne publie pratiquement jamais les commentaires d’analystes qui sympathisent avec les politiques du gouvernement Chavez de massification de l’éducation, de la santé, de subvention des denrées alimentaires, de micro-crédits accordés aux secteurs pauvres du pays. » [3]
 
La presse états-unienne ignore et déforme l’histoire réelle des cinq Cubains (connus à l’échelle internationale comme « Les Cinq » ou « The Five »), emprisonnés depuis plus de dix ans sous une fausse accusation d’espionnage, sans que les chefs d’accusation aient été prouvés ni qu’un seul élément du dossier démontre qu’ils aient mis en danger la sécurité de l’Empire. Ce sont bel et bien des prisonniers politiques, et ils sont en prison pour avoir infiltré la mafia terroriste du Sud de la Floride, afin de réunir de l’information sur leurs plans d’agression et de sabotages contre Cuba, comme les attentats à la bombe contre des hôtels accueillant les touristes étrangers. Autrement dit, les Cinq sont des combattants antiterroristes sanctionnés dans un pays qui voudrait se faire passer pour le champion du monde de la guerre contre le terrorisme et qui, sous ce prétexte, légitime la torture des prisonniers et envahit l’Afghanistan et l’Irak.
 
Dans leur ouvrage La fabrication du consentement [4] Noam Chomsky et Edward S. Herman indiquent que la propriété privée pose une sorte de filtre entre les événements et leur publication dans les médias, ceux-ci cherchant avant tout à augmenter leurs profits, à protéger le marché capitaliste, à éviter toute offense aux puissants et à cultiver l’incrédulité face à toute presse indépendante, rappelle Phillips. « Le panorama actuel a changé par rapport à celui que brossaient ces deux auteurs il y a vingt ans : les vingt grands groupes qui possédaient les médias sont maintenant dix. Les directeurs des médias peuvent se réunir dans un petit salon : il s’agit de 180 personnes, au total, qui influencent toute la gamme des médias nationaux », ajoute le sociologue. [5]
 
Phillips signale que « les directeurs et les propriétaires des médias partagent leur identité avec les puissants. Leur idée de ce qui fait la nouvelle est déterminée par un arrière-plan culturel, et ils partagent le même point de vue sur ce qui est ou n’est pas une nouvelle. Les journalistes, quant à eux, écrivent pour être publiés, pour sortir à l’antenne ou sur les ondes de la télévision. Si leur point de vue ne coïncide pas avec celui des propriétaires, leurs travaux aboutiront aux oubliettes et les portes des médias, des grands médias des Etats-Unis, leur seront irrémédiablement fermées.
 
 Ernesto Carmona
 
Journaliste et écrivain chilien. Administrateur du Conseil des journalistes du Chili. Secrétaire exécutif de la Commission d’enquête sur les attentats contre les journalistes, Fédération latino-américaine des journalistes (CIAP-FELAP).
 
 
Les articles de cet auteur  
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 (A suivre : « Plus d’un million d’Irakiens tués sous l’occupation US », une enquête primée par Projet censuré en 2009)
 
 
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[1] Nous entendons par « grande presse » les conglomérats de quotidiens, revues, stations de radio et chaînes de télévision qui formaient alors le système d’information des Etats-Unis. La propriété en était moins concentrée qu’aujourd’hui, mais en fin de comptes, les mêmes compagnies qui ont fusionné au fil de ces vingt dernières années pour former les dix méga-conglomérats ont fait de l’information une branche de l’industrie des loisirs, au même titre que les revues sportives, la production de films, la diffusion en salle de cinéma. Les grands quotidiens, les stations de radio et les chaînes de télévision en font partie.
 
[2] Colloque avec Peter Phillips, Institut international de journalisme « José Martí », 14 mai 2008, La Havane, Cuba.
 
[3] Justin Delacour, « Existe-t-il un lien entre le gouvernement et la presse des Etats-Unis ? » Ministère du Pouvoir populaire pour la communication et l’information, mars 2008, Caracas, Venezuela.
 
[4] Manufacturing Consent : The Political Economy of the Mass Media, par Edward S. Herman et Noam Chomsky (Vintage, 1998). Version française : La fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie (Agone, 2008).
 
[5] Conférence de Peter Phillips, Institut international de journalisme « José Martí », 12 mai 2008, La Havane, Cuba.
 


 
J'ose pas imaginer si tous les gens qui vont te dire que ton pavé de mayrde est illisible s'amusent à te quoter :/

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Marsh Posté le 10-02-2010 à 01:59:38   

Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 02:00:17    

goodkarma a écrit :

Les nouvelles les plus importantes censurées par les multinationales de presse aux Etats-Unis
Qu’est-ce que le « Projet censuré » ?  
par Ernesto Carmona*
 
Le Réseau Voltaire


Je me suis arrêté là.


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"I can cry like Roger. It's just a shame I can't play like him" - Andy Murray, 2010
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Marsh Posté le 10-02-2010 à 02:01:33    

jsais bien que ya du boulot sinon on en serait pas là

Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 16:27:25    

Y a pas moyen d'avoir un résumé, histoire de voir si ça vaut le coup de tout lire ?

Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 16:29:34    

goodkarma a écrit :

Les nouvelles les plus importantes censurées par les multinationales de presse aux Etats-Unis
Qu’est-ce que le « Projet censuré » ?  
par Ernesto Carmona*
 
Le Réseau Voltaire débute la publication en feuilleton d’articles primés aux Etats-Unis par le centre d’études de l’Université Sonora State (Californie), « Projet censuré ». Notre collaborateur Ernesto Carmona, secrétaire exécutif de la Commission d’enquête de la Fédération latino-américaine des journalistes (FELAP) sur les attentats commis contre des journalistes, présente ici le sens et l’importance de cette recherche.
 
Pour mieux comprendre comment est né et s’est développé le « Projet censuré » aux Etats-Unis, il faut remonter un peu en arrière, plus exactement aux temps du fameux scandale du Watergate, qui a abouti à la démission forcée du président Richard Nixon, en 1974. Cet épisode largement controversé a conduit de nombreux citoyens états-uniens à soupçonner que l’information véridique leur était cachée. Le professeur Carl Jensen, de l’université Sonora State (Californie) fut alors un des champions de l’incrédulité. Il mobilisa ses connaissances de sociologue pour enquêter pour son compte sur les réalités qui avaient donné lieu au scandale du Watergate. Tout indiquait que le gouvernement républicain avait dirigé une opération d’espionnage contre le siège du Parti démocrate, au Centre d’affaire du Watergate, à Washington D.C.
 
Tout comme le président du Guatemala a découvert tout récemment que sa maison et ses bureaux étaient surveillés à l’aide de micros et de caméras cachés, les démocrates de Washington découvrirent que cinq « plombiers » en apparence innocents étaient des espions au service de Nixon et de la Maison-Blanche. Ils n’avaient posé que des micros parce que les caméras vidéo miniaturisées n’avaient pas encore été inventées.
 
Le 30 avril 1973, le président Nixon reconnut la responsabilité partielle du gouvernement et destitua les fonctionnaires les plus compromis, mais l’année suivante, le 9 août 1974, il dut abandonner la présidence. Pourtant, malgré l’ampleur du scandale et l’avalanche de best-sellers publiés alors, les grands médias ont continué de jeter un voile pudique sur les nombreuses informations qu’ils détenaient.
 
 
Carl Jensen, professeur émérite de sociologie des médias à l’université Sonora State de Californie, fondateur de « Projet censuré » Nombreux étaient les Etats-uniens qui soupçonnaient la grande presse commerciale de ne pas dire toute la vérité. A l’époque, le chercheur universitaire Carl Jensen se mit à travailler, avec un petit groupe d’étudiants et de professeurs de la faculté de sociologie de son université sur les nouvelles les plus significatives que la « grande presse » [1] avait cachées aux citoyens de la nation.
 
C’est ainsi qu’est né le Projet Censuré, dont le premier rapport a été rendu public en 1976. A ce jour, une équipe d’étudiants et de chercheurs continue de s’acquitter de cette tâche titanesque et importante, mue par la conviction que la société civile doit être informée de ce que lui cache la grande presse commerciale, au nom d’intérêts déterminés. Plus récemment, le Projet Censuré a choisi de faire appel à la coopération de citoyens anonymes qui participent, chaque année, à la sélection, parmi plusieurs centaines de « grandes nouvelles censurées », des vingt-cinq articles journalistiques les plus révélateurs. Jensen a pris sa retraite, mais il fait encore partie du jury de sélection. Le projet est aujourd’hui dirigé par le sociologue Peter Phillips.
 
Le Projet Censuré est lui aussi… censuré
 
Peter Phillips, professeur de sociologie des médias à l’université Sonora State de Californie, actuel directeur du « Projet censuré ». Le Projet Censuré publie tous les ans un livre d’environ 500 pages qui aborde des thèmes de la plus haute importance à l’échelle mondiale, ceux-là même que les pouvoirs impériaux entendent soustraire à l’attention de l’immense public consommateur d’informations. Si une nouvelle ne paraît pas dans les grands médias des Etats-Unis, on ne la trouvera pas non plus dans le système mondial de l’information contrôlé par les transnationales de l’information qui répondent aux intérêts de Washington et de ses alliés. De grands quotidiens comme The New York Times et The Washington Post, des stations de radio comme Clear Channel Communications, et de télévision comme CNN et Fox News, ainsi que les principales agences de presse, forment une toile médiatique universelle qui a le pouvoir de décider de quelles banalités doit être informée la population de la planète et des faits cruciaux qu’elle doit ignorer.
 
Les nouvelles que les grands groupes médiatiques des Etats-Unis ont décidé d’escamoter sont aussi dissimulées aux citoyens du monde, ne serait-ce que par l’omission choisie par les grands monopoles de la presse et de la télévision qui exercent le contrôle de l’information à travers le monde. Ce qui n’a pas pu sortir sur CNN ou d’autres grandes chaînes d’information ne sortira pas sur les chaînes des autres pays, y compris celles de notre tiers monde ; c’est pourquoi la censure et la désinformation atteignent, pour des motifs différents, des pays comme Cuba, le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur et bien d’autres qui souhaiteraient sans nulle doute accéder à ces informations mais n’ont pas le moyen de les connaître ni de les recevoir tant qu’elles ne sont pas fournies par les systèmes mondiaux d’information.
 
Le sociologue Peter Phillips estime qu’« aux Etats-Unis, la propriété des médias se concentre entre si peu de mains que les nouvelles compromettant les puissants ne sont pas divulguées. L’équipe qui dirige le Projet Censuré rassemble chaque année des centaines de « nouvelles censurées » par les grands médias, mais publiées dans des médias indépendants, de petites publications, des sites Web, des émetteurs de radio, des journaux syndicaux, des publications étrangères, etc.
 
Le processus de sélection et de vérification s’étend sur une année académique. Plusieurs jurys successifs choisissent les 25 travaux journalistiques qui, une fois préparés pour publication dans le livre-rapport annuel, sont mis à jour par les auteurs. Il s’y ajoute une synthèse des travaux ayant mérité une « mention honorable ».
 
 
Benjamin Frymer, maître de conférence en sociologie des médias à l’université Sonora State de Californie, membre du « Projet censuré » Toutefois, on trouve de moins en moins d’allusions, dans la presse, à ce travail de recherche. Un journaliste de télévision autrefois célèbre, Walter Cronkite, en arriva à affirmer, en 2003, que « le Projet censuré est une des organisations qu’il nous faut écouter, parce qu’elle veille à ce que nos journaux et nos grands médias pratiquent un journalisme éthique et prudent ». Selon Phillips, le New York Times n’a jamais fait mention du Projet censuré. « Nous avons eu une seule fois l’honneur du Chicago Tribune parce qu’il y a deux ans, avant le décès de la célèbre journaliste Moly Ivins, elle avait commenté notre travail dans sa colonne habituelle. Le journal local de notre région californienne, qui est aussi la propriété du New York Times, a publié récemment, de mauvaise grâce, la liste de nos nouvelles… dans la rubrique nécrologique. Nous avons eu une seule fois les honneurs de la première page dans le journal régional lorsque nous avons publié les réflexions d’un physicien qui démontrait que l’immeuble n° 7 annexe aux tours jumelles ne pouvait pas s’être écroulé pour cause d’incendie lors des attentats du 11 septembre 2001.Naturellement, l’article était foncièrement négatif », ajoute Phillips [2]
 
Selon Phillips, « les médias cmmerciaux des Etats-Unis sont de la simple propagande, de la première à la dernière ligne, et se refusent à enquêter sur les pires hypocrisies qui se manifestent dans notre pays, comme les fraudes électorales de 2000 et de 2004, ou les 1,2 million d’Irakiens qui ont été tués depuis l’occupation, ou l’augmentation de 300 % des bénéfices tirés de l’occupation de l’Irak par des entreprises comme Lockheed Martin Corporation, et les profits juteux que des transnationales comme Halliburton (pour n’en citer qu’une) tirent de la guerre.
 
Censure ou mensonge
Non seulement les grands médias taisent certaines nouvelles, mais ils s’appliquent à déformer les événements jour après jour. Leur but est de tenir l’opinion publique dans l’ignorance ou de lui inculquer des idées fausses à coups de fausses nouvelles. Par exemple, la Géorgie a été transformée de pays agresseur en pays agressé, après l’échec de sa tentative d’annexion par la force de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, le 8 août 2008, avec le soutien secret de l’OTAN et des Etats-Unis, alors que le monde entier avait les yeux rivés sur les Olympiades de Beijing.
 
Les actes des gouvernements du Venezuela, de Cuba, de Bolivie, d’Equateur et d’autres pays sont déformés systématiquement. Le chercheur états-unien Justin Delacour affirme qu’« après avoir révisé les pages d’opinion des vingt-cinq journaux les plus importants des Etats-Unis sortis pendant les six premiers mois de 2005, on constate qu’environ 95 % des articles portant sur la politique du Venezuela sont clairement hostiles au président démocratiquement élu de ce pays, Hugo Chavez Frias ».
 
 
Ernesto Carmona, secrétaire exécutif de la Commission d’enquête de la Fédération latino-américaine des journalistes (FELAP) sur les attentats commis contre des journalistes, est responsable en Amérique latine de « Projet censuré ». Il ajoute que « les pages d’opinion citées présentent le président du Venezuela comme un démagogue et un autocrate et défigurent les résultats de la politique intérieure et extérieure de son gouvernement. Ces articles omettent tout bonnement que le gouvernement du Venezuela bénéficie d’un solide soutien populaire, comme le prouve la victoire écrasante de Chavez au référendum présidentiel d’août 2004 et d’autres enquêtes plus récentes. On ne publie pratiquement jamais les commentaires d’analystes qui sympathisent avec les politiques du gouvernement Chavez de massification de l’éducation, de la santé, de subvention des denrées alimentaires, de micro-crédits accordés aux secteurs pauvres du pays. » [3]
 
La presse états-unienne ignore et déforme l’histoire réelle des cinq Cubains (connus à l’échelle internationale comme « Les Cinq » ou « The Five »), emprisonnés depuis plus de dix ans sous une fausse accusation d’espionnage, sans que les chefs d’accusation aient été prouvés ni qu’un seul élément du dossier démontre qu’ils aient mis en danger la sécurité de l’Empire. Ce sont bel et bien des prisonniers politiques, et ils sont en prison pour avoir infiltré la mafia terroriste du Sud de la Floride, afin de réunir de l’information sur leurs plans d’agression et de sabotages contre Cuba, comme les attentats à la bombe contre des hôtels accueillant les touristes étrangers. Autrement dit, les Cinq sont des combattants antiterroristes sanctionnés dans un pays qui voudrait se faire passer pour le champion du monde de la guerre contre le terrorisme et qui, sous ce prétexte, légitime la torture des prisonniers et envahit l’Afghanistan et l’Irak.
 
Dans leur ouvrage La fabrication du consentement [4] Noam Chomsky et Edward S. Herman indiquent que la propriété privée pose une sorte de filtre entre les événements et leur publication dans les médias, ceux-ci cherchant avant tout à augmenter leurs profits, à protéger le marché capitaliste, à éviter toute offense aux puissants et à cultiver l’incrédulité face à toute presse indépendante, rappelle Phillips. « Le panorama actuel a changé par rapport à celui que brossaient ces deux auteurs il y a vingt ans : les vingt grands groupes qui possédaient les médias sont maintenant dix. Les directeurs des médias peuvent se réunir dans un petit salon : il s’agit de 180 personnes, au total, qui influencent toute la gamme des médias nationaux », ajoute le sociologue. [5]
 
Phillips signale que « les directeurs et les propriétaires des médias partagent leur identité avec les puissants. Leur idée de ce qui fait la nouvelle est déterminée par un arrière-plan culturel, et ils partagent le même point de vue sur ce qui est ou n’est pas une nouvelle. Les journalistes, quant à eux, écrivent pour être publiés, pour sortir à l’antenne ou sur les ondes de la télévision. Si leur point de vue ne coïncide pas avec celui des propriétaires, leurs travaux aboutiront aux oubliettes et les portes des médias, des grands médias des Etats-Unis, leur seront irrémédiablement fermées.
 
 Ernesto Carmona
 
Journaliste et écrivain chilien. Administrateur du Conseil des journalistes du Chili. Secrétaire exécutif de la Commission d’enquête sur les attentats contre les journalistes, Fédération latino-américaine des journalistes (CIAP-FELAP).
 
 
Les articles de cet auteur  
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 (A suivre : « Plus d’un million d’Irakiens tués sous l’occupation US », une enquête primée par Projet censuré en 2009)
 
 
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[1] Nous entendons par « grande presse » les conglomérats de quotidiens, revues, stations de radio et chaînes de télévision qui formaient alors le système d’information des Etats-Unis. La propriété en était moins concentrée qu’aujourd’hui, mais en fin de comptes, les mêmes compagnies qui ont fusionné au fil de ces vingt dernières années pour former les dix méga-conglomérats ont fait de l’information une branche de l’industrie des loisirs, au même titre que les revues sportives, la production de films, la diffusion en salle de cinéma. Les grands quotidiens, les stations de radio et les chaînes de télévision en font partie.
 
[2] Colloque avec Peter Phillips, Institut international de journalisme « José Martí », 14 mai 2008, La Havane, Cuba.
 
[3] Justin Delacour, « Existe-t-il un lien entre le gouvernement et la presse des Etats-Unis ? » Ministère du Pouvoir populaire pour la communication et l’information, mars 2008, Caracas, Venezuela.
 
[4] Manufacturing Consent : The Political Economy of the Mass Media, par Edward S. Herman et Noam Chomsky (Vintage, 1998). Version française : La fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie (Agone, 2008).
 
[5] Conférence de Peter Phillips, Institut international de journalisme « José Martí », 12 mai 2008, La Havane, Cuba.
 


 

potemkin a écrit :


 
J'ose pas imaginer si tous les gens qui vont te dire que ton pavé de mayrde est illisible s'amusent à te quoter :/


 
Entièrement d'accord, ça va vraiment être le bordel :sweat:

Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 16:31:23    

goodkarma a écrit :

Les nouvelles les plus importantes censurées par les multinationales de presse aux Etats-Unis
Qu’est-ce que le « Projet censuré » ?  
par Ernesto Carmona*
 
Le Réseau Voltaire débute la publication en feuilleton d’articles primés aux Etats-Unis par le centre d’études de l’Université Sonora State (Californie), « Projet censuré ». Notre collaborateur Ernesto Carmona, secrétaire exécutif de la Commission d’enquête de la Fédération latino-américaine des journalistes (FELAP) sur les attentats commis contre des journalistes, présente ici le sens et l’importance de cette recherche.
 
Pour mieux comprendre comment est né et s’est développé le « Projet censuré » aux Etats-Unis, il faut remonter un peu en arrière, plus exactement aux temps du fameux scandale du Watergate, qui a abouti à la démission forcée du président Richard Nixon, en 1974. Cet épisode largement controversé a conduit de nombreux citoyens états-uniens à soupçonner que l’information véridique leur était cachée. Le professeur Carl Jensen, de l’université Sonora State (Californie) fut alors un des champions de l’incrédulité. Il mobilisa ses connaissances de sociologue pour enquêter pour son compte sur les réalités qui avaient donné lieu au scandale du Watergate. Tout indiquait que le gouvernement républicain avait dirigé une opération d’espionnage contre le siège du Parti démocrate, au Centre d’affaire du Watergate, à Washington D.C.
 
Tout comme le président du Guatemala a découvert tout récemment que sa maison et ses bureaux étaient surveillés à l’aide de micros et de caméras cachés, les démocrates de Washington découvrirent que cinq « plombiers » en apparence innocents étaient des espions au service de Nixon et de la Maison-Blanche. Ils n’avaient posé que des micros parce que les caméras vidéo miniaturisées n’avaient pas encore été inventées.
 
Le 30 avril 1973, le président Nixon reconnut la responsabilité partielle du gouvernement et destitua les fonctionnaires les plus compromis, mais l’année suivante, le 9 août 1974, il dut abandonner la présidence. Pourtant, malgré l’ampleur du scandale et l’avalanche de best-sellers publiés alors, les grands médias ont continué de jeter un voile pudique sur les nombreuses informations qu’ils détenaient.
 
 
Carl Jensen, professeur émérite de sociologie des médias à l’université Sonora State de Californie, fondateur de « Projet censuré » Nombreux étaient les Etats-uniens qui soupçonnaient la grande presse commerciale de ne pas dire toute la vérité. A l’époque, le chercheur universitaire Carl Jensen se mit à travailler, avec un petit groupe d’étudiants et de professeurs de la faculté de sociologie de son université sur les nouvelles les plus significatives que la « grande presse » [1] avait cachées aux citoyens de la nation.
 
C’est ainsi qu’est né le Projet Censuré, dont le premier rapport a été rendu public en 1976. A ce jour, une équipe d’étudiants et de chercheurs continue de s’acquitter de cette tâche titanesque et importante, mue par la conviction que la société civile doit être informée de ce que lui cache la grande presse commerciale, au nom d’intérêts déterminés. Plus récemment, le Projet Censuré a choisi de faire appel à la coopération de citoyens anonymes qui participent, chaque année, à la sélection, parmi plusieurs centaines de « grandes nouvelles censurées », des vingt-cinq articles journalistiques les plus révélateurs. Jensen a pris sa retraite, mais il fait encore partie du jury de sélection. Le projet est aujourd’hui dirigé par le sociologue Peter Phillips.
 
Le Projet Censuré est lui aussi… censuré
 
Peter Phillips, professeur de sociologie des médias à l’université Sonora State de Californie, actuel directeur du « Projet censuré ». Le Projet Censuré publie tous les ans un livre d’environ 500 pages qui aborde des thèmes de la plus haute importance à l’échelle mondiale, ceux-là même que les pouvoirs impériaux entendent soustraire à l’attention de l’immense public consommateur d’informations. Si une nouvelle ne paraît pas dans les grands médias des Etats-Unis, on ne la trouvera pas non plus dans le système mondial de l’information contrôlé par les transnationales de l’information qui répondent aux intérêts de Washington et de ses alliés. De grands quotidiens comme The New York Times et The Washington Post, des stations de radio comme Clear Channel Communications, et de télévision comme CNN et Fox News, ainsi que les principales agences de presse, forment une toile médiatique universelle qui a le pouvoir de décider de quelles banalités doit être informée la population de la planète et des faits cruciaux qu’elle doit ignorer.
 
Les nouvelles que les grands groupes médiatiques des Etats-Unis ont décidé d’escamoter sont aussi dissimulées aux citoyens du monde, ne serait-ce que par l’omission choisie par les grands monopoles de la presse et de la télévision qui exercent le contrôle de l’information à travers le monde. Ce qui n’a pas pu sortir sur CNN ou d’autres grandes chaînes d’information ne sortira pas sur les chaînes des autres pays, y compris celles de notre tiers monde ; c’est pourquoi la censure et la désinformation atteignent, pour des motifs différents, des pays comme Cuba, le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur et bien d’autres qui souhaiteraient sans nulle doute accéder à ces informations mais n’ont pas le moyen de les connaître ni de les recevoir tant qu’elles ne sont pas fournies par les systèmes mondiaux d’information.
 
Le sociologue Peter Phillips estime qu’« aux Etats-Unis, la propriété des médias se concentre entre si peu de mains que les nouvelles compromettant les puissants ne sont pas divulguées. L’équipe qui dirige le Projet Censuré rassemble chaque année des centaines de « nouvelles censurées » par les grands médias, mais publiées dans des médias indépendants, de petites publications, des sites Web, des émetteurs de radio, des journaux syndicaux, des publications étrangères, etc.
 
Le processus de sélection et de vérification s’étend sur une année académique. Plusieurs jurys successifs choisissent les 25 travaux journalistiques qui, une fois préparés pour publication dans le livre-rapport annuel, sont mis à jour par les auteurs. Il s’y ajoute une synthèse des travaux ayant mérité une « mention honorable ».
 
 
Benjamin Frymer, maître de conférence en sociologie des médias à l’université Sonora State de Californie, membre du « Projet censuré » Toutefois, on trouve de moins en moins d’allusions, dans la presse, à ce travail de recherche. Un journaliste de télévision autrefois célèbre, Walter Cronkite, en arriva à affirmer, en 2003, que « le Projet censuré est une des organisations qu’il nous faut écouter, parce qu’elle veille à ce que nos journaux et nos grands médias pratiquent un journalisme éthique et prudent ». Selon Phillips, le New York Times n’a jamais fait mention du Projet censuré. « Nous avons eu une seule fois l’honneur du Chicago Tribune parce qu’il y a deux ans, avant le décès de la célèbre journaliste Moly Ivins, elle avait commenté notre travail dans sa colonne habituelle. Le journal local de notre région californienne, qui est aussi la propriété du New York Times, a publié récemment, de mauvaise grâce, la liste de nos nouvelles… dans la rubrique nécrologique. Nous avons eu une seule fois les honneurs de la première page dans le journal régional lorsque nous avons publié les réflexions d’un physicien qui démontrait que l’immeuble n° 7 annexe aux tours jumelles ne pouvait pas s’être écroulé pour cause d’incendie lors des attentats du 11 septembre 2001.Naturellement, l’article était foncièrement négatif », ajoute Phillips [2]
 
Selon Phillips, « les médias cmmerciaux des Etats-Unis sont de la simple propagande, de la première à la dernière ligne, et se refusent à enquêter sur les pires hypocrisies qui se manifestent dans notre pays, comme les fraudes électorales de 2000 et de 2004, ou les 1,2 million d’Irakiens qui ont été tués depuis l’occupation, ou l’augmentation de 300 % des bénéfices tirés de l’occupation de l’Irak par des entreprises comme Lockheed Martin Corporation, et les profits juteux que des transnationales comme Halliburton (pour n’en citer qu’une) tirent de la guerre.
 
Censure ou mensonge
Non seulement les grands médias taisent certaines nouvelles, mais ils s’appliquent à déformer les événements jour après jour. Leur but est de tenir l’opinion publique dans l’ignorance ou de lui inculquer des idées fausses à coups de fausses nouvelles. Par exemple, la Géorgie a été transformée de pays agresseur en pays agressé, après l’échec de sa tentative d’annexion par la force de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, le 8 août 2008, avec le soutien secret de l’OTAN et des Etats-Unis, alors que le monde entier avait les yeux rivés sur les Olympiades de Beijing.
 
Les actes des gouvernements du Venezuela, de Cuba, de Bolivie, d’Equateur et d’autres pays sont déformés systématiquement. Le chercheur états-unien Justin Delacour affirme qu’« après avoir révisé les pages d’opinion des vingt-cinq journaux les plus importants des Etats-Unis sortis pendant les six premiers mois de 2005, on constate qu’environ 95 % des articles portant sur la politique du Venezuela sont clairement hostiles au président démocratiquement élu de ce pays, Hugo Chavez Frias ».
 
 
Ernesto Carmona, secrétaire exécutif de la Commission d’enquête de la Fédération latino-américaine des journalistes (FELAP) sur les attentats commis contre des journalistes, est responsable en Amérique latine de « Projet censuré ». Il ajoute que « les pages d’opinion citées présentent le président du Venezuela comme un démagogue et un autocrate et défigurent les résultats de la politique intérieure et extérieure de son gouvernement. Ces articles omettent tout bonnement que le gouvernement du Venezuela bénéficie d’un solide soutien populaire, comme le prouve la victoire écrasante de Chavez au référendum présidentiel d’août 2004 et d’autres enquêtes plus récentes. On ne publie pratiquement jamais les commentaires d’analystes qui sympathisent avec les politiques du gouvernement Chavez de massification de l’éducation, de la santé, de subvention des denrées alimentaires, de micro-crédits accordés aux secteurs pauvres du pays. » [3]
 
La presse états-unienne ignore et déforme l’histoire réelle des cinq Cubains (connus à l’échelle internationale comme « Les Cinq » ou « The Five »), emprisonnés depuis plus de dix ans sous une fausse accusation d’espionnage, sans que les chefs d’accusation aient été prouvés ni qu’un seul élément du dossier démontre qu’ils aient mis en danger la sécurité de l’Empire. Ce sont bel et bien des prisonniers politiques, et ils sont en prison pour avoir infiltré la mafia terroriste du Sud de la Floride, afin de réunir de l’information sur leurs plans d’agression et de sabotages contre Cuba, comme les attentats à la bombe contre des hôtels accueillant les touristes étrangers. Autrement dit, les Cinq sont des combattants antiterroristes sanctionnés dans un pays qui voudrait se faire passer pour le champion du monde de la guerre contre le terrorisme et qui, sous ce prétexte, légitime la torture des prisonniers et envahit l’Afghanistan et l’Irak.
 
Dans leur ouvrage La fabrication du consentement [4] Noam Chomsky et Edward S. Herman indiquent que la propriété privée pose une sorte de filtre entre les événements et leur publication dans les médias, ceux-ci cherchant avant tout à augmenter leurs profits, à protéger le marché capitaliste, à éviter toute offense aux puissants et à cultiver l’incrédulité face à toute presse indépendante, rappelle Phillips. « Le panorama actuel a changé par rapport à celui que brossaient ces deux auteurs il y a vingt ans : les vingt grands groupes qui possédaient les médias sont maintenant dix. Les directeurs des médias peuvent se réunir dans un petit salon : il s’agit de 180 personnes, au total, qui influencent toute la gamme des médias nationaux », ajoute le sociologue. [5]
 
Phillips signale que « les directeurs et les propriétaires des médias partagent leur identité avec les puissants. Leur idée de ce qui fait la nouvelle est déterminée par un arrière-plan culturel, et ils partagent le même point de vue sur ce qui est ou n’est pas une nouvelle. Les journalistes, quant à eux, écrivent pour être publiés, pour sortir à l’antenne ou sur les ondes de la télévision. Si leur point de vue ne coïncide pas avec celui des propriétaires, leurs travaux aboutiront aux oubliettes et les portes des médias, des grands médias des Etats-Unis, leur seront irrémédiablement fermées.
 
 Ernesto Carmona
 
Journaliste et écrivain chilien. Administrateur du Conseil des journalistes du Chili. Secrétaire exécutif de la Commission d’enquête sur les attentats contre les journalistes, Fédération latino-américaine des journalistes (CIAP-FELAP).
 
 
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 (A suivre : « Plus d’un million d’Irakiens tués sous l’occupation US », une enquête primée par Projet censuré en 2009)
 
 
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[1] Nous entendons par « grande presse » les conglomérats de quotidiens, revues, stations de radio et chaînes de télévision qui formaient alors le système d’information des Etats-Unis. La propriété en était moins concentrée qu’aujourd’hui, mais en fin de comptes, les mêmes compagnies qui ont fusionné au fil de ces vingt dernières années pour former les dix méga-conglomérats ont fait de l’information une branche de l’industrie des loisirs, au même titre que les revues sportives, la production de films, la diffusion en salle de cinéma. Les grands quotidiens, les stations de radio et les chaînes de télévision en font partie.
 
[2] Colloque avec Peter Phillips, Institut international de journalisme « José Martí », 14 mai 2008, La Havane, Cuba.
 
[3] Justin Delacour, « Existe-t-il un lien entre le gouvernement et la presse des Etats-Unis ? » Ministère du Pouvoir populaire pour la communication et l’information, mars 2008, Caracas, Venezuela.
 
[4] Manufacturing Consent : The Political Economy of the Mass Media, par Edward S. Herman et Noam Chomsky (Vintage, 1998). Version française : La fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie (Agone, 2008).
 
[5] Conférence de Peter Phillips, Institut international de journalisme « José Martí », 12 mai 2008, La Havane, Cuba.
 


 
Démence
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La démence (du Latin demens) est une réduction acquise des capacités cognitives suffisamment importante pour retentir sur la vie de la personne et entraîner une perte d'autonomie. Les fonctions cérébrales particulièrement atteintes peuvent être la mémoire, l'attention, et le langage. Dans les stades évolués de la démence, les personnes atteintes peuvent être désorientées dans le temps (ignorant le jour, la semaine, le mois ou l'année), et dans l'espace (ignorant où ils se trouvent), ne plus reconnaître des personnes familières, ou encore avoir des difficultés pour communiquer. Certains patients présentent aussi des troubles du comportement.
 
Le terme de démence en médecine est un terme technique qui ne doit pas être confondu avec la signification commune de ce terme dans le langage courant (folie furieuse). Elle est classiquement définie comme un affaiblissement psychique profond, global et progressif qui altère les fonctions intellectuelles basales et désintègre les conduites sociales. Elle atteint la personnalité dans sa structure d'"être raisonnable", c'est-à-dire dans le système de ses valeurs logiques, de connaissances, de jugement et d'adaptation au milieu social. La démence a d'abord été définie par son caractère de déchéance progressive, incurable. Les progrès thérapeutiques depuis le début du 20ème siècle (par exemple avec traitement de la paralysie générale) ont permis de relativiser cette image. il n'en reste pas moins que "spontanément" la démence évolue vers une aggravation progressive et la déchéance psychique terminale (Henri Ey 1970).
Sommaire
[masquer]
 
    * 1 Diagnostic
          o 1.1 Clinique
                + 1.1.1 Abbreviated Mental Test Score (AMTS)
          o 1.2 Examens complémentaires
          o 1.3 Différentiel
                + 1.3.1 Syndrome dépressif
                + 1.3.2 Syndrome confusionnel
                + 1.3.3 Déficit cognitif localisé
                + 1.3.4 Débilité acquise
    * 2 Fréquence
    * 3 Différents types de démence
          o 3.1 Démence dégénérative
                + 3.1.1 Maladie d'Alzheimer
                + 3.1.2 Démence à corps de Lewy
                + 3.1.3 Démence associée à la maladie de Parkinson
                + 3.1.4 Démence fronto temporale
                + 3.1.5 Maladie de Huntington
          o 3.2 Autres Démences rares
                + 3.2.1 Maladie de Steele-Richardson-Olszewski ou PSP
                + 3.2.2 Dégénérescence Cortico-Basale ou DCB
          o 3.3 Démence non dégénérative
                + 3.3.1 Démence vasculaire
                + 3.3.2 Cause génétique
                + 3.3.3 Causes infectieuses
                + 3.3.4 Alcoolisme et autres causes toxiques
                + 3.3.5 Causes métaboliques, carentielles et endocriniennes
                + 3.3.6 Hydrocéphalie à pression normale
                + 3.3.7 Démence précoce
    * 4 Voir aussi
          o 4.1 Liens externes
          o 4.2 Bibliographie
    * 5 Notes et références
 
Diagnostic [modifier]
Clinique [modifier]
 
Le diagnostic repose sur les critères de démence du DSM IV, outil de classification des troubles mentaux.
 
La recherche de ces critères impose une évaluation de plusieurs fonctions cognitives. Des outils simples pouvant être utilisés en médecine non spécialisée ont été mis au point pour aider le diagnostic de démence.
 
Le test CODEX[1] est un test simple et rapide, réalisable en trois minutes qui permet d'approcher avec une très bonne fiabilité le diagnostic de démence. Sa sensibilité est de 92% et sa spécificité de 85% par rapport aux critères de référence du DSM IV.
Abbreviated Mental Test Score (AMTS) [modifier]
 
Posez ces questions au patient. Chaque réponse correcte vaut un point.
Question
 Score
Quel âge avez-vous ?
   
Quelle heure est-il ?
   
Donnez une adresse au patient, et demandez-lui de la répéter à la fin du test
   
En quelle année sommes-nous ?
   
Dans quel hôpital sommes-nous ?
Ou : Quel est le numéro de la résidence où vous êtes ?
   
Le patient peut-il reconnaître deux personnes (le médecin, l'infirmière ou l'infirmier, une aide-soignante, etc.)
   
Quelle est votre date de naissance ?
   
En quelle année la Première Guerre mondiale a-t-elle éclaté ?
(adapter à un événement à l'échelle mondiale survenu durant l'enfance du patient)
   
Quel est le nom du président actuel ?
   
Comptez à rebours de 20 à 1 ?
   
 
Si ce test donne un score inférieur à six, cela suggère de la démence. Il est également possible de poursuivre l'investigation grâce au Mini Mental State.
Examens complémentaires [modifier]
 
Il n'y a aucun examen complémentaire qui puisse aider au diagnostic de démence, qui reste un diagnostic posé sur la clinique. En particulier, ni la biologie, ni l'imagerie cérébrale n'apportent de contribution au diagnostic positif de démence.
Différentiel [modifier]
Syndrome dépressif [modifier]
 
Une dépression chez la personne âgée peut mimer un syndrome démentiel (on parle alors de "pseudo-démence du sujet âgé" ), ou l'accompagner.
 
Le taux de suicide est au Danemark trois à dix fois plus élevé chez les personnes âgées atteintes de démence, après que cette maladie a été diagnostiquée chez elles[2], probablement parce qu'elles connaissent l'évolution de la maladie. Ces sujets ne veulent pas devenir un poids pour leurs proches suite à la perte de leurs capacités cognitives. Celui qui passe à l'acte laisse généralement préalablement entendre qu'il pense qu'il serait meilleur pour ses proches qu'il soit mort, notent les chercheurs.
 
Même sans diagnostic médical de démence préalable, le déclin lent des fonctions cognitives (d'origine démentielle ou non) d'un patient peut entraîner une dépression authentique.
Syndrome confusionnel [modifier]
Déficit cognitif localisé [modifier]
Débilité acquise [modifier]
Fréquence [modifier]
 
Près de 24 millions de personnes vivent dans le monde avec une démence et, d'ici 2020, la prévalence de la démence est estimée à 42,3 millions, puis à 81,1 millions en 2040[3]. La plupart se trouvent dans les pays développés. Par ailleurs, 60-70% des personnes atteintes de démences souffriraient de la maladie d'Alzheimer.
 
Les troubles cognitifs modérées atteindraient un peu moins du quart des personnes âgées de plus de 70 ans aux États-Unis. L'évolution vers un tableau démentiel concernerait 10 % de ces personnes par an[4].
Différents types de démence [modifier]
 
70% des démences sont des démences dégénératives, 25% des démences non dégénératives. Le reste sont des démences mixtes.
Démence dégénérative [modifier]
Maladie d'Alzheimer [modifier]
Article détaillé : Maladie d'Alzheimer.
Démence à corps de Lewy [modifier]
 
La démence à corps de Lewy est une affection neurodégénérative qui associe syndrome parkinsonien, hallucinations visuelles et perte de l'apprentissage de toute chose. Elle est le deuxième type de démence qui touche les personnes âgées, après la maladie d'Alzheimer.
 
Les corps de Lewy sont des structures anormales des cellules du cerveau retrouvées sous le cortex cérébral et à l'intérieur même des neurones de celui-ci. La façon dont se constituent ces corps est inconnue.
 
La démence dite à corps de Lewy peut débuter de la même façon que la maladie d'Alzheimer : déficit cognitif progressif, troubles de l'attention, hallucinations visuelles en association avec un syndrome extrapyramidal. (Les troubles amnésiques affectant surtout la mémoire de récupération) Toutefois, la maladie peut se déclarer pour certains patients par un syndrome parkinsonien... Diagnostic qui pourra être écarté par l'inefficacité de la L-DOPA.
 
La sensibilité des patients aux neuroleptiques est possible mais l'utilisation d'inhibiteurs de cholinestérase apporterait une amélioration en l'absence actuelle d'un traitement curatif.
Démence associée à la maladie de Parkinson [modifier]
 
La maladie de Parkinson évoluée peut être compliquée par l'installation d'une démence. Elle présente certaines analogies avec la démence à corps de Lewy.
Démence fronto temporale [modifier]
Article détaillé : Démence frontotemporale.
 
La DFT survient tôt dans la vie (avant 50 ans) mais quelques formes commencent plus tard. Il existe une réelle difficulté à poser un diagnostic sur cette démence ; on note une notion familiale.
 
    * phase de début
 
On retrouve des troubles de la personnalité et du comportement bien avant les troubles cognitifs. Apathie, isolement, irritabilité, émotivité excessive, troubles de l'attention, des conduites sociales, du langage.
 
    * phase d'état
 
À ce moment-là on retrouve des troubles cognitifs associés aux troubles du comportement et de la personnalité. Les principaux troubles cognitifs sont : trouble de l'attention, de la mémoire de travail, des fonctions exécutives. Les autres troubles sont sensiblement les mêmes qu'au début : apathie, désinhibition, troubles de l'humeur, des conduites alimentaires...
Maladie de Huntington [modifier]
Article détaillé : Maladie de Huntington.
 
3 phases successives plus ou moins distinctes :
 
    * Troubles psychiatriques
    * Troubles moteurs
    * Démence
 
Autres Démences rares [modifier]
Maladie de Steele-Richardson-Olszewski ou PSP [modifier]
Article détaillé : Paralysie supranucléaire progressive.
Dégénérescence Cortico-Basale ou DCB [modifier]
Article détaillé : Dégénérescence cortico-basale.
Démence non dégénérative [modifier]
 
Concerne 40% des démences ; le diagnostic est fondé sur l'imagerie cérébrale. Elles sont potentiellement curables.
Démence vasculaire [modifier]
 
Elle rassemble trois entités : un syndrome démentiel, une pathologie vasculaire visible à l'imagerie médicale (AVC : accident vasculaire cérébral, par exemple) et un lien entre deux symptômes psychocomportementaux (angoisse, dépression, TOC (trouble obsessionnel compulsif), délire, hallucinations...). Il existe plusieurs formes physiopathologiques
 
    * Leucoaraiose.
    * Maladie de Binswanger
    * Lésions focales limitées (syndrome frontal, cérébelleux, ....)
 
Cause génétique [modifier]
 
    * CADASIL
 
Causes infectieuses [modifier]
 
    * Déficits de la cognition ou stade de démence de type encéphalopathique aiguë à sub-aiguë liés au VIH et au SIDA[5]. On parle de leucoencéphalopathie multifocale progressive
    * Syphilis tertiaire (Neurosyphilis) : cause rarement une démence, mais représente une cause curable à prendre compte, notamment chez le sujet jeune
    * Maladies à prions, Maladie de Creutzfeldt-Jakob
 
Alcoolisme et autres causes toxiques [modifier]
 
    * La consommation chronique d'alcool ou de drogues dures peut entraîner une démence.
    * Certaines intoxications médicamenteuses chroniques sont sources de démences curables chez la personne âgée.
 
Causes métaboliques, carentielles et endocriniennes [modifier]
 
    * Maladie de Wilson (démence curable) et autres maladies métaboliques héréditaires, essentiellement chez le sujet jeune
    * Chez le sujet âgé, les troubles hydroélectriques chroniques, certaines carences (folates, vitamine B12) et l'hypothyroïdie peuvent provoquer une démence curable
    * Rarement : encéphalopathie hépatique chronique, insuffisance rénale
 
Hydrocéphalie à pression normale [modifier]
 
Anciennement appelée hydrocéphalie chronique.
Démence précoce [modifier]
Article détaillé : Démence précoce.
Voir aussi [modifier]
Liens externes [modifier]
 
    * Didacticiel sur la démence pour les praticiens britanniques par la «Alzheimer's Society»
    * Global prevalence of dementia: a Delphi consensus study, Cleusa P Ferri, Martin Prince, Carol Brayne et al. Lancet 2005; 366:2112-2117
 
Bibliographie [modifier]
 
    * Gilbert Ferrey, Gérard Le Gouès : Psychopathologie du sujet âgé, Ed.: Masson, coll. Les âges de la vie, 6èm édition, 2008. ISBN 978-2-294-02010-0
 
Notes et références [modifier]
 
   1. ↑ Site Web du test CODEX [archive]
   2. ↑ étude danoise coordonné par Annette Erlangsen, Université d'Aarhus, avec le Pr. Yeates Conwell (psychiatrie gériatrique, Centre Médical de l'Université de Rochester) et le Pr. Steven H. Zarit (Gérontologie, Université de Pennsylvanie, USA), ayant porté sur plus de 2 millions de personnes âgés de 50 ans et plus, suivis de 1990 à 2000, publiée le 29 février 2008 dans la revue American Journal of Geriatric Psychiatry. Rem : Ces chiffres proviennent de données hospitalières et ne prennent pas en compte les suicides qui concerneraient des patients uniquement soignés par des médecins généralistes.
   3. ↑ Johannsen P et al, Assessing therapeutic efficacy in a progressive disease: A study of donepezil in alzheimer's disease [archive], CNS Drugs 2006; 20 (4): 311-325
   4. ↑ Plassman BL, Langa KM, Fisher GG et Als. Prevalence of cognitive impairment without dementia in the United States [archive], Ann Int Med, 2008;148;427-434
   5. ↑ Démence associée au SIDA [archive]
 


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Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 16:35:49    

goodkarma a écrit :

Les nouvelles les plus importantes censurées par les multinationales de presse aux Etats-Unis
Qu’est-ce que le « Projet censuré » ?  
par Ernesto Carmona*
 
Le Réseau Voltaire débute la publication


Est-il besoin d'aller plus loin ?...
 
Ton topic va être fermé, tu devrais poster ce genre de trucs sur d'autres, genre Bilderberg par exemple, enfin si tu veux un peu de débat.

Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 16:41:25    

[:pcgamer]  drapal

 
Citation :

À l’origine, un drapeau est une pièce d’étoffe attachée à une hampe, qui permet, grâce à l’emblème  qui y est représenté, de le rattacher à un groupe, un pays (une nation), une région, une ville, une unité militaire ou un organisme.

 

La notion de drapeau s’est depuis étendue à toutes les étoffes portant un signe permettant de l’identifier et de lui attribuer une signification. Par exemple, la couleur des drapeaux sur les plages qui indique les possibilités de baignades : rouge pour interdite, orange pour dangereuse, vert pour autorisée, blanc pour signaler un banc de méduse. De même les drapeaux en sport ont leur signification de sécurité et d’avertissement.

 

Certains drapeaux ont des significations presque universelles, comme le drapeau blanc brandi vers l’ennemi qui signifie la reddition ou une demande de trêve.

 

Le vocabulaire maritime utilise le terme pavillon en lieu et place de drapeau, qu’il soit pavillon national ou pavillon du code international des signaux et également les termes marques et flammes pour des pavillons particuliers.
Sommaire

 

   * 1 Usage, protocole et mise en berne
    * 2 Particularités de drapeaux nationaux
    * 3 Les combinaisons de couleurs les plus courantes
          o 3.1 Bleu, blanc, rouge
          o 3.2 Rouge, jaune, vert
          o 3.3 Rouge, blanc, noir (et éventuellement vert)
    * 4 Les dessins les plus courants
          o 4.1 Les couleurs héraldiques
          o 4.2 Les drapeaux à croix
          o 4.3 Les drapeaux à canton
          o 4.4 Les couleurs révolutionnaires
    * 5 Ressemblances entre drapeaux nationaux
    * 6 Annexes
          o 6.1 Voir aussi
          o 6.2 Liens externes

 

[modifier] Usage, protocole et mise en berne

 

Il existe différents protocoles requis à l’arboration d’un drapeau : ainsi il est souvent et en de nombreux états mal vu de laisser un drapeau flotter la nuit à moins qu’il ne soit équipé d’un éclairage approprié. Il n’est pas approprié de laisser flotter un drapeau lorsque les conditions météorologiques ne s’y prêtent pas à moins qu’il ne soit conçu à cet effet. Enfin, il est universellement condamné, par la loi ou du moins par la morale et la fierté d’appartenance ou de représentation à une nation ou une organisation, de laisser flotter un drapeau dégradé, décoloré, sale ou qui s’est enroulé autour de son mât. Par volonté de respect pour celui-ci, le drapeau ne doit jamais toucher le sol. Il est d’usage de saluer le drapeau lorsqu’on le hisse sur son mât.

 

La mise en berne d’un drapeau est une coutume visant à rendre un hommage, lors du décès d’une personnalité d’importance nationale ou étatique, d’un membre du gouvernement ou de la famille royale. Le drapeau est également mis en berne la nuit et selon un code établi par les autorités des organisations et états qu’il représente.

 

On ne peut pas superposer des drapeaux sur un même mât car l’organisation ou l’état représenté par un drapeau ne peut pas prendre le dessus sur un autre. Il y existe des exceptions, en ce qui concerne par exemple, le drapeau d'un pays, pouvant flotter au-dessus de celui d'une de ses provinces ou États.

 

Un drapeau flottant à l’envers peut signifier que la base ou les bâtiments où il flotte sont passés au mains de l’ennemi. C'est également un signe de détresse international et universel.

 

Il existe pour les usages officiels, un protocole sur la façon de plier un drapeau.

 

Les cercueils de soldats morts en territoire étranger sont recouverts ou enveloppés d'un drapeau lors de leur rapatriement.
[modifier] Particularités de drapeaux nationaux

 

   * Les drapeau de Chypre et celui du Kosovo sont les seuls drapeaux d'État souverain ayant une représentation de la carte de son territoire. Il faut noter que ces deux drapeaux ne sont pas à proprément parler "nationaux" : dans ces deux États, les drapeaux grecs, turcs ou albanais sont couramment utilisés comme drapeaux nationaux. La proposition de drapeau de l’Antarctique contient aussi une carte du continent (qui n’est ni un État, ni une nation).

 

Flag of Cyprus.svg
Le drapeau de Chypre  Flag of Kosovo.svg

 

Le drapeau du Kosovo

 

   * Le drapeau du Népal est un des seuls drapeaux nationaux non-rectangulaires, il est formé de deux triangles. C'est aussi le seul à être plus haut que large.

 

Flag of Nepal.svg
Le drapeau du Népal

 

   * Les drapeaux de la Suisse et du Vatican sont les deux seuls drapeaux nationaux de forme carrée.

 

Flag of Switzerland.svg
Le drapeau de la Suisse  Flag of the Vatican City.svg
Le drapeau du Vatican

 

   * Le drapeau de la Libye est le seul drapeau national unicolore : vert.

 

Flag of Libya.svg
Le drapeau de la Libye

 

   * Le drapeau du Paraguay est le seul drapeau national à avoir deux faces différentes. Sur l'endroit, on peut observer les armoiries du pays, alors que sur l'envers, on trouve un lion, assis devant un pic surmonté du bonnet phrygien le tout entouré par la devise nationale Paz y Justicia ("Paix et justice" ).

 

Flag of Paraguay.svg
Le drapeau du Paraguay (endroit)  Flag of Paraguay (reverse).svg
Le drapeau du Paraguay (envers)

 

   * Le drapeau européen est celui de l'Union européenne et également celui du Conseil de l'Europe.

 

Flag of Europe.svg
Le drapeau de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe

 

   * Le drapeau olympique : de couleurs bleu, jaune, noir, vert et rouge, représente tous les pays du monde car tous les drapeaux nationaux possèdent au moins une de ses six couleurs (en comptant le blanc pour la couleur du fond). Le nombre des anneaux représente les cinq continents, sans pour autant apparenter chaque anneau à un continent précis.

 

Olympic flag.svg
Le drapeau olympique
[modifier] Les combinaisons de couleurs les plus courantes
[modifier] Bleu, blanc, rouge

 

Le bleu, le blanc et le rouge sont présents dans les drapeaux des pays slaves, des pays d'Europe de l'Ouest mais aussi d'Asie ou des Amériques :

 

   * Drapeaux des pays slaves arborant les couleurs panslaves :

 

Flag of Russia.svg
Le drapeau de la Russie  Flag of Slovakia.svg
Le drapeau de la Slovaquie  Flag of Slovenia.svg
Le drapeau de la Slovénie  Flag of Serbia.svg
Le drapeau de la Serbie  Flag of Croatia.svg
Le drapeau de la Croatie  Flag of the Czech Republic.svg
Le drapeau de la République tchèque

 

   * Autres drapeaux tricolores bleu, blanc, rouge, à bandes horizontales ou verticales existent sans pour autant tirer leur symbolique dans le panslavisme :

 

Flag of the United States.svg
Le drapeau des États-Unis d'Amérique  Flag of France.svg
Le drapeau de la France  Flag of Luxembourg.svg
Le drapeau du Luxembourg  Flag of the Netherlands.svg
Le drapeau des Pays-Bas  Flag of Paraguay.svg
Le drapeau du Paraguay  Flag of the Philippines.svg
Le drapeau des Philippines
Flag of the United Kingdom.svg
Le drapeau du Royaume-Uni  Flag of Costa Rica.svg
Le drapeau du Costa Rica  Flag of Cuba.svg
Le drapeau de Cuba  Flag of North Korea.svg
Le drapeau de la Corée du Nord  Flag of the Dominican Republic.svg
Le drapeau de la République dominicaine  Flag of Iceland.svg
Le drapeau de l’Islande
[modifier] Rouge, jaune, vert

 

Le rouge, le jaune et le vert, les couleurs panafricaines, sont surtout présentes dans les drapeaux des pays africains.

 

Drapeaux arborant les couleurs panafricaines :
Flag of Mali.svg
Le drapeau du Mali  Flag of Senegal.svg
Le drapeau du Sénégal  Flag of Guinea.svg
Le drapeau de la Guinée  Flag of Cameroon.svg
Le drapeau du Cameroun  Flag of Ethiopia.svg
Le drapeau de l’Éthiopie  Flag of Ghana.svg
Le drapeau du Ghana
Flag of the Republic of the Congo.svg
Le drapeau du Congo (Brazzaville)  Flag of Sao Tome and Principe.svg
Le drapeau de Sao Tomé-et-Principe  Flag of Burkina Faso.svg
Le drapeau du Burkina Faso  Flag of Benin.svg
Le drapeau du Bénin  Flag of Guinea-Bissau.svg
Le drapeau de la Guinée-Bissau  Flag of Togo.svg
Le drapeau du Togo

 

Drapeaux arborant les mêmes couleurs rouge, jaune et vert sans pour autant se réclamer du panafricanisme :
Flag of Bolivia.svg
Le drapeau de la Bolivie  Flag of Lithuania.svg
Le drapeau de la Lituanie

 

Drapeaux de pays africains utilisant le rouge-noir-vert, ou une combinaison incluant des couleurs panafricaines :
Flag of the UNIA.svg
Le drapeau créé par l'UNIA en 1920  Flag of Kenya.svg
Le drapeau du Kenya  Flag of Malawi.svg
Le drapeau du Malawi  Flag of Angola.svg
Le drapeau de l’Angola  Flag of Uganda.svg
Le drapeau de l’Ouganda
Flag of Zimbabwe.svg
Le drapeau du Zimbabwe  Flag of Mozambique.svg
Le drapeau du Mozambique  Flag of the Central African Republic.svg
Le drapeau de la République centrafricaine  Flag of South Africa.svg
Le drapeau de l’Afrique du Sud  Flag of Zambia.svg
Le drapeau de Zambie
[modifier] Rouge, blanc, noir (et éventuellement vert)

 

Les combinaisons des couleurs panarabes sont présentes dans les drapeaux de pays arabes ou majoritairement musulmans. Les combinaisons peuvent faire ressortir de une à quatre de ces couleurs, accompagnées ou non de symboles d'astres (lune, étoile à 5 branches surtout) ou d'une écriture arabe :
Flag of Yemen.svg
Le drapeau du Yémen (et Libye 1969-1971)  Flag of Egypt.svg
Le drapeau de l'Égypte  Flag of Syria.svg
Le drapeau de la Syrie (et la République arabe unie 1958-1961)  Flag of Iraq.svg
Le drapeau de l'Irak  Flag of Sudan.svg
Le drapeau du Soudan
Flag of Palestine.svg
Le drapeau de la Palestine  Flag of Jordan.svg
Le drapeau de la Jordanie  Flag of the United Arab Emirates.svg
Le drapeau des Émirats arabes unis  Flag of Kuwait.svg
Le drapeau du Koweït
[modifier] Les dessins les plus courants
[modifier] Les couleurs héraldiques

 

Ce sont des drapeaux à bandes horizontales : celle du haut reprend la couleur qui occupe la place d'honneur sur le blason (par exemple le noir de l'aigle allemand), la suivante reprend la seconde couleur du blason (le rouge du bec et des serres), la troisième reprend la troisième couleur (le fond jaune). De nombreux drapeaux sont construits de cette façon, surtout en Europe.
Flag of Germany.svg
Le drapeau de l'Allemagne  Flag of Poland.svg
Le drapeau de la Pologne  Flag of Hungary.svg
Le drapeau de la Hongrie  Flag of the Czech Republic.svg
Le drapeau de la Tchéquie  Flag of Slovakia.svg
Le drapeau de la Slovaquie
[modifier] Les drapeaux à croix

 

On compte parmi eux les plus anciens drapeaux nationaux encore utilisés. En particuliers, les pays scandinaves qui utilisent la croix scandinave sur leur drapeau :
Flag of Denmark.svg
Le drapeau du Danemark  Flag of Norway.svg
Le drapeau de la Norvège  Flag of Sweden.svg
Le drapeau de la Suède  Flag of Iceland.svg
Le drapeau de l'Islande  Flag of Åland.svg
Le drapeau de l'Åland  Flag of the Faroe Islands.svg
Le drapeau des îles Féroé  Flag of Finland.svg
Le drapeau de la Finlande

 

et aussi
Flag of the United Kingdom.svg
Le drapeau du Royaume-Uni  Flag of Tuvalu.svg
Le drapeau des Tuvalu  Flag of New Zealand.svg
Le drapeau de la Nouvelle-Zélande  Flag of Australia.svg
Le drapeau de l'Australie  Flag of Tonga.svg
Le drapeau des îles Tonga
Flag of Malta.svg
Le drapeau de Malte  Flag of Quebec.svg
Le Drapeau du Québec  Flag of Georgia.svg
Le drapeau de la Géorgie
[modifier] Les drapeaux à canton

 

Ce sont généralement des drapeaux issus d'un pavillon de marine.
Flag of the United States.svg
Le drapeau des États-Unis d'Amérique  Flag of Greece.svg
Le drapeau de la Grèce  Flag of Malaysia.svg
Le drapeau de la Malaisie
[modifier] Les couleurs révolutionnaires

 

Ce modèle à trois bandes verticales fut inauguré par la France en février 1794. Le dessin est dû au peintre Louis David.
Flag of France.svg
Le drapeau de la France  Flag of Italy.svg
Le drapeau de l'Italie  Flag of Belgium.svg
Le drapeau de la Belgique  Flag of Ireland.svg
Le drapeau de la République d'Irlande  Flag of Romania.svg
Le drapeau de la Roumanie  Flag of Guinea.svg
Le drapeau de la Guinée  Flag of Mali.svg
Le drapeau du Mali  Flag of Senegal.svg
Le drapeau du Sénégal
[modifier] Ressemblances entre drapeaux nationaux
Article détaillé : Galerie des drapeaux à forte ressemblance.

 

Il existe dans le monde des drapeaux de nations diverses qui présentent de forte ressemblance ou sont identiques. Ces similitudes sont soit le fruit d'une histoire commune, soit complètement fortuites. En voici quelques exemples :
Flag of Monaco.svg
Le drapeau de Monaco  Flag of Indonesia.svg
Le drapeau de l'Indonésie  Flag of Singapore.svg
Le drapeau de Singapour  Flag of Poland.svg
Le drapeau de la Pologne
Flag of Luxembourg.svg
Le drapeau du Luxembourg  Flag of Netherlands.svg
Le drapeau des Pays-Bas
Flag of Romania.svg
Le drapeau de la Roumanie  Flag of Chad.svg
Le drapeau du Tchad
Flag of Moldova.svg
Le drapeau de la Moldavie  Flag of Andorra.svg
Le drapeau d'Andorre
Flag of Niger.svg
Le drapeau du Niger  Flag of India.svg
Le drapeau de l'Inde
Flag of Mexico.svg
Le drapeau du Mexique  Flag of Italy.svg
Le drapeau de l'Italie
Flag of Slovenia.svg
Le drapeau de la Slovénie  Flag of Slovakia.svg
Le drapeau de la Slovaquie  Flag of Russia.svg
Le drapeau de la Russie
[modifier] Annexes

 

Sur les autres projets Wikimedia :

 

   * les drapeaux sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)
    * le drapeau sur Wiktionnaire (dictionnaire universel)

 

[modifier] Voir aussi

 

   * Vexillologie
    * Galerie des drapeaux des pays du monde
    * Étendard (bannière)
    * Pavillon (marine)
    * Galerie des emblèmes des pays du monde
    * Pavillons et marques de la marine nationale
    * Drapeaux en Formule 1
    * Galerie des drapeaux ethniques
    * Drapeau de la France


Message édité par rz1 le 10-02-2010 à 16:43:15

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Message édité par rz1 le <INVALID FIELD TYPE> à <INVALID FIELD TYPE>  -   Message cité <INVALID VALUE> fois
Reply

Marsh Posté le 10-02-2010 à 17:28:02    


Ça donne faim.


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Main/Alt1/Alt2/Alt3
Reply

Marsh Posté le 11-02-2010 à 22:04:02    

potemkin a écrit :


 
J'ose pas imaginer si tous les gens qui vont te dire que ton pavé de mayrde est illisible s'amusent à te quoter :/


 :lol:

Reply

Marsh Posté le 11-02-2010 à 22:11:54    

C'est ici le test de charge du forum ? [:doc petrus]

Reply

Marsh Posté le 11-02-2010 à 22:16:15    

seb31 [:cver2]


Message édité par Timoonn le 11-02-2010 à 22:17:15

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HFPonss - Désactivez votre Adblock sur HFR - Découper le monde à coup de rasoir pour voir au cœur du fruit, le noyau noir.
Reply

Marsh Posté le 11-02-2010 à 22:45:58    

Bonsoir, on m'a dit que c'est ici que ça s'passe :o


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Mon image publique est étonnamment négative, est-ce à cause de mon hobbie qui consiste à gifler des orphelines ? | Je dois aller faire quelque chose de masculin, tel conquérir une nation ou uriner debout.  
Reply

Marsh Posté le    

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