DANGER - Nos droits a programmer librement gravement menacés.

DANGER - Nos droits a programmer librement gravement menacés. - Divers - Programmation

Marsh Posté le 21-05-2004 à 21:43:26    

A la suprise et contre l'avis de tous, le 18/05/2004 le Conseil Européen a validé "en douce" la brevetabilité totale des logiciels.
 
http://www.zdnet.fr/actualites/tec [...] 588,00.htm
 
Toutes les études ont montré que les conséquences d'une telle mesure sont catastrophique. Entre autres la mort a terme des logiciels libres et de nombreuses PME créatrices de softs. Mais surtout cette mesure a été validée contre l'avis de quasiment toute la profession informatique, des universités et centres de recherche. Tout le monde ou presque était contre.  
 
A terme cette mesure est une catastrophe. Elle entrainera la mort des logiciels libres en leur interdisant l'utilisation des formats de fichiers courament utilisés et des algorithmes les plus interessants. Les condamnant ainsi a être perpétuellement des sous systèmes. Pire, ils sont encore plus exposés du fait que le code source est disponible pour tous.
 
http://www.neteconomie.com/perl/na [...] 0512124646
 
Plus grave, si vous êtes créateur de logiciel vous êtes en grand danger. Tout est brevetable dans cette loi, depuis les algorithmes jusqu'aux structures de données, les couleurs, les façons de présenter, tout. Cela signifie qu'a moins de consulter a chaque ligne de code chacun des millions de brevets qui seront déposés (ou ont déja été déposés, car l'office Européen des brevets accorde des brevets en toute illégalité depuis des années) vous tomberez forcément a enfreindre de nombreux brevets a chaque ligne de code que vous écrirez.
 
Il se crée aux états unis (ou les logiciels sont brevetables) de nombreuses sociétés spécialisées dont le seul but est de déposer des brevets et d'attendre tapies dans l'ombre que des gens les enfreignent. Il ne reste plus qu'a vous attaquer pour récupérer de l'argent sans aucun travail.
Il s'agit d'un véritable terrorisme juridique. Un terrorisme qui permet a des gens qui ne crée rien, des rapaces, des parasites, des escrocs de monter de véritables embuscades juridiques.
Ces sociétés n'attendent que le passage de ce texte pour fondre sur le marché européen et faire leur sinistre activité lucrative.
 
http://www.liberation.fr/page.php?Article=205107
 
D'autre part, ces brevets n'ont pour beaucoup rien d'innovant, ni sophistiqué. Ainsi nous avons vu aux USA des brevets portant sur "l'achat en un clic", sur les "icones comportant des arrondis" ou en europe sur la "production de code HTML en partant des données d'un objet". Autant dire que c'est comme si on brevetait la roue ou la poignée de porte....
 
De nombreuses société d'édition de logiciel songeraient à arrêter leur activité. De nombreux créateurs de logiciel songeraient a changer de métier. Car créer un logiciel de qualité demande parfois plusieurs années de votre vie et des investissements considérable. Créez, levez vous tôt tous les matins et programmez pendant des années. Et vu qu'il est impossible de consulter la base des brevets a chaque ligne de code, vous êtes a peu pres certain que si le succès est au rendez vous vous recevrez un beau matin une assignation en justice. Des gens, des rapaces, des voleurs professionnels pourront alors récupérer le bénéfice de vos efforts sans se fatiguer et le plus légalement du monde...
 
Encore plus grave : A terme les brevets aliés a d'autres textes de lois qui sont passés ou en train de passer permetront:
 
-De rendre impossible l'apparition d'une concurence pour des sociétés telles que Microsoft.
 
-De rendre interdit tout reverse engineering des machines et objets qui nous entourent, ce qui nous contraindra a subir inexorablement la dictature de machines que nous ne comprendrons plus et qu'il nous sera interdit de chercher à comprendre.  
 
-De rendre impossible toute création à des individus.  
 
-De rendre impossible la divulgation d'une faille de sécurité (Loi LEN !!!).
 
De nombreuses sociétés ont signé des pétitions. Les éditeurs de jeux français se sont manifestés. Les associations du libre militent activement. De très nombreux chercheurs se sont mobilisés.
 
Et pourtant.... le texte est passé.
 
Comment cela est il possible ?
 
Comment est il possible que des gens prennent ce genre de décision si lourde de conséquences négatives pour notre futur alors qu'ils ne sont même pas élus par le peuple ?
 
Pire, notre président, après s'être prononcé contre les brevets logiciels à aujourd'huis engagé la france aux côtés des défenseurs du brevet. A se demander si nos élus font la course a celui qui sortira la mesure qui saborde le plus le futur de notre économie numérique. Sont ils mal conseillés ? Nous savons que ceux a qui ces mesures profitent ont payé beaucoup de gens pour faire du lobying.
 
En tout cas une chose est probable, c'est que nos institutions Européennes sont infiltrées par des lobyistes. Quand on vois que certains projets de loi sur la propriété intellectuelle sont poussés par la compagne d'un certain jean rené fourtou qui n'est autre que le nouveau PDG de vivendi universal il y aurait de quoi demander une commission d'enquête. Le moins qu'on puisse dire c'est que les institutions européennes manquent totalement de transparence et de contrôle.
 
Si nous ne voulons pas ressembler demain a des poulets mis en batterie, nous devons luter contre ces mesures dont les conséquences très graves sont dénoncées par quasiment tout le monde.
 
De fait, une telle mesure dont les conséquences gravissimes sont peu perçues par le grand public représente un grand danger de passer "en douce".
 
Notre futur DOIT nous appartenir.
 
SR16


Message édité par sr16 le 22-05-2004 à 00:33:26
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Marsh Posté le 21-05-2004 à 21:43:26   

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 21:56:47    

ca fait peur :/


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Découvre le HFRcoin ✈ - smilies
Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:00:09    

[:drapal]


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From now on, you will speak only when spoken to, and the first and last words out of your filthy sewers will be "Sir!"
Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:04:27    

drapal

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:10:36    

on en cause déjà sur discu (le crosspost c'est mal :o) et l'url est déjà en circulation ici :/


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Whichever format the fan may want to listen is fine with us – vinyl, wax cylinders, shellac, 8-track, iPod, cloud storage, cranial implants – just as long as it’s loud and rockin' (Billy Gibbons, ZZ Top)
Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:10:55    

La mort des logiciels libres [:violon]
Terrorisme [:violon]
 
En dramatisant sans cesse, vous perdez toute crédibilité [:spamafote]


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Un matin je me lèverai et il fera beau.
Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:30:28    

Bienvenue dans une société fasciste...

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:33:51    

printf a écrit :

La mort des logiciels libres [:violon]
Terrorisme [:violon]
 
En dramatisant sans cesse, vous perdez toute crédibilité [:spamafote]


 
Mais mon pauvre ami, je ne dramatise absolument pas c'est justement bien la le problème et la stricte réalité. Cette mesure est extrèmement grave et si tu te renseigne tu verra que tout le monde le dit. Lis un peu et tu comprendra pourquoi je ne plaisante pas.
 
Ce genre de mesure est d'un extrème danger justement parce que la plupart des gens n'en voient pas le danger immédiat et que c'est extrèmement insidieux.  
 
C'est effectivement gros comme une maison. En attendant c'est passé. Plus c'est gros, mieux ça passe apparement...
 
Tu penses sincèrement que de nombreux editeurs de softs et programmeurs ont émis de vives protestations pour rien ?  
 
Personnellement je ne suis militant d'aucune association de logiciel libre ni membre d'aucune faction militante. Si je monte au crénau c'est parce que la situation est très grave. Saches que en ce moment j'ai vraiment autre chose a faire. Mais si on ne bouge pas on va l'avoir grave dans l'os...


Message édité par sr16 le 21-05-2004 à 22:34:47
Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:34:37    

DocMaboul a écrit :

Bienvenue dans une société fasciste...


 
Quand je dis qu'il faut arrêter de dramatiser [:kiki]
Dans les sociétés fascistes, les milices venaient chercher les opposants politiques pour les arrêter, les emprisonner et les torturer.
 
Je suis moi aussi contre cette loi, mais par pitié arrêtez de dramatiser à ce point car cela fait perdre toute crédibilité à vos revendications [:spamafote]


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Un matin je me lèverai et il fera beau.
Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:39:14    

printf a écrit :

Quand je dis qu'il faut arrêter de dramatiser [:kiki]
Dans les sociétés fascistes, les milices venaient chercher les opposants politiques pour les arrêter, les emprisonner et les torturer.
 
Je suis moi aussi contre cette loi, mais par pitié arrêtez de dramatiser à ce point car cela fait perdre toute crédibilité à vos revendications [:spamafote]


 
Pas tout à fait mais je vous accorde que le terme totalitaire serait plus approprié.

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:39:14   

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:39:49    

DocMaboul a écrit :

Pas tout à fait mais je vous accorde que le terme totalitaire serait plus approprié.


 
Non plus :D
 
Stupide, anticoncurentielle ou liberticide, à la rigueur


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Un matin je me lèverai et il fera beau.
Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:42:23    

printf a écrit :

Non plus :D
 
Stupide, anticoncurentielle ou liberticide, à la rigueur


 
Vous croyez nos politiciens stupides?

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:43:55    

printf a écrit :

Non plus :D
 
Stupide, anticoncurentielle ou liberticide, à la rigueur


 
Autant je suis d'accord avec toi pour ne pas dramatiser ce coup de poignard de la part du parlement europeen.
 
Autant je suis d'accord avec doc maboul pour dire que ce genre de loi nous envoye directement vers des societes fascistes ou totalitaires ou il ne te restera plus que ce que tu penses ou reves qui ne sera pas sous controle de groupements sociaux plus ou moins obscurs...

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:50:20    

t'es marrant avec ton spam multi-cat et surtout de faire ce genre d'intervention après la bataille. et le problème ne concerne pas que les logiciels libres mais en grande majorité nos PME/PMI qui vont se faire bouffer : on va avoir les grande boites à la MS qui évidemment sont les plus riches et vont être les première à breveter le xor (merde c'est déjà pris) ... c'est pas grave ... on fait les malins « ouais on veut être indépendants des USA », mais on fait tout comme eux, on laisse une député anglaise mener le projet de loi (d'ailleurs c'est facile de faire des lois sur l'économie quand on n'est pas concerné) et comme par hasard le conseil sous présidence irlandaise prends une superbe décision (devinez qui il y a en Irlande)
 
 
le mot corruption prends vraiment tout son sens pour moi : l'informatique, tout le monde s'en bas, pour que des politiques après avoir échouer au parlement, décide de faire une ordonnance ...
 
sans compter l'office européen des brevets, un organisme privé, rémunérer au %, qui vend des brevets illégaux ...
 

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:51:19    

thermocline a écrit :

groupements sociaux plus ou moins obscurs...

tu veux dire « le lobby des grandes entreprises américaines » ?

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:52:39    

printf a écrit :

Quand je dis qu'il faut arrêter de dramatiser [:kiki]
Dans les sociétés fascistes, les milices venaient chercher les opposants politiques pour les arrêter, les emprisonner et les torturer.


 
Oui, mais saches qu'une société fasciste ne s'est pas installée du jour au lendemain. Elle s'est installée au départ par le processus démocratique et a commencé par prendre des mesures insidieuses par étapes. Les milices ne sont apparues que du jour ou le contrôle était suffisant et le processus démocratique détruit. En d'autres termes une fois qu'on en est la c'est bien trop tard pour réagir...
D'autre part l'histoire à démontré que la démocratie n'est jamais un fait acquis.
 

Citation :

Je suis moi aussi contre cette loi, mais par pitié arrêtez de dramatiser à ce point car cela fait perdre toute crédibilité à vos revendications [:spamafote]


 
Encore une fois, je ne dramatise absolument pas. Je dirais même que j'ai passé sous silence quelques unes des conséquences qui paraissent peu evidentes aux gens mais sont néanmoins réelles et extrèmement graves.
 
Selon toi, quand quelque chose de très grave arrive, le minimiser est il un solution ? Je ne crois pas.
 
En l'occurence cet évennement revet une gravité extrème et j'en parle sans aucune exagération. Tout simplement parce que je ne parle pas de tout : Si tu me reproche d'éxagerer, je peux aussi parler du projet "lagrande", de Palladium/TCPA, des puces Fritz et de tout ce qui s'ensuit. Si tu reconstitue le puzzle de ce que certains grands groupes projettent tu verra qu'il y a de quoi blémir. Vraiment. Réellement et sans aucune exagération.
 
Tu verra donc que bien au contraire je n'éxagère absolument pas ce que je dis plus haut. J'ai au contraire choisi de modérer mes propos et de parler de conséquences totalement prévisibles dont tous les rapports sur le sujet ont fait état.
 
D'autre part on ne peux nier la réalité de certaines conséquences car elles existent dores et déja aux USA et sont donc indéniablement vraies. D'autre part, cette directive allant nettement plus loin encore dans la brevetabilité que la très décriée loi américaine, on peux s'attendre à encore pire. Cela n'est pas du fantasme, ce sont des faits.  

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 22:54:24    

bah t'y peux quoi si tes branleurs de la CIA ont décidés de flicquer l'informatique parce que 3 chameaux ont dérouté des avions avec des cutters ?

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 23:17:14    

Taz a écrit :

t'es marrant avec ton spam multi-cat


 
Du spam ? Tu est gonflé la. Vu la gravité de cette mesure je m'étonne vraiment que rien n'ai encore été posté ici. Je précise que j'ai fait une recherche avant de poster.  
 
Putain de merde, faut bien que quelqu'un réagisse.  
 
Les affiches de la résistance en 40 c'était aussi du spam ?
 
Faudrait peut être qu'on pense à arreter de se faire la guerre entre nous.  
 

Citation :

et surtout de faire ce genre d'intervention après la bataille.


 
Et qu'est ce qui te dis que j'ai jamais rien fait avant ? J'ai même rencontré l'INPI pour leur parler de ça il y a 3 ou 4 ans. Et j'en ai parlé a des politiciens.
 
Et le projet de loi était censé avoir été amendé. Ils ont bien joué le coup en douce la...
 

Citation :

et le problème ne concerne pas que les logiciels libres mais en grande majorité nos PME/PMI qui vont se faire bouffer :


 
Tout a fait. C'est la fin des petites PME qui créent des softs.
 

Citation :

on va avoir les grande boites à la MS qui évidemment sont les plus riches et vont être les première à breveter le xor (merde c'est déjà pris) ...


 
La crainte N°1 de Bill Gates (lire son livre "la route du futur" ) c'est que des gens fassent mieux que lui et le détrônent.
 
Avec les brevets logiciel plus de danger...
 

Citation :

c'est pas grave ... on fait les malins « ouais on veut être indépendants des USA », mais on fait tout comme eux, on laisse une député anglaise mener le projet de loi (d'ailleurs c'est facile de faire des lois sur l'économie quand on n'est pas concerné) et comme par hasard le conseil sous présidence irlandaise prends une superbe décision (devinez qui il y a en Irlande)


 
C'est clair. Je me demande pourquoi on bosse alors qu'on est aussi mal dirigé.  
 

Citation :

le mot corruption prends vraiment tout son sens pour moi : l'informatique, tout le monde s'en bas, pour que des politiques après avoir échouer au parlement, décide de faire une ordonnance ...


 
Tout a fait. Et comme personne ne vois les conséquences...
 
Sauf que les belles pupuces bien vérouillées seront présentes partout. Depuis la voiture jusqu'a la machine a laver. Et surtout les gens payeront de l'argent aux "déposeurs de brevet" a chaque pas, sans s'en appercevoir bien entendu.
 

Citation :

sans compter l'office européen des brevets, un organisme privé, rémunérer au %, qui vend des brevets illégaux ...


 
Clairement c'est un sac a magouilles et a pots de vins. Il serait temps d'y mettre bon ordre. Elles sont du reste dénoncées par de nombreuses personnes et de nombreux sites existent pour dénoncer cela.  
Je pense que cela ne suffit pas. Il faut aller plus loin.
 
Vu la gravité des mesures qui viennent de passer, entre la LEN et ça, les forums devraient afficher une page permanente de protestations. C'est notre futur qu'on est en train de nous voler.
 

Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 23:20:20    

Taz a écrit :

bah t'y peux quoi si tes branleurs de la CIA ont décidés de flicquer l'informatique parce que 3 chameaux ont dérouté des avions avec des cutters ?


 
En réalité ça n'est pas la vraie cause. Le système d'interception des messages echelon est bien antérieur a cela.
 
La réalité c'est que les histoires de 11 septembre et du terrorisme semblent avoir servi de bon pretexte pour passer des lois et mesures liberticides qu'on aurait jamais pu faire accepter aux gens en temps normal.


Message édité par sr16 le 21-05-2004 à 23:21:27
Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 23:39:46    

sr16 a écrit :

En réalité ça n'est pas la vraie cause. Le système d'interception des messages echelon est bien antérieur a cela.
 
La réalité c'est que les histoires de 11 septembre et du terrorisme semblent avoir servi de bon pretexte pour passer des lois et mesures liberticides qu'on aurait jamais pu faire accepter aux gens en temps normal.


 
Et pourquoi ils font passer ces lois liberticides ? Pour se branler en pensant être les maîtres du monde ? Tu sais bien que non.
 
Ces lois ont été prises par des technocrates, pas par des fascistes (je parle de la LEN et compagnie, pas du Patriot Act bien sûr).


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Un matin je me lèverai et il fera beau.
Reply

Marsh Posté le 21-05-2004 à 23:49:23    

Qu'est que tu entends par déposer un brevet sur 3 lignes de codes et mettre un procet a celui qui les utilise...
Si je dépose:

Code :
  1. if(mysql_num_rows($resultat))
  2. {
  3. while(mysql_fetch_object($resultat))
  4. $i++;
  5. }


 
Je peux faire des sous avec ca?  :ouch:


Message édité par smilm le 21-05-2004 à 23:49:35
Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 00:06:09    

printf a écrit :

Et pourquoi ils font passer ces lois liberticides ? Pour se branler en pensant être les maîtres du monde ? Tu sais bien que non.


 
Il y a bien evidement des explications.  
 
D'une part l'Office Européen des Brevets est une structure au statut très louche. Aussi etonnant que ça puisse paraitre, ils  semblent pousser vers cela parce que c'est dans leur strict interet financier. On peut presque parler de dérive mafieuse car ils ont entériné des choses parfaitement illégales et se moquant totalement que ça le soit. Des députés européens ont parlé d'une insulte a la démocratie.
 
D'autre part tu sais comme moi que tous les politiciens sont actuellement des gens d'un certain age et que pour la plupart ils n'y comprennent absolument rien au nouvelles technologies, a internet (que la plupart n'utilisent pas) ni aux enjeux futurs. Ils ne savent ni ce qu'est un logiciel et beaucoup ignorent encore ce qu'est une souris. Il est des lors très facile de leur faire croire ce qu'on veut.
Les grandes sociétés privées ne se privent pas de faire du lobying. Qu'est ce que le lobying ? Il s'agit ni plus ni moins que de payer des gens ayant une certaine crédibilité pour donner un avis favorable si ils sont consultés et pour militer dans le sens qui arrange bien. Cette pratique est devenue courante aux USA. D'une certaine façon cela peux fausser totalement le jeu de la démocratie.
Parfois ces gens ne se cachent même pas. L'épouse du PDG de vivendi universal (un major de l'édition du disque) pousse des projets de loi sur la propriété intellectuelle devant les instances européennes. Sans vergogne. Sans que personne ne s'en emeuve réellement ni ne soulève ce grave et evident conflit d'interet.
 

Citation :

Ces lois ont été prises par des technocrates, pas par des fascistes (je parle de la LEN et compagnie, pas du Patriot Act bien sûr).


 
Je crois que sincèrement on a reussi a faire croire à nos dirigeants que c'était la direction du bien. Je peux t'assurer que ces braves gens n'y comprennent pas grand chose a la question.  
 
Quand a savoir si certains dirigeants ne seraient pas payés, je ne peux evidement pas l'affirmer. Cela dit, qu'est ce qu'un homme face aux milliards d'une société comme Microsoft ? Qui peut réellement certifier que tout le monde resterait intègre face à une fabuleuse somme versée sur un compte Suisse ou Luxembourgeois.
Les pots de vins dans les affaires c'est une pratique beaucoup plus courante que le commun peuple ne le pense.

Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 00:15:05    

SmilM a écrit :

Qu'est que tu entends par déposer un brevet sur 3 lignes de codes et mettre un procet a celui qui les utilise...
Si je dépose:

Code :
  1. if(mysql_num_rows($resultat))
  2. {
  3. while(mysql_fetch_object($resultat))
  4. $i++;
  5. }


 
Je peux faire des sous avec ca?  :ouch:


 
Ben c'est simple, la réponse est OUI puisque Amazon.com a bien reussi a breveter le fait d'acheter en un clic et a bien intenté des procès.  
 
Alors evidement puisque c'est trop trivial, ça pourait ne pas passer en justice. Mais vu que les juges sont souvent des vieux qui n'y pigent rien, avec un peu de chance, ça peut passer.
Ca serait pas le premier jugement abracadabrant que l'on verrait.
 
De toute manière, c'est simple, l'expertise des problèmes informatiques en justice est la plupart du temps très difficile a établir et coute très cher a celui qui se défends même si le cas est trivial et qu'il est certain de gagner. Mais dans un procès tu est rarement remboursé des sommes que ça t'a couté quand l'attaquant est débouté. Surtout qu'en attendant il faut avancer le fric pour se défendre.
 
C'est ainsi qu'aux USA des sociétés attaquées ont coulées corps et bien quand bien même elles étaient dans leur bon droit. Faute de disposer de sommes suffisantes pour se défendre, elles ont coulées. C'est tout de même grave et c'est bien pour ça qu'on parle de terrorisme juridique.
 
Une grande entreprise que je ne nomerais pas mais qui vends des appareils de hifi tous les jours ici a intenté aux USA plus de 7 procès d'affilé à une petite société dans le but de la couler. Tous les procès engagés et jugés ont été perdus par la grande boite. Mais las, le petite boite a fini tout de même par sombrer, épuisée financièrement au bout d'un moment.
 
Cela signifie qu'avec de telles loi n'importe quelle grosse boite peut supprimer n'importe quelle petite boite le plus légalement du monde. Voir même racheter sa technologie pour un prix dérisoir après.


Message édité par sr16 le 22-05-2004 à 00:18:22
Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 00:33:54    

Le problème de la collusion pouvoir politique/pouvoir économique (alias, en termes favorables, libéralisme/néo-libéralisme et, en termes moins favorables, fascisme/totalitarisme) est plus vaste et plus complexe que cette petite mise en exergue à propos de l’informatique. Voilà donc un vieux texte, mais toujours d’actualité, qui peut encore nous en apprendre à ce sujet.
 
Quelle espèce de despotisme les nations démocratiques ont à craindre
 
J'avais remarqué durant mon séjour aux États-Unis qu'un état social démocratique semblable à celui des Américains pourrait offrir des facilités singulières à l'établissement du despotisme, et j'avais vu à mon retour en Europe combien la plupart de nos princes s'étaient déjà servis des idées, des sentiments et des besoins que ce même état social faisait naître, pour étendre le cercle de leur pouvoir.  
 
Cela me conduisit à croire que les nations chrétiennes finiraient peut-être par subir quelque oppression pareille à celle qui pesa jadis sur plusieurs des peuples de l'Antiquité.  
 
Un examen plus détaillé du sujet et cinq ans de méditations nouvelles n'ont point diminué mes craintes, mais ils en ont changé l'objet.  
 
On n'a jamais vu dans les siècles passés de souverain si absolu et si puissant qui ait entrepris d'administrer par lui-même, et sans les secours de pouvoirs secondaires, toutes les parties d'un grand empire; il n'y en a point qui ait tenté d'assujettir indistinctement tous ses sujets aux détails d'une règle uniforme, ni qui soit descendu à côté de chacun d'eux pour le régenter et le conduire. L'idée d'une pareille entreprise ne s'était jamais présentée à l'esprit humain, et, s'il était arrivé à un homme de la concevoir, l'insuffisance des lumières, l'imperfection des procédés administratifs, et surtout les obstacles naturels que suscitait l'inégalité des conditions l'auraient bientôt arrêté dans l'exécution d'un si vaste dessein.  
 
On voit qu'au temps de la plus grande puissance des Césars, les différents peuples qui habitaient le monde romain avaient encore conservé des coutumes et des moeurs diverses: quoique soumises au même monarque, la plupart des provinces étaient administrées à part; elles étaient remplies de municipalités puissantes et actives, et, quoique tout le gouvernement de l'empire fût concentré dans les seules mains de l'empereur, et qu'il restât toujours, au besoin, l'arbitre de toutes choses, les détails de la vie sociale et de l'existence individuelle échappaient d'ordinaire à son contrôle.  
 
Les empereurs possédaient, il est vrai, un pouvoir immense et sans contrepoids, qui leur permettait de se livrer librement à la bizarrerie de leurs penchants et d'employer à les satisfaire la force entière de l'État; il leur est arrivé souvent d'abuser de ce pouvoir pour enlever arbitrairement à un citoyen ses biens ou sa vie: leur tyrannie pesait prodigieusement sur quelques-uns; mais elle ne s'étendait pas sur un grand nombre; elle s'attachait à quelques grands objets principaux, et négligeait le reste; elle était violente et restreinte.  
 
Il semble que, si le despotisme venait à s'établir chez les nations démocratiques de nos jours, il aurait d'autres caractères : il serait plus étendu et plus doux, et il dégraderait les hommes sans les tourmenter.  
 
Je ne doute pas que, dans des siècles de lumières et d'égalité comme les nôtres, les souverains ne parvinssent plus aisément à réunir tous les pouvoirs publics dans leurs seules mains, et à pénétrer plus habituellement et plus profondément dans le cercle des intérêts privés, que n'a jamais pu le faire aucun de ceux de l'Antiquité. Mais cette même égalité, qui facilite le despotisme, le tempéré; nous avons vu comment, à mesure que les hommes sont plus semblables et plus égaux, les moeurs publiques deviennent plus humaines et plus douces; quand aucun citoyen n'a un grand pouvoir ni de grandes richesses, la tyrannie manque, en quelque sorte, d'occasion et de théâtre. Toutes les fortunes étant médiocres, les passions sont naturellement contenues, l'imagination bornée, les plaisirs simples. Cette modération universelle modère le souverain lui-même et arrête dans de certaines limites l'élan désordonné de ses désirs.
Indépendamment de ces raisons puisées dans la nature même de l'état social, je pourrais en ajouter beaucoup d'autres que je prendrais en dehors de mon sujet; mais je veux me tenir dans les bornes que je me suis posées.
 
Les gouvernements démocratiques pourront devenir violents et même cruels dans certains moments de grande effervescence et de grands périls; mais ces crises seront rares et passagères.
 
Lorsque je songe aux petites passions des hommes de nos jours, à la mollesse de leurs moeurs, à l'étendue de leurs lumières, à la pureté de leur religion, à la douceur de leur morale, à leurs habitudes laborieuses et rangées, à la retenue qu'ils conservent presque tous dans le vice comme dans la vertu, je ne crains pas qu'ils rencontrent dans leurs chefs des tyrans, mais plutôt des tuteurs.
 
Je pense donc que l'espèce d'oppression, dont les peuples démocratiques sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l'a précédée dans le monde; nos contemporains ne sauraient en trouver l'image dans leurs souvenirs. Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l'idée que je m'en forme et la renferme; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne peux la nommer.
 
Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde: je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme. Chacun d'eux, retiré à l'écart, est comme étranger à la destinée de tous les autres: ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l'espèce humaine; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d'eux, mais il ne les voit pas; il les touche et ne les sent point; il n'existe qu'en lui-même et pour lui seul, et, s'il lui reste encore une famille, on peut dire du moins qu'il n'a plus de patrie.
 
Au-dessus de ceux-là s'élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge seul d'assurer leur jouissance et de veiller sut leur sort. il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril; mais il ne cherche, au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu'ils ne songent qu'à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur; mais il veut en être l'unique agent et le seul arbitre; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs. principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages, que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?
 
C'est ainsi que tous les jours il rend moins utile et plus rare l'emploi du libre arbitre; qu'il renferme l'action de la volonté dans un plus petit espace, et dérobe peu à peu à chaque citoyen jusqu'à l'usage de lui-même. L'égalité a préparé les hommes à toutes ces choses : elle les a disposés à les souffrir et souvent même à les regarder comme un bienfait. Après avoir pris ainsi tour à tour dans ses puissantes mains chaque individu, et l'avoir pétri à sa guise, le souverain étend ses bras sur la société tout entière; il en couvre la surface d'un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule ; il ne brise pas les volontés, mais il les amollit, les plie et les dirige; il force rarement d'agir, mais il s'oppose sans cesse à ce qu'on agisse; il ne détruit point, il empêche de naître; il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, et il réduit enfin chaque nation a n'être plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux, dont le gouvernement est le berger.  
 
J'ai toujours cru que cette sorte de servitude, réglée, douce et paisible, dont je viens de faire le tableau, pourrait se combiner mieux qu'on ne l'imagine avec quelques-unes des formes extérieures de la liberté, et qu'il ne lui serait pas impossible de s'établir à l'ombre même de la souveraineté du peuple.  
 
Nos contemporains sont incessamment travaillés par deux passions ennemies: ils sentent le besoin d'être conduits et l'envie de rester libres. Ne pouvant détruire ni l'un ni l'autre de ces instincts contraires, ils s'efforcent de les satisfaire à la fois tous les deux. Ils imaginent un pouvoir unique, tutélaire, tout-puissant, mais élu par les citoyens. Ils combinent la centralisation et la souveraineté du peuple. Cela leur donne quelque relâche. Ils se consolent d'être en tutelle, en songeant qu'ils ont eux-mêmes choisi leurs tuteurs. Chaque individu souffre qu'on l'attache, parce qu'il voit que ce n'est pas un homme ni une classe, mais le peuple lui-même, qui tient le bout de la chaîne.  
 
Dans ce système, les citoyens sortent un moment de la dépendance pour indiquer leur maître, et y rentrent.  
 
Il y a, de nos jours, beaucoup de gens qui s'accommodent très aisément de cette espèce de compromis entre le despotisme administratif et la souveraineté du peuple, et qui pensent avoir assez garanti la liberté des individus, quand c'est au pouvoir national qu'ils la livrent. Cela ne me suffit point. La nature du maître m'importe bien moins que l'obéissance.  
 
Je ne nierai pas cependant qu'une constitution semblable ne soit infiniment préférable à celle qui, après avoir concentré tous les pouvoirs, les déposerait dans les mains d'un homme ou d'un corps irresponsable. De toutes les différentes formes que le despotisme démocratique pourrait prendre, celle-ci serait assurément la pire.  
 
Lorsque le souverain est électif ou surveillé de près par une législature réellement élective et indépendante, l'oppression qu'il fait subir aux individus est quelquefois plus grande; mais elle est toujours moins dégradante parce que chaque citoyen, alors qu'on le gêne et qu'on le réduit à l'impuissance, peut encore se figurer qu'en obéissant il ne se soumet qu'à lui-même, et que c'est à l'une de ses volontés qu'il sacrifie toutes les autres.  
 
Je comprends également que, quand le souverain représente la nation et dépend d'elle, les forces et les droits qu'on enlève à chaque citoyen ne servent pas seulement au chef de l'État, mais profitent à l'État lui même, et que les particuliers retirent quelque fruit du sacrifice qu'ils ont fait au public de leur indépendance.
 
Créer une représentation nationale dans un pays très centralisé, c’est donc diminuer le mal que l'extrême centralisation peut produire, mais ce n'est pas le détruire.
Je vois bien que, de cette manière, on conserve l'intervention individuelle dans les plus importantes affaires; mais on ne la supprime pas moins dans les petites et les particulières. L'on oublie que c’est surtout dans le détail qu'il est dangereux d'asservir les hommes. Je serais, pour ma part, porte a croire la liberté moins nécessaire dans les grandes choses que dans les moindres, si je pensais qu'on pût jamais être assuré de l'une sans posséder l'autre.  
 
La sujétion dans les petites affaires se manifeste tous les jours et se fait sentir indistinctement à tous les citoyens. Elle ne les désespère point; mais elle les contrarie sans cesse et elle les porte à renoncer à l'usage de leur volonté. Elle éteint ainsi peu à peu leur esprit et énerve leur âme, tandis que l'obéissance, qui n'est due que dans un petit nombre de circonstances très graves, mais très rares, ne montre la servitude que de loin en loin et ne la fait peser que sur certains hommes. En vain chargerez-vous ces mêmes citoyens, que vous avez rendus si dépendants du pouvoir central, de choisir de temps à autre les représentants de ce pouvoir; cet usage si important, mais si court et si rare, de leur libre arbitre, n'empêchera pas qu'ils ne perdent peu à peu la faculté de penser de sentir et d'agir par eux-mêmes, et qu'ils ne tombent ainsi graduellement au-dessous du niveau de l'humanité.  
 
J'ajoute qu'ils deviendront bientôt incapables d'exercer le grand et unique privilège qui leur reste. Les peuples démocratiques qui ont introduit la liberté dans la sphère politique, en même temps qu'ils accroissaient le despotisme dans la sphère administrative, ont été conduits à des singularités bien étranges. Faut-il mener les petites affaires où le simple bon sens peut suffire, ils estiment que les citoyens en sont incapables; s'agit-il du gouvernement de tout l'État, ils confient à ces citoyens d'immenses prérogatives; ils en font alternativement les jouets du souverain et ses maîtres, plus que des rois et moins que des hommes. Après avoir épuisé tous les différents systèmes d'élection, sans en trouver un qui leur convienne, ils s'étonnent et cherchent encore; comme si le mal qu'ils remarquent ne tenait pas à la constitution du pays bien plus qu'à celle du corps électoral.  
 
Il est, en effet, difficile de concevoir comment des hommes qui ont entièrement renoncé à l'habitude de se diriger eux-mêmes pourraient réussir à bien choisir ceux qui doivent les conduire; et l'on ne fera point croire qu'un gouvernement libéral, énergique et sage, puisse jamais sortir des suffrages d'un peuple de serviteurs.  
 
Une constitution qui serait républicaine par la tête, et ultra-monarchique dans toutes les autres parties, m'a toujours semblé un monstre éphémère. Les vices des gouvernants et l'imbécillité des gouvernés ne tarderaient pas a cri amener la ruine; et le peuple, fatigué de ses représentants et de lui-même, créerait des institutions plus libres, ou retournerait bientôt s'étendre aux pieds d'un seul maître.
 
De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville.

Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 00:37:09    

:ouch:


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yvele n'est plus.
Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 02:29:02    


 
supair [:dawa], mais ca dessert le fil lancé.
L'initiative d'sr16 est très bonne  :jap:  ne serait-ce que pour informer ceux qui ne le sont pas encore sur les conséquences de cette nouvelle loi.
 
 
se mobiliser ok .... mais faur reconnaitre que les politiques ne sont pas vraiment a notre écoute en ce moment et que c'est pas vraiment encourageant :sweat:
 
 
( tu es sur que la loi est passée ? :??: )


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from here and there -- \o__________________________________ -- la révolution de la terre, en silence
Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 02:59:25    

SmilM a écrit :

Qu'est que tu entends par déposer un brevet sur 3 lignes de codes et mettre un procet a celui qui les utilise...
Si je dépose:

Code :
  1. if(mysql_num_rows($resultat))
  2. {
  3. while(mysql_fetch_object($resultat))
  4. $i++;
  5. }


 
Je peux faire des sous avec ca?  :ouch:

Sauf si un petit malin a breveté avant toi un "algorithme permettant de modifier la valeur d'une variable en fonction d'une donnée contenue dans une base de donnée".
Tiens et si je déposais un brevet sur le if ? [:meganne]

Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 08:00:53    

R3g a écrit :

Tiens et si je déposais un brevet sur le if ? [:meganne]


Sur la fonction main tant qu'on y est...

Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 08:21:23    

Ace17 a écrit :

Sur la fonction main tant qu'on y est...

ça je crois que c'est déjà pris en tant « que point unique d'entrée d'un programme »

Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 08:33:22    

Taz a écrit :

ça je crois que c'est déjà pris en tant « que point unique d'entrée d'un programme »


 
Et la recherche des occurrences d'une chaîne dans un texte afin de les remplacer par une autre, c'est encore libre? Parce qu'avec le regex, ça va en faire du monde. Après, cela ne sera certes pas autant que le jour où l'on pourra déposer un brevet sur un "algo" comme "pénétration d'une femme par un homme à des fins de plaisir ou de reproduction". Mais bon, sachant que nos gênes sont déjà brevetés, cela ne saurait trop tarder...

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Marsh Posté le 22-05-2004 à 08:36:14    

enfin un brevet que je risque pas d'enfreindre [:dawa]

Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 08:46:32    

Taz a écrit :

enfin un brevet que je risque pas d'enfreindre [:dawa]


 
homo ou frustré?

Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 08:47:23    

ce qui te fera plaisir mon grand :o

Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 08:58:53    

ce qui me ferait plaisir serait que tu sois épanouis, que ce soit avec un homme ou une femme...

Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 11:02:40    

DocMaboul a écrit :

ce qui me ferait plaisir serait que tu sois épanouis, que ce soit avec un homme ou une femme...

il s'epanoui avec son code c ou c++  :o


Message édité par fabien le 22-05-2004 à 11:02:50

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Découvre le HFRcoin ✈ - smilies
Reply

Marsh Posté le 22-05-2004 à 23:36:01    

Bref, je dirais qu'il n'est pas acceptable que nous programmeurs devions programmer dans l'insécurité permanente et dans la peur d'enfreindre un brevet.
 
Car comme tout programmeur le sait, il serait totalement impossible de consulter la base des brevets déposés qui a terme en contiendra sans doute des millions a chaque ligne de code.
 
Pour illustrer le problème, voici ce qu'ecrit l'auteur du module de compression libre ZLIB dans la documentations :
 

Citation :

I have probably spent more time studying data compression patents than actually implementing data compression algorithms. I maintain a list of several hundred patents on lossless data compression algorithms, and I made sure that gzip isn't covered by any of them. In particular, the --fast option of gzip is not as fast it could, precisely to avoid a patented technique.  
 
The first version of the compression algorithm used by gzip appeared in zip 0.9, publicly released on July 11th 1991. So any patent granted after July 11th 1992 cannot threaten gzip because of the prior art, and I have checked all patents granted before this date.


 
En français
 

Citation :

J'ai probablement passé plus de temps à étudier les brevets sur la compression de données qu'a implémenter les algorithmes de compression. Je maintiens une liste de plusieurs centaines de brevets sur les algorithmes de compression sans perte et je suis sur que celui utilisé par GZIP n'est couvert par aucun d'entre eux. En particulier, l'option rapide de GZIP n'est pas aussi rapide qu'elle aurait pu être précisément pour éviter une technique brevetée.
 
La première version de l'algorithme de compression utilisé par GZIP apparue dans ZIP 0.9, sorti publiquement le 11 juillet 1991. Donc aucun brevet sorti après le 11 juillet 1992 ne peut concerner GZIP. J'ai vérifié tous les brevets accordés avant cette date.


 
Et encore, soyez conscient que ce brave gars n'a écrit qu'un module. Et pour ce faire il a du consulter des centaines de brevets pour être certain de n'en enfreindre aucun. Dans un programme complet qui compte des centaines de modules de ce type, combien une equipe de programmeurs devra consulter de brevets ? Des centaines de milliers ? Soyons sérieux c'est impossible.
 
Vivre en permanence avec la peur d'être dans l'illégalité, pour moi c'est NON.

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Marsh Posté le 22-05-2004 à 23:43:32    

Bon, SR16, tu iras continuer cette discussion (au lieu de faire du spam multicast comme il a ete si joliment dit) dans le topic qui a ete cree il y a deja un certain temps a cet effet la ou il avait lieu d'etre, c'est a dire dans discussions, sous cat actualité.
 
A+,

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Marsh Posté le    

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