travail d'écriture guy de maupassant " la morte "

travail d'écriture guy de maupassant " la morte " - Aide aux devoirs - Emploi & Etudes

Marsh Posté le 05-10-2009 à 20:40:18    

Bonjour je me présente , je m'appel David .
Je vien de faire ma rentrée en seconde , j'ai un gros soucis en francais ...
Ma professeur de Français ma demandé de commenté le texte " la morte " de guy maupassant .
Normalement je doit commenté en 3 parties avec des sous parties mais exeptionellement elle ma demander de faire en DM la premiére partie avec 3 sous parties.  
Voila une semaine qu'elle ma donner ce devoir , j'ai tenté de le faire seul mais rien à faire .
Je dois commenté sur les ligne 101 à 125 pour axes de lecture la monter de l'angoisse .
J'ai trouvé la problématique qui est la suivante :
En quoi ce passage , caractéristique du recit fantastique , prépare t'il l'apparition du surnaturel ?  
Et comme titre de premiére partie : La montée de l'angoisse .
Il me reste donc a rédiger les 3 sous parties en utilisant comme mot de liaison logique : d'abord , ensuite et enfin .
Ce devoir est a rendre pour jeudi , je compte donc sur vous pour m'aider .
 
Merci de vos réponses par avance .
 
David


Message édité par davidpompier le 05-10-2009 à 20:42:17
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Marsh Posté le 05-10-2009 à 20:40:18   

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Marsh Posté le 06-10-2009 à 16:50:27    

Escuzez moi de vous relancer la discution , mais n'ayant aucune reponce je m'inquiéte un peu ...
Mon devoir est pour jeudi .
Merci pour votre aide .
 
David

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Marsh Posté le 07-10-2009 à 00:13:57    

Même si nous connaissons la morte,oeuvre ironique et mordante absolument géniale de feu Guy de Maupassant. Ligne 101 à 125,  ça ne nous parle pas du tout. Surtout que ça peut varier selon les éditions.
Quand on parle d'un texte que l'on veut commenter, on cite le premier groupe sujet-verbe-complément du début et le dernier.
Du coup, on ne peut pas juger de ta problématique puisqu'on ne sait pas quel extrait tu commentes. Les contributeurs du forum qui sont là pour t'aider n'ont pas un point de vue omniscient qui permettrait de connaître précisément l'objet de ta question sans indication et d'y répondre.


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tada tada tada
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Marsh Posté le 07-10-2009 à 07:43:56    

Si au lieu d’attendre le dernier moment comme beaucoup sur ce topic,tu t'étais signalé plutôt, tu n’en serais pas là. Les jérémiades n’y changeront absolument rien.
 
En outre, non seulement, tu attends l’ultime instant mais en plus, tu ne mets pas le texte en question. Tu veux vraiment qu’on fasse tout!
 
Je ne suis pas chien. Je vais donc te donner des pistes mais pas le résultat. Je ne suis pas chien mais je ne suis pas ton chien non plus.
 
Le texte est rempli de répétitions. A toi de chercher lesquelles. Il y a en particulier un mot répété un nombre incalculable de fois. Regarde le vocabulaire employé puisque on te demande de parler de l’angoisse. Essaie de voir les termes en rapport. Regarde également la structure des phrases
 

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Marsh Posté le 07-10-2009 à 08:41:21    

je ne prend pas les gens pour des chiens ! mais sa fait maintenant 1 semaine que je suis dessus , et meme avec l'expliquation je ne comprend rien ....  
 
David

Reply

Marsh Posté le 07-10-2009 à 12:37:39    

davidpompier a écrit :

je ne prend pas les gens pour des chiens ! mais sa fait maintenant 1 semaine que je suis dessus , et meme avec l'expliquation je ne comprend rien ....  
 
David


 
Désolé pour la façon de parler mais ce que je voulais dire c'est qu'il faut expliquer ce que tu ne comprends pas."Je ne comprends rien" doit impliquer que tu as a cherché à faire quelque chose.Au vu des fautes d'orthographe,sans vouloir t'offenser,tu as quelques difficultés.Tu devrais prendre un dictionnaire ce qui te permettra à la fois de corriger tes fautes et de connaître la définition des mots employés dans le texte.
Si tu ne maîtrises pas le sens des termes,tu auras effectivement beaucoup de mal à analyser le texte et voir ce qu'on attend de toi.
Tu devrais également consulter un dictionnaire de synonymes afin de chercher le vocabulaire employé en rapport avec l'angoisse.
Pour les explications,je ne vois pas quoi faire de plus.Je t'ai dit que l'auteur utilise à foison certains mots parfois même dans la même phrase.L'auteur insiste.Si tu n'arrives pas à voir ça.....


Message édité par TAM136 le 07-10-2009 à 12:38:18
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Marsh Posté le 07-10-2009 à 16:34:14    

Bonjour l'orthographe :)
 
Avant de commenter Maupassant, il faudrait peut être apprendre à écrire le français correctement


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Marsh Posté le 07-10-2009 à 19:15:10    

David, la morte de Maupassant a certes un aspect fantastique indéniable mais l'œuvre parle surtout de l'hypocrisie et de la bassesse des Hommes ainsi que de la désillusion amoureuse.
Néanmoins, ta problématique peut être pertinente si elle porte juste sur la sortie des squelettes de leurs tombes.


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Marsh Posté le 08-10-2009 à 09:51:18    

C'est exactement ça , les sous parties consistent à l'arrivée du personnage dans le cimetiére .
 
David

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Marsh Posté le 08-10-2009 à 19:16:06    

Voici le passage en question :
 
Quand la nuit fut noire, très noire, je quittai mon refuge et me mis à marcher doucement, à pas lents, à pas sourds, sur cette terre pleine de morts.
J'errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant des tombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j'allais sans la trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle qui cherche sa route, je palpais des pierres, des croix, des grilles de fer, des couronnes de verre, des couronnes de fleurs fanées ! Je lisais les noms avec mes doigts, en les promenant sur les lettres. Quelle nuit ! quelle nuit ! Je ne la retrouvais pas !
Pas de lune ! Quelle nuit ! j'avais peur, une peur affreuse dans ces étroits sentiers, entre deux lignes de tombes ! Des tombes ! des tombes ! des tombes ! Toujours des tombes ! A droite, à gauche, devant moi, autour de moi, partout, des tombes ! Je m'assis sur une d'elles, car je ne pouvais plus marcher tant mes genoux fléchissaient.
J'entendais battre mon coeur ! Et j'entendais autre chose aussi ! Quoi ? un bruit confus innommable ! Était-ce dans ma tête affolée, dans la nuit impénétrable, ou sous la terre mystérieuse, sous la terre ensemencée de cadavres humains, ce bruit ? Je regardais autour de moi !
Combien de temps suis-je resté là ? Je ne sais pas. J'étais paralysé par la terreur, j'étais ivre d'épouvante, prêt à hurler, prêt à mourir.
 
Merci
 
David

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Marsh Posté le 08-10-2009 à 19:16:06   

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Marsh Posté le 09-10-2009 à 00:19:12    

Ta problématique a l'air bien, quels sont tes axes de lecture?
Comment comptes-tu développer ton premeir axe?
Surtout reste méthodique.


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Marsh Posté le 09-10-2009 à 09:28:08    

Justement, j'ai mis le titre du premier axe mais je ne sais plus quoi mettre... j'ai trois sous parties a mettre :s
 
David


Message édité par davidpompier le 09-10-2009 à 21:04:42
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Marsh Posté le 09-10-2009 à 20:53:22    

Voici se que j'ai trouvé :  
 
     L'auteur parle d'une nuit passé dans un cimetiére, une nuit trés étrange car il n'y a pas la lune. Il y avait aussi ce bruit, un bruit sourd dont il ne s'avait pas la provenance. Il parle d'une terre mystérieuse, ce bruit prioviendrait il de dessous ?
     
     Le personnage cherche quelque chose ou quelqu'un mais sans le trouvé ( Une montée d'angoisse ). Toutes les tombes se ressemblait, il les heurtaient et laisaient les noms avec ses mains. Le bruit le troublait, il entendait les battements de son coeur qui s'accélerait petit a petit. Il avait peur, peur de tout ce qui l'entourait, peut-être avait-il peur de mourrir ou simplement des cadavres humains sous cette terre qu'il appelait " terre mysterieuse " ?  
     
     La nuit trés noir sans lune, la nuit passé dans un cimetiére, l'étrangité du lieu, les bruits et l'angoisse du personnage, tout dans ce passage pourrait faire croire au lécteur l'apparition du surnaturel.
     
Est-ce bon ?
 
David


Message édité par davidpompier le 09-10-2009 à 20:57:56
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Marsh Posté le 09-10-2009 à 21:08:50    

pourquoi écrire à l'imparfait?
pourquoi autant de fautes d'orthographe?
 
btw "l'étrangité du lieu", ca pique vraiment les yeux.

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Marsh Posté le 09-10-2009 à 21:35:23    

" l'étrangeté " désolé, faute de frappe !  
Ensuite, je peux choisir moi meme le temps pour mon devoir non ? ( Présent ou imparfait sa change rien si ? )
 
David

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Marsh Posté le 09-10-2009 à 23:26:23    

Tu n'analyses pas assez les figures de style et les registres employés.


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Marsh Posté le 10-10-2009 à 11:14:05    

    L'auteur parle d'une nuit passé dans un cimetiére, une nuit trés étrange car il n'y a pas la lune (Nous pouvons donc parler d'une oxymore car la lune est noire alors que normalement c'est une source de luminosité. C'est une façon d'accentuer l'étrangeté de cette nuit.) Il y avait aussi ce bruit, un bruit sourd dont il ne s'avait pas la provenance (Là encore nous sommes dans une cituation d'oxymore car cette situation est plutôt "bizarre".) Il parle d'une terre mystérieuse, ce bruit prioviendrait il de dessous ?
 
     Le personnage cherche quelque chose ou quelqu'un mais sans le trouvé ( Une montée d'angoisse ). Toutes les tombes se ressemblait, il les heurtaient et laisaient les noms avec ses mains (il laisse les noms avec ses mains ça parrait bizarre cette image) .  Le bruit le troublait, il entendait les battements de son coeur qui s'accélerait petit a petit. Il avait peur, peur de tout ce qui l'entourait, peut-être avait-il peur de mourrir ou simplement des cadavres humains sous cette terre qu'il appelait " terre mysterieuse " ?  
 
La nuit trés noir sans lune, la nuit passé dans un cimetiére, l'étrangeté du lieu, les bruits et l'angoisse du personnage, tout dans ce passage pourrait faire croire au lécteur l'apparition du surnaturel. De plus, le narrateur est bien dans une perte de notion du temps !
 
C'est mieux ?
 
David

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Marsh Posté le 10-10-2009 à 18:47:09    

Tu dois faire un commentaire de texte, en clair il faut que tu relèves les registres et les figures de style (métaphore, comparaison, métonymie, oxymore etc...).
 
Tu remarqueras que Maupassant répète les mots "nuit" et "tombes" en continue.
Tu ne parles pas de l'écriture qui est rythmé (absence de conjonction de coordination).
Tu ne cites pas le texte.
 
Tu as compris mais il faut affiner.


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Marsh Posté le 12-10-2009 à 07:43:36    

Tu ne regardes absolument pas la forme du texte! Bon, puisqu'il faut faire ton boulot....
Avant d’essayer d’étudier le fond, il faut regarder la forme! Il y a des évidences. Ceci dit, le passage que tu cites ne relève absolument pas du surnaturel mais bien d’une angoisse croissante.
 
La 1ère chose qui saute aux yeux est, je le dis encore une fois, le nombre de répétitions  
 
_des termes
12 : je
7: j’
7 : tombes
5 : nuit
3 : terre
3 : longtemps
 
_des signes de ponctuation
17: !
 
En particulier, l’auteur emploie 12 fois le mot je comme pour renforcer la tension. On note à ce propos que l’histoire est racontée selon le point de vue du protagoniste.  
 
Cette tension est renforcée par des tournures pléonastiques comme dans cet exemple:
-sur cette terre pleine de morts.  
 
ou par des tournures comme J'entendais battre mon cœur en opposition aux cadavres
 
ce qui touche
heurtant des tombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête
 
A noter: les différentes parties du corps sont citées (bras,yeux….)
 
ce qui est touché
je palpais des pierres, des croix, des grilles de fer, des couronnes de verre, des couronnes de fleurs fanées !
 
A noter: la pierre, le fer, le verre
 
Comme l’a dit tebidor,pas de conjonction de coordination afin de donner du rythme, de mettre de la tension
 
Il y a énormément de choses à dire. Le plus dire est de structurer tout ça.

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Marsh Posté le 13-10-2009 à 19:29:52    

D'ailleurs, j'ai demandé à ma soeur en première le terme pour l'absence de conjonctions de coordination: "construction en asyndète".
Bigre, les épreuves de bac de Français datent d'à peine plus d'un an pour moi mais ça me parait déjà loin. ;)

Message cité 1 fois
Message édité par tebidoor le 14-10-2009 à 23:28:52

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Marsh Posté le 14-10-2009 à 07:42:23    

tebidoor a écrit :

D'ailleurs, j'ai demandé le terme pour l'abscence de conjonctions de coordination: "construction en asyndète".
Bigre, les épreuves de bac de Français datent d'à peine plus d'un an pour moi mais ça me parait déjà loin. ;)


 
Je viens d'apprendre quelque chose.Pour moi;le bac date de Mathusalem mais franchement ne pas voir que ce texte est un pur exercice de réthorique,il faut le faire.Mais comme notre invité ne semble plus donner de nouvelles.....Faire une demande et puis s'en faire,il faut le faire.Tiens,je crois avoir fait une épadinoplose.

Reply

Marsh Posté le 14-10-2009 à 23:28:26    

Je pense qu'il a déjà du rendre son devoir  :o


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Reply

Marsh Posté le 15-10-2009 à 06:53:37    

et qu'il ne reviendra plus
 
 
 
sauf s'il a encore un devoir !

Reply

Marsh Posté le 15-10-2009 à 07:41:16    

tebidoor a écrit :

Je pense qu'il a déjà du rendre son devoir  :o


 
Je l'avais plus ou moins deviné.C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai attendu avant de poster non pas par pure méchanceté mais histoire de voir comment il a réfléchi.Il est trop facile de dire qu'on n'a pas compris et qu'on ne montre pas ce qu'on a essayé de faire.
Je me répète pour la n ième fois mais je trouve quand même assez dommage que ceux qui postent ne reviennent pas afin d'aider à leur tour les autres en donnant leur note,les remarques et observations du correcteur......Ça doit être du donnant donnant.

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Marsh Posté le 15-10-2009 à 23:14:09    

Je suis d'accord avec toi mais c'est peine perdu, je pense.


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Marsh Posté le 28-11-2010 à 16:43:00    

Bonjour, je suis en seconde et j'ai de grosses difficultés pour faire les commentaires en français, de plus que ma prof nous a demander de faire un commentaire en prouvant que l'extrait ci-dessous est un registre fantastique, en y ajoutant 4 sous-parties : - cadre spatio-temporel - le personnage (réactions, sentiments...) - l' évènement surnaturel - doute, hésitation, explication rationnel et irrationnel Donc si quelqu'un pourrait m'aider, ce serait vraiment sympa, merci d'avance..
 
 
 
Je sortis et, malgré moi, sans savoir, sans le vouloir, j'allai vers le cimetière.
Je trouvai sa tombe toute simple, une croix de marbre, avec ces quelques mots: "Elle aima, fut aimée, et mourut."
Elle était là, là-dessous, pourrie ! Quelle horreur ! Je sanglotais, le front sur le sol.
J'y restai longtemps, longtemps. Puis je m'aperçus que le soir venait. Alors un désir bizarre, fou, un désir d'amant désespéré s'empara de moi. Je voulus passer la nuit près d'elle, dernière nuit, à pleurer sur sa tombe. Mais on me verrait, on me chasserait. Comment faire ?
Je fus rusé. Je me levai et me mis à errer dans cette ville des disparus. J'allais, J'allais. Comme elle est petite cette ville à côté de l'autre, celle où l'on vit ! Et pourtant comme ils sont plus nombreux que les vivants, ces morts. Il nous faut de hautes maisons, des rues, tant de place, pour les quatre générations qui regardent le jour en même temps, boivent l'eau des sources, le vin des vignes et mangent le pain des plaines.
Et pour toutes les générations des morts, pour toute l'échelle de l'humanité descendue jusqu'à nous, presque rien, un champ, presque rien ! La terre les reprend, l'oubli les efface. Adieu !
Au bout du cimetière habité, j'aperçus tout à coup le cimetière abandonné, celui où les vieux défunts achèvent de se mêler au sol, où les croix elles-mêmes pourrissent, où l'on mettra demain les derniers venus. Il est plein de roses libres, de cyprès vigoureux et noirs, un jardin triste et superbe, nourri de chair humaine.
J'étais seul, bien seul. Je me blottis dans un arbre vert. Je m'y cachai tout entier, entre ces branches grasses et sombres.
Et j'attendis, cramponné au tronc comme un naufragé sur une épave.
 
Quand la nuit fut noire, très noire, je quittai mon refuge et me mis à marcher doucement, à pas lents, à pas sourds, sur cette terre pleine de morts.
J'errai longtemps, longtemps, longtemps. Je ne la retrouvais pas. Les bras étendus, les yeux ouverts, heurtant des tombes avec mes mains, avec mes pieds, avec mes genoux, avec ma poitrine, avec ma tête elle-même, j'allais sans la trouver. Je touchais, je palpais comme un aveugle qui cherche sa route, je palpais des pierres, des croix, des grilles de fer, des couronnes de verre, des couronnes de fleurs fanées ! Je lisais les noms avec mes doigts, en les promenant sur les lettres. Quelle nuit ! quelle nuit ! Je ne la retrouvais pas !
Pas de lune! Quelle nuit! J'avais peur, une peur affreuse dans ces étroits sentiers, entre deux lignes de tombes ! Des tombes ! des tombes ! des tombes. Toujours des tombes ! A droite, à gauche, devant moi, autour de moi, partout, des tombes ! Je m'assis sur une d'elles, car je ne pouvais plus marcher tant mes genoux fléchissaient.
J'entendais battre mon cœur ! Et j'entendais autre chose aussi ! Quoi ? un bruit confus innommable ! Etait-ce dans ma tête affolée, dans la nuit impénétrable, ou sous la terre mystérieuse, sous la terre ensemencée de cadavres humains, ce bruit ? Je regardais autour de moi !
Combien de temps suis-je resté là ? Je ne sais pas. J'étais paralysé par la terreur, j'étais ivre d'épouvante, prêt à hurler, prêt à mourir.
Et soudain il me sembla que la dalle de marbre sur laquelle j'étais assis remuait. Certes, elle remuait, comme si on l'eût soulevée. D'un bond je me jetai sur le tombeau voisin, et je vis, oui, je vis la pierre que je venais de quitter se dresser toute droite; et le mort apparut, un squelette nu qui, de son dos courbé la rejetait. Je voyais, je voyais très bien, quoique la nuit fut profonde. Sur la croix je pus lire : "Ici repose Jacques Olivant, décédé à l'âge de cinquante et un ans. Il aimait les siens, fut honnête et bon, et mourut dans la paix du Seigneur."
Maintenant le mort aussi lisait les choses écrites sur son tombeau. Puis il ramassa une pierre dans le chemin, une petite pierre aiguë, et se mit à les gratter avec soin, ces choses. Il les effaça tout à fait, lentement, regardant de ses yeux vides la place où tout à l'heure elles étaient gravées; et du bout de l'os qui avait été son index, il écrivit en lettres lumineuses comme ces lignes qu'on trace aux murs avec le bout d'une allumette :
"Ici repose Jacques Olivant, décédé à l'âge de cinquante et un ans. Il hâta par ses duretés la mort de son père dont il désirait hériter, il tortura sa femme, tourmenta ses enfants, trompa ses voisins, vola quand il le put et mourut misérable."
Quand il eut achevé d'écrire, le mort immobile contempla son œuvre. Et je m'aperçus, en me retournant, que toutes les tombes étaient ouvertes, que tous les cadavres en étaient sortis, que tous avaient effacé les mensonges inscrits par les parents sur la pierre funéraire, pour y rétablir la vérité.
Et je voyais que tous avaient été les bourreaux de leurs proches, haineux, déshonnêtes, hypocrites, menteurs, fourbes, calomniateurs, envieux, qu'ils avaient volé, trompé, accompli tous les actes honteux, tous les actes abominables, ces bons pères, ces épouses fidèles, ces fils dévoués, ces jeunes filles chastes, ces commerçants probes, ces hommes et ces femmes dits irréprochables.
Ils écrivaient tous en même temps, sur le seuil de leur demeure éternelle, la cruelle, terrible et sainte vérité que tout le monde ignore ou feint d'ignorer sur la terre.
Je pensai qu'elle aussi avait dû la tracer sur sa tombe.
Et sans peur maintenant, courant au milieu des cercueils entrouverts, au milieu des cadavres, au milieu des squelettes, j'allai vers elle, sûr que je la trouverais aussitôt.
Je la reconnus de loin, sans voir le visage enveloppé du suaire.
Et sur la croix de marbre où tout à l'heure j'avais lu : " Elle aima, fut aimée, et mourut. "
J'aperçus :
"Etant sortie un jour pour tromper son amant, elle eut froid sous la pluie, et mourut."
Il paraît qu'on me ramassa, inanimé, au jour levant, auprès d'une tombe.

Reply

Marsh Posté le 28-11-2010 à 17:11:47    

Nous ne sommes pas la pour faire tes devoirs! Tu n'as qu'à lire plus et te cultiver plutôt que de passer des journées à envoyer des messages grotesques sur des sites de réseaux sociaux absurdes comme tous les gamins kikoolol de ta génération médiocre!

Reply

Marsh Posté le 28-11-2010 à 18:59:31    

Mais est-ce que t'es serieux là ? en quel honneur tu viens me répondre ? je n'ai pas parlée à toi que je sache, et j'ai mis le couteau à la gorge à personne pour qu'on me réponde!! c'est mon droit de "passer des journées à envoyer des messages grotesques sur des sites de réseaux sociaux absurdes" comme tu dis et en aucun cas cela te concerne !! Maintenant je t'envoie gentiment aller te faire foutre !!

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Marsh Posté le    

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