Mariage gay et reconnaisance juridique de l'homoparentalité.
Mariage gay et reconnaisance juridique de l'homoparentalité. - Actualité - Discussions
MarshPosté le 30-05-2006 à 20:44:10
Constats sur le mariage gay et lhomoparentalité.
Le langage.
L'on a pris lhabitude depuis une douzaine d'années d'utiliser les termes dhomosexualité ou dhétérosexualité à tel point que personne ne parle plus de sexualité normale ou de sexualité déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même lemploi du terme «normal» quand il sapplique à la sexualité ne tolérant pas que l'on puisse porter un jugement de valeur sur les comportements sexuels et donc réfléchir sur la sexualité et notamment sur le mariage gay et l'homoparentalité.
A titre supplémentaire le terme "couple" s'est imposé pour les homosexuels alors que le mot "paire" s'applique mieux à la vie en commun de deux personnes de sexe identique. Le fait que le couple et la paire unissent chacun deux êtres ne justifie pas que l'on use du même terme, entraînant de ce fait la fusion entre ces notions.
La loi et le mariage.
Un homme et une femme créent une micro-société pouvant prospérer ce qui n'est pas le cas pour deux hommes ou deux femmes. De là des droits spéciaux qui s'appliquent au couple, dont le mariage.
Celui-ci n'est pas créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour soccuper d'amour. Cest là affaires privées. Le maire n'a d'ailleurs pas à demander aux futurs époux sils saiment ou non. Le mariage consacre l'alliance d'un homme et d'une femme qui constitue la cellule souche de la société et reconnaît quun enfant a droit à un père et une mère.
La loi ne peut pas traiter de cas spécifiques, comme par exemple la règle à appliquer si un couple est stérile. Ce cas doit être traité par la jurisprudence chargée d'appliquer le principe général aux cas personnels. Sauf à s'immiscer dans la vie privée le législateur ne peut décider que par mesure générale ; il ne peut que constater que l'hétérosexualité ouvre sur la transmission de la vie alors que l'homosexualité ne peut servir de fondement au développement de la société. De ce fait, il n'y a pas égalité entre ces comportements et les mêmes règles de droit, celles en particulier relatives au mariage n'ont pas à s'y appliquer.
Le mariage ne crée pas une injustice envers les personnes qui sont incapables d'établir une relation complète avec le sexe opposé. C'est leur état qui leur interdit le mariage. Le législateur n'a pas à modifier le mariage sous prétexte que les homosexuels ne peuvent y avoir accès. Cela d'autant plus qu'avec le mariage un tiers est concerné : l'enfant
L'enfant.
Le législateur, grâce au mariage, propose un cadre au couple afin de l'aider à se stabiliser et protéger ainsi l'enfant né ou à naître.
S'il est exact que des homosexuels ont la charge d'enfants, la demande de reconnaissance juridique de l'homoparentalité ou celle de création du mariage gay apparaît inintelligible. S'agissant d'homosexuels cette reconnaissance juridique de la vie à deux n'offre pas plus de pertinence quune reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq. Si l'on autorise l'adoption d'un enfant par deux hommes ou deux femmes, on ne voit pas pourquoi l'on refuserait un cadre juridique à 2 hommes et 3 femmes qui souhaiteraient élever un enfant ensemble.
Une fraction du lobby homosexuel semble souhaiter utiliser la ressemblance entre le couple avec enfant et deux homosexuels élevant un enfant. En effet lapparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les demandes de reconnaissance juridique de l'homoparentalité, de la biparentalité, daccès au mariage et à ladoption, peuvent apparaître comme destinées à parfaire une politique destinée à faire oublier le caractère spécifique de lhomosexualité. Lenfant deviendrait alors un moyen mis au service dune cause qui nest pas la sienne. De même les maltraitances à enfants doivent être sanctionnées et si des parents sont indignes leurs enfants mis dans une famille dadoption normalement composée dun père et dune mère. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer quils seront mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille dorigine et les transformer ainsi en propagandiste de lhomoparentalité. Quant à l'adoption par un célibataire elle existe de manière traditionnelle pour que des enfants puissent être adoptés par leur oncle ou leur tante célibataire lorsqu'ils ont perdu leurs parents. Le principe a été depuis dévoyé par le droit. Cest au législateur de prendre les dispositions pour que soit respecté lesprit initial de ce cas dadoption.
Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l'union d'un homme et d'une femme car cette union est vitale pour son avenir. La loi n'a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel sauf à créer une règle par individu et par situation ce qui entraînerait la disparition de la notion même de droit.
L'homosexualité a toujours existé. Elle est acceptée au nom de la liberté individuelle. Ce comportement n'a cependant pas vocation à être à l'origine d'une modification de la législation sur le mariage.
Marsh Posté le 30-05-2006 à 20:44:10
Constats sur le mariage gay et lhomoparentalité.
Le langage.
L'on a pris lhabitude depuis une douzaine d'années d'utiliser les termes dhomosexualité ou dhétérosexualité à tel point que personne ne parle plus de sexualité normale ou de sexualité déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même lemploi du terme «normal» quand il sapplique à la sexualité ne tolérant pas que l'on puisse porter un jugement de valeur sur les comportements sexuels et donc réfléchir sur la sexualité et notamment sur le mariage gay et l'homoparentalité.
A titre supplémentaire le terme "couple" s'est imposé pour les homosexuels alors que le mot "paire" s'applique mieux à la vie en commun de deux personnes de sexe identique. Le fait que le couple et la paire unissent chacun deux êtres ne justifie pas que l'on use du même terme, entraînant de ce fait la fusion entre ces notions.
La loi et le mariage.
Un homme et une femme créent une micro-société pouvant prospérer ce qui n'est pas le cas pour deux hommes ou deux femmes. De là des droits spéciaux qui s'appliquent au couple, dont le mariage.
Celui-ci n'est pas créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour soccuper d'amour. Cest là affaires privées. Le maire n'a d'ailleurs pas à demander aux futurs époux sils saiment ou non.
Le mariage consacre l'alliance d'un homme et d'une femme qui constitue la cellule souche de la société et reconnaît quun enfant a droit à un père et une mère.
La loi ne peut pas traiter de cas spécifiques, comme par exemple la règle à appliquer si un couple est stérile. Ce cas doit être traité par la jurisprudence chargée d'appliquer le principe général aux cas personnels. Sauf à s'immiscer dans la vie privée le législateur ne peut décider que par mesure générale ; il ne peut que constater que l'hétérosexualité ouvre sur la transmission de la vie alors que l'homosexualité ne peut servir de fondement au développement de la société. De ce fait, il n'y a pas égalité entre ces comportements et les mêmes règles de droit, celles en particulier relatives au mariage n'ont pas à s'y appliquer.
Le mariage ne crée pas une injustice envers les personnes qui sont incapables d'établir une relation complète avec le sexe opposé. C'est leur état qui leur interdit le mariage. Le législateur n'a pas à modifier le mariage sous prétexte que les homosexuels ne peuvent y avoir accès. Cela d'autant plus qu'avec le mariage un tiers est concerné : l'enfant
L'enfant.
Le législateur, grâce au mariage, propose un cadre au couple afin de l'aider à se stabiliser et protéger ainsi l'enfant né ou à naître.
S'il est exact que des homosexuels ont la charge d'enfants, la demande de reconnaissance juridique de l'homoparentalité ou celle de création du mariage gay apparaît inintelligible. S'agissant d'homosexuels cette reconnaissance juridique de la vie à deux n'offre pas plus de pertinence quune reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq. Si l'on autorise l'adoption d'un enfant par deux hommes ou deux femmes, on ne voit pas pourquoi l'on refuserait un cadre juridique à 2 hommes et 3 femmes qui souhaiteraient élever un enfant ensemble.
Une fraction du lobby homosexuel semble souhaiter utiliser la ressemblance entre le couple avec enfant et deux homosexuels élevant un enfant. En effet lapparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les demandes de reconnaissance juridique de l'homoparentalité, de la biparentalité, daccès au mariage et à ladoption, peuvent apparaître comme destinées à parfaire une politique destinée à faire oublier le caractère spécifique de lhomosexualité. Lenfant deviendrait alors un moyen mis au service dune cause qui nest pas la sienne.
De même les maltraitances à enfants doivent être sanctionnées et si des parents sont indignes leurs enfants mis dans une famille dadoption normalement composée dun père et dune mère. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer quils seront mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille dorigine et les transformer ainsi en propagandiste de lhomoparentalité. Quant à l'adoption par un célibataire elle existe de manière traditionnelle pour que des enfants puissent être adoptés par leur oncle ou leur tante célibataire lorsqu'ils ont perdu leurs parents. Le principe a été depuis dévoyé par le droit. Cest au législateur de prendre les dispositions pour que soit respecté lesprit initial de ce cas dadoption.
Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l'union d'un homme et d'une femme car cette union est vitale pour son avenir.
La loi n'a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel sauf à créer une règle par individu et par situation ce qui entraînerait la disparition de la notion même de droit.
L'homosexualité a toujours existé. Elle est acceptée au nom de la liberté individuelle. Ce comportement n'a cependant pas vocation à être à l'origine d'une modification de la législation sur le mariage.