Quel est le problème avec les brevets logiciels ? - Débats - Linux et OS Alternatifs
Marsh Posté le 13-02-2004 à 19:12:56
et c'est exactement ce qu'on dit les députés européens ; ce qui ne convient pas du tout à un certain nombres de grosses firmes qui veulent non pas breveter la réalisation mais le concept lui-même
Marsh Posté le 13-02-2004 à 22:45:13
je comprends pas bien ?
une réalisation n'a pas besoin d'être breveté, il y a déjà les droits d'auteur dessus
c'est bien le concept qui doit être breveté, non ?
Marsh Posté le 13-02-2004 à 22:53:12
ramzez a écrit : je comprends pas bien ? |
actuellement, hors brevet logiciel, tu ne peux pas breveter une idée mais un procédé pour la réaliser (à vérifier quand même, c'est peut-être encore + restrictif).
ex : tu ne peux pas breveter le nettoyage d'une vitre mais tu peux breveter le passage d'une raclette humide sur une vitre pour la nettoyer.
les tenants du brevet logiciels cherchent à rendre brevetable l'idée de nettoyer une vitre.
Ce qui fait que
utiliser une raclette > brevet
utiliser une éponge > brevet
utiliser ta langue > brevet
le pb majeur avec les logiciels c'est qu'ils ont déjà le droit d'auteur pour les protéger en tant qu'oeuvre de l'esprit. Quel intérêt de rajouter en plus les brevets ?
+ de détails
http://brevets-logiciels.info/wiki [...] Principale
Marsh Posté le 13-02-2004 à 18:55:45
J'entends beaucoup parler de ce projet de loi qui consiste à autoriser la création de brevets logiciels, souvent en mal, mais je n'ai pas été convaincu par les arguments qu'on m'a donné.
Je vois bien quelle dérive il peut y avoir (le clic d'amazon, etc...), mais si on fait en sorte de limiter au maximum ces dérives avec un texte de loi précis, il n'y a plus de problème, il me semble : une entreprise qui fait des recherches pour développer de nouvelles techniques, à condition que ce soit réellement nouveau, devrait pouvoir protéger son investissement, la recherche coute chere. Les brevets existent aussi dans l'industrie, il y a aussi quelques dérives, mais au bout du compte, le résultat est assez positif car l'entreprise peut ainsi protéger ses investissements en Recherche et Développement.