Paragraphe Argumenté, besoin urgent d'aide . - Aide aux devoirs - Emploi & Etudes
Marsh Posté le 06-01-2011 à 13:48:46
marine950 a écrit : Bonjour a tous, je suis nouvelle ici et j'ai un paragraphe argumenté a faire, mais je ne sais vraiment pas quoi mettre, j'ai vraiment besoin de votre aide. Je suis, mais alors là, pas du tout douée dans ce genre de paragraphe |
Ce n'est pas bien compliqué, il suffit de chercher un peu :
Aujourd'hui, les écoles sont pour la plupart mixtes.
Les devoirs et les droits sont les mêmes pour les hommes comme pour les femmes (égalité des sexes).
Marsh Posté le 06-01-2011 à 13:53:30
mais le truc c'est que, je ne sais pas comment bien formuler le paragraphe ...
Marsh Posté le 07-01-2011 à 19:07:30
avec le texte en question se serai mieux
car perso je vois ça "a la manière de Rousseau ou de Fénelon"
donc ya un style imposé
Marsh Posté le 08-01-2011 à 11:33:27
Voilà le texte de Rousseau, et merci beaucoup d'essayer de m'aider
Jean-Jacques ROUSSEAU, Émile ou De l'éducation, Livre 5, 1762.
Dans son traité sur l'éducation, Jean-Jacques Rousseau, après avoir donné des conseils pour l’éducation des garçons, consacre une partie de son ouvrage à l’éducation des filles.
Les femmes, de leur côté, ne cessent de crier que nous les élevons pour être vaines et coquettes, que nous les amusons sans cesse à des puérilités pour rester plus facilement les maîtres ; elles s'en prennent à nous des défauts que nous leur reprochons. Quelle folie ! Et depuis quand sont-ce les hommes qui se mêlent de l'éducation des filles ? Qui est-ce qui empêche les mères de les élever comme il leur plaît ? Elles n'ont point de collège : grand malheur ! Eh ! Plût à Dieu qu’il n’y en eût point pour les garçons ! ils seraient plus sensément et plus honnêtement élevés ! Force-t-on vos filles à perdre leur temps en niaiseries ? Leur fait-on malgré elles passer la moitié de leur vie à leur toilette, à votre exemple ? Vous empêche-t-on de les instruire et faire instruire à votre gré ? Est-ce notre faute si elles nous plaisent quand elles sont belles, si leurs minauderies nous séduisent, si l'art qu'elles apprennent de vous nous attire et nous flatte, si nous aimons à les voir mises avec goût, si nous leur laissons affiler1 à loisir les armes dont elles nous subjuguent ? Eh ! Prenez le parti de les élever comme les hommes, ils y consentiront de bon coeur. Plus elles voudront leur ressembler, moins elles gouverneront, et c’est alors que nous serons vraiment les maîtres.
Toutes les facultés communes aux deux sexes ne leur sont pas également partagées ; mais prises en tout, elles se compensent. La femme vaut mieux comme femme et moins comme homme ; partout où elle fait valoir ses droits, elle a l'avantage ; partout où elle veut usurper les nôtres, elle reste au-dessous de nous. On ne peut répondre à cette vérité générale que par des exceptions ; constante façon d'argumenter des galants partisans du beau sexe.
Cultiver dans les femmes les qualités de l'homme, et négliger celles qui leur sont propres, c'est donc visiblement travailler à leur préjudice. Les rusées le voient trop bien pour en être les dupes ; en tâchant d'usurper nos avantages, elles n'abandonnent pas les leurs ; mais il arrive de là que, ne pouvant bien ménager les uns et les autres parce qu'elles sont incompatibles, elles restent au dessous de leur portée sans se mettre à la nôtre et perdent la moitié de leur prix. Croyez-moi, mère judicieuse, ne faites point de votre fille un honnête homme, comme pour donner un démenti à la nature ; faites-en une honnête femme, et soyez sûre qu'elle en vaudra mieux pour elle et pour nous.
S'ensuit-il qu'elle doive être élevée dans l'ignorance de toute chose, et bornée aux seules fonctions du ménage ? L'homme fera-t-il sa servante de sa compagne ? Se privera-t-il auprès d'elle du plus grand charme de la société ? Pour mieux l'asservir l'empêchera-t-il de rien sentir, de rien connaître ? En fera-t-il un véritable automate ? Non, sans doute ; ainsi ne l'a pas dit la nature, qui donne aux femmes un esprit agréable et si délié ; au contraire, elle veut qu’elles pensent, qu’elles jugent, qu’elles aiment, qu'elles connaissent, qu’elles cultivent leur esprit comme leur figure ; ce sont les armes qu'elle leur donne pour suppléer à la force qui leur manque et pour diriger la nôtre. Elles doivent apprendre beaucoup de choses, mais seulement celles qu'il leur convient de savoir.
Marsh Posté le 08-01-2011 à 11:46:45
ReplyMarsh Posté le 08-01-2011 à 16:57:16
ok
quelle classe ?
quelle région ?
combien de ligne à faire ?
Marsh Posté le 09-01-2011 à 11:36:57
Je suis en seconde, et le nombre de ligne n'est pas précisé ...
Marsh Posté le 09-01-2011 à 16:25:07
voila comment je vois le truc
Réfutation de la thèse de Rousseau
INTRO :
La thèse de Rousseau de 1762 nous dit que les filles doivent être éduquées différemment des garçons. Ceci était peut être vrai en 1762 mais aujourd’hui les choses ont beaucoup évolué.
PARA1:
En effet les filles reçoivent la même éducation que les garçons depuis la loi « Haby » du 11 juillet 1975 qui rend la coéducation scolaire obligatoire. Donc depuis 1975 on peut dire que c’est un devoir d’éduquer les filles de la même façon que les garçons.
Je te laisse faire ton développement
tu peux mettre en relation l'évolution des mœurs ainsi que la part de religion(catholique car 18eme) dans la société par rapport à maintenant
TRANSITION1:
On peut néanmoins nuancer la chose car l’éducation ne se fait pas seulement sur les bancs de l’école.
PARA2:
Une part de l’éducation des enfants doit être faite par leurs responsables légaux. Et ils peuvent éduquer leur fille ou garçon de manière différente
Je te laisse faire ton développement
CONCLUSION
Marsh Posté le 09-01-2011 à 16:36:09
Il ne faudrait pas seulement en rester au niveau des faits, mais voir si, en droit, les filles devraient être éduquées comme les garçons. Je commencerai par exposer la thèse de Rousseau : les filles ne doivent pas être éduquées comme des garçons car elles plairaient moins aux hommes et perdraient leurs avantages de femmes (la séduction) puis je réfuterai en montrant que l'expérience prouve qu'une fille instruite n'est pas moins fémininine qu'une autre (il y a tout un imaginaire de la "femme savante" sous-jacent dans le texte). De plus, la position de Rousseau part du principe qu'il y a des qualités purement masculines, que les filles ne doivent pas "usurper" et d'autres purement féminines, ce qui est évidemment complétement faux. Enfin, Rousseau est sacrément de mauvaise foi quand il prétend que les hommes n'ont aucune influence dans l'absence d'éducation des filles.
Bon courage.
Marsh Posté le 10-01-2011 à 07:28:08
Bonjour
Merci beaucoup beaucoup !
j'essaierais de reformuler mon paragraphe avec ce que vous avez écrit . Ça m'a vraiment beaucoup aidé, vraiment merci
J'essaierais de vous montrer mes développement également quand je les aurais fini , encore Merci !
Marsh Posté le 14-02-2011 à 13:44:34
Alors j'éspère t'aider un peu..
On voit bien dans notre société que la femme est "quasi égale à l'homme " , elle a les mêmes droits : droit de vote par exemple. De plus , des écoles mixtes sont ouvertes , les femmes ont donc tout comme les hommes l'accès à l'enseignement , le droit d'accès au savoir , ce qui encore une fois souligne l'égalité homme / femme.
Cependant , il reste parfois quelque inégalités : effectivement , les hommes dans le marché du travail écartent parfois les femmes : elles sont considérées plus "fragiles" physiquement et n'ont parfois pas accès à des postes importants car elles sont considérées comme "potentiellement mère " : leur rôle de mère , de femme au foyer , influe sur leur vie professionnelle : une femme peut potentiellement tomber en ceinte , ce qui veut dire : congé de 9 mois payés , et donc un impact négatif sur l'entreprise..
Voilà , j'ai essayé de te retranscrire à peu près mon cours d'éco.. ^^'
Marsh Posté le 06-01-2011 à 13:42:21
Bonjour a tous, je suis nouvelle ici et j'ai un paragraphe argumenté a faire, mais je ne sais vraiment pas quoi mettre, j'ai vraiment besoin de votre aide. Je suis, mais alors là, pas du tout douée dans ce genre de paragraphe
Sujet d'invention : " Rousseau pense que les filles doivent être éduquées différemment des garçons. "
Montrer que notre époque réfute toute ou partie de cette thèse et le rédiger dans un paragraphe argumenté a la manière de Rousseau ou de Fénelon .
le texte de rousseau est un extrait de Émile ou De l'éducation .
Merci énormément d'avance