RAID 0 : c'est l'inverse. Les données sont écrites de façon séparée, une partie sur le disque 1 et l'autre sur le 2. L'intérêt ? Pas de perte de capacités, mais surtout des performances de fonctionnement quasi doublées. L'inconvénient : la perte d'un des disques durs entraine la perte de la totalité des données.  

Raid 0 ou stripping : Protocole permettant de segmenter les données en les répartissant sur plusieurs disques durs afin d'accroître les performances par rapport à un disque unique. Une organisation Raid 0 regroupe de 2 à 32 partitions découpées en bandes et utilisées de façon à disposer d'un très grand espace de stockage très rapide d'accès, puisqu'on peu assigner un contrôleur différent à chaque disque. Le Raid 0 permet de constituer une grappe de disques durs montés en parallèle afin d'augmenter la bande passante globale du système de stockage et donc sa rapidité. La bande passante d'un ensemble de stockage en RAID 0 revient sensiblement à additionner celle de chacun des disques durs, tant que la limite du contrôleur SCSI n'est pas atteinte. Ainsi dans le cas de 3 disques soutenant individuellement un débit de 20 Mo/s, une grappe RAID 0 de 3 disques aura un débit théorique de 60 Mo/s. Inconvénient, le Raid 0 n'apporte pas de sécurité au niveau des données et privilégie les performances, la défaillante d'un disque entraîne la perte de toutes les données de la grappe.  
 

• Il est implanté en standard sous NT WorkStation (agrégat de partition sans contrôle de parité proposé dans l'administrateur de disques). Inconvénient, en cas de défaillance de l'un des disques, l'ensemble des données de l'agrégat est perdu.

Contrairement aux autres niveaux de RAID, le niveau 0 n'offre pas la garantie de sécurité en cas de panne de disques durs.  
 

• Un sous-ensemble disque performant peut utiliser par exemple deux disques durs Wide-Ultra SCSI tournant à 7 200 tours/minute et configurés en RAID 0.