L’Europe se saborde « à la Turque »

L’Europe se saborde « à la Turque » - Actualité - Discussions

Marsh Posté le 14-09-2005 à 18:43:47    

Un aperçu
L’Europe se saborde « à la Turque »
 
L’élargissement de l’Union européenne à l’Est est une nécessité. Bien que l’intégration de l’Europe centrale et orientale demeure une entreprise redoutable, les Européens accepteraient cet immense défi, si leurs dirigeants ne bradaient pas l’identité et la finalité de leur union initiale. Or Monsieur Chirac, le chancelier Gerhardt Schroeder et d’autres ont décidé, sans consultation des citoyens européens, de négocier avec la Turquie son entrée dans l’Union. Au mépris du droit des peuples de choisir avec qui s’unir pour le meilleur et le pire. Pourtant, en 1972, les peuples de France, du Royaume Uni, de République d’Irlande, du Danemark et de Norvège avaient été consultés en vue de l’adhésion des quatre derniers pays à l’Union des Communautés européennes. Y-a-t-il une si grande, une si évidente osmose entre la Turquie et l’Europe pour que nos dirigeants aient entamé, arbitrairement, des négociations avec ce pays ? N’est-il pas éloigné de valeurs essentielles qui fédèrent l’Europe : tolérance des origines, justice et gouvernement démocratiques ?…
Ces démarches autocrates de nos dirigeants ont tout lieu d’être perçues comme un « négoce » pratiqué dans le dos des citoyens européens.
Ce genre d’autocratie s’est déjà exprimé en France, en 1962, quand De Gaulle, approuvé des socialistes, « largua » 15 départements français d’Algérie et leurs 10 millions de Français de toutes confessions, sans consultation de ceux-ci lors du vote qui décida de leur abandon (violant les articles 2 , 3 et 89 de la Constitution française !) Pour De Gaulle, donner un « sens à l’Histoire » (doctrine marxiste menant au sacrifice final du peuple) méritait bien de porter atteinte illégalement à l’intégrité du territoire national en sacrifiant ces millions de Français d’Algérie !… Le totalitarisme est le propre des ambitieux, qui méprisent ceux-là même qui les portent au pinacle.
Cette conception du triomphe de ses idées au prix du sacrifice de populations vient de s’exprimer à nouveau, ce 17 décembre 2004 : Messieurs Chirac, Gerhardt Schroeder et leurs homologues décident du destin futur des Européens, leur cachant la perspective d’une Europe qu’ils conduisent inexorablement à l’islamisation. Car c’est bien cela que les citoyens européens doivent comprendre : ils sont « vendus » au prix d’une démagogie d’ouverture suicidaire. La Présidente du Parlement européen, Nicole Fontaine, s’en était inquiétée en 1999, quand elle avait dénoncé cette « bureaucratie communautaire », qui engage l’Europe à accepter la Turquie sans le moindre débat démocratique. Elle distinguait fort bien que ce pays n’est ni géographiquement, ni culturellement, ni politiquement, un pays européen : sa démocratie plus qu’incertaine reste sous contrôle d’une junte militaire. Le principe d’un référendum des citoyens européens s’imposait donc à fortiori.
Les négociations avec Ankara relèvent de la machination de nos dirigeants, hantés par la crainte d’un refus populaire. Cette manœuvre transparaît dans les déclarations officielles, laissant entendre qu’on a déjà acté à mots couverts une inexorable intégration. « Comment penser qu’après des années de négociation, d’exigences, de concessions réciproques, on demande au peuple français de dire non, alors que ses dirigeants n’auront pas osé le faire quand il était encore temps ? » remarque, à juste titre, François Bayrou, président de l’UDF.
Les dés sont pipés ! Le Premier ministre Turc, Recep Tayyip Erdogan a obtenu l’ouverture de négociations, pratiquement sans aucune concession de son pays : non reconnaissance du génocide du peuple arménien, poursuite de l’oppression de la minorité Kurde (20% de la population) et que dire du conflit larvé sur l’occupation turque de l’île grecque de Chypre, depuis 1974… Messieurs Chirac, Schroeder et les autres, passant sous silence de tels méfaits historiques ou actuels, font une « sublime » allégeance au ‘’Grand Turc’’. Leur faiblesse, leur inconsistance se mesure : M. Erdogan fut élu massivement chef de l’AKP, parti islamiste au pouvoir en Turquie, sous contrôle de l’armée. Le Premier ministre turc a exercé une sorte de chantage sur nos dirigeants européens : fixez une date définitive d’entrée de la Turquie dans l’Union ou bien les islamistes « attiseront la flamme du conflit des civilisations ». Et «… nous devrions, pour éviter l’incendie, faire entrer les pyromanes dans la maison. », écrit Pierre Lance, journaliste. Le retour triomphal de M. Erdogan en Turquie est à l’image de son succès, de sa fermeté – il déclare : « A la suite d’une lutte au corps à corps, la Turquie a pu obtenir ce qu’elle désirait » - face à nos représentants européens désarçonnés. N’ont-ils pas rejeté la mention de l’origine chrétienne de l’Europe comme une tare ou un obstacle à l’entrée de la Turquie ?… Un vieux dicton remarque justement : « Celui qui ne sait pas d’où il vient, ne saura jamais qui il est ni ou il va »… Et l’Europe communautaire est en train de perdre son âme dans le dédale de ses reniements !
Alors que « la Sublime Porte » continue de revendiquer sa confession musulmane et poursuit son vieux rêve de poursuivre l’islamisation de l’Europe. Jugez plutôt. Depuis le 14ème siècle la Turquie n’a cessé d’étendre son territoire en Europe : conquête de l’Anatolie, la Bulgarie, la Serbie, Constantinople, la Bosnie, l’Albanie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, deux sièges de Vienne ? Et cette expansion territoriale, continuelle, que l’on croyait stoppée en 1923 (traité de Lausane lui accordant l’occupation territoriale de la Thrace et de l’Ionie), a repris en 1974, avec l’occupation de l’île grecque de Chypre. L’envahisseur turc ayant converti à l’islam « bessif » (« par le sabre »), bon nombre des populations de ces pays.
Or l’Histoire se reproduit, empruntant d’autres voies que celles prévues par nos « négociants », qui prétendent lui « donner un sens » Et l’Europe sera, malheureusement, très vite impuissante à assumer la vocation laïque que lui souhaitent nos dirigeants démagogues, face à la formidable poussée démographique d’un islam revendicateur. Car dans leur obstination suicidaire, nos « négociants » occultent, aussi, des chiffres alarmants : ceux du taux de croissance des immigrés. Une démographie galopante, qui donne le vertige à nos pleutres représentants : elle esquisse une Europe non conforme au « sens de l’Histoire » qu’ils disent vouloir favoriser. En Belgique, par exemple, les taux de ‘’Fécondité des étrangers par nationalité 1980-1991 : Marocains : 6,2 et Turcs : 5,6 ("CRISP’’ n° 1438-1439 de 1994 - Université de Liège -GRESP n° 10 de 1991 et CRE, dirigé par Ataman Aksöyek et Temel Iskit ambassadeur Turque à Bruxelles). Il n’est donc pas surprenant de constater qu’entre 1965 et 1995 la population turque de Belgique a été multipliée par 1000. Ces seuls chiffres témoignent de la croissance exponentielle actuelle de la population immigrée en Europe. Alors que la population européenne (taux de fécondité moyen des femmes 1,4) décroît. On peut s’interroger sur la croissance des autres populations d’immigrés polygames ?… Et que penser de la déclaration d’un Schroeder prévoyant d’accorder le droit de vote aux immigrés turcs en 2006 ?… Il est vrai que l’Allemagne a des liens privilégiés avec la Turquie. Avant la guerre de 14 – 18, ce sont des officiers allemands qui servirent d’instructeurs à l’armée turque ( Moltke mais surtout Von der Goltz et Liman von Sanders commanderont des armées turques de 1914 à 1918). Les vertus guerrières de la Prusse contribueront à la formation de la caste militaire incarnée par le général Mustapha Kémal, une caste dont le poids reste aujourd’hui essentiel et où l’islam fait tous les jours de nouvelles recrues.
En résumé, une Turquie « européenne » exporterait, sans aucun doute massivement, ses ressortissants en favorisant l’afflux des populations de confession islamique ( ne facilite-t-elle pas déjà, actuellement, l’acquisition de la nationalité turque aux populations frontalières musulmanes). Dès lors, en tenant compte du facteur aggravant du regroupement familial (décret Giscard-Chirac de 1976), il ne faut pas être grand statisticien pour assurer que cette déferlante d’immigrés musulmans conduirait, irrémédiablement, à une prise de pouvoir de ceux-ci, avant 50 ans. En moins de deux générations, une majorité islamique ferait d’une Europe aux prétentions laïques un continent dominé par la loi coranique. Ce que, entre autres, Basma Mohamed, chirurgien dentiste à Bruxelles, rappelait clairement ( au ‘’courrier des lecteurs’’ du Figaro du 21/04/99) : « Certains Français finissent par oublier que l’islam est la deuxième religion de France et que, d’ici 50 ans ou 100 ans les musulmans imposeront leur droit grâce à leur poids démographique ! » Or le droit, mais surtout le devoir de tout musulman fidèle conduisent à l’application de la loi coranique, de la ‘’charia’’. Des textes que les Européens feraient mieux de connaître, dès maintenant, s’ils veulent notamment savoir quelle serait leur place, celle de leur descendance au sein d’une société gouvernée par l’islam.
Ausaf Ali, professeur à l’université de Karachi (‘’Courrier international’’ n° 497, de mai 2000) en dresse un résumé dans son article, intitulé : ‘’Islam et démocratie, l’équation impossible’’, dont voici de courts extraits : « …Les non-musulmans, les hérétiques, les apostats et les homosexuels sont victimes de persécutions… encore aujourd’hui, les Parlements des pays musulmans sont des organismes purement formels, et les citoyens n’ont pas le droit ni de critiquer leurs dirigeants, ni de les désapprouver… Parce que l’islam fondamentaliste et la démocratie sont incompatibles… Malheureusement, elle semble vouée à l’échec dans l’ensemble du monde musulman »
Alors que le sort des citoyens européens se trouve scellé par leurs dirigeants autocrates, il ne reste plus qu’une seule chance de contrecarrer cette marche en avant suicidaire vers une Europe islamisée à court terme : voter « non » au référendum sur la Constitution européenne. Les Européens signifieront, ainsi, qu’ils refusent l’arbitraire de parlementaires qui les trahissent : ils éludent un problème aussi essentiel que celui de l’avenir des Européens, de leurs enfants en les condamnant à un projet de société dominée par l’islam, auquel ils ont déjà ouvert les portes de l’Europe. Des parlementaires qui ne donnent même plus aux citoyens la possibilité de s’exprimer sur ces problèmes vitaux.
Comment imaginer que ces Européens, ignorant ou voulant ignorer ce danger imminent, se résignent-ils à voir disparaître leur civilisation ? La duperie, la déraison ou leur indifférence les conduiront-ils à ce qu’Albert Camus craignait déjà, en 1948 : « Le grand drame de l’homme d’Occident, c’est qu’entre lui et son devenir historique, ne s’interposent plus ni les forces de la nature ni celles de l’amitié. Ses racines coupées, ses bras désséchés, il se confond déjà avec les potences qui lui sont promise.  

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Marsh Posté le 14-09-2005 à 18:43:47   

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Marsh Posté le 14-09-2005 à 18:44:45    

Topic Turquie dans l'Europe, je crois que tu sais où c'est...

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