La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar.

La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar. - Arts & Lecture - Discussions

Marsh Posté le 25-02-2007 à 10:08:25    

La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar.
 
Contrairement aux blattes et autres cafards, nous, pauvres êtres humains, nous naissons idiots. Incapables, dans les premiers mois de notre vaillante existence, de remplir correctement une grille de Sudoku, voir de marcher d'un pas allègre et mature en direction  du bistrot du coin. Nous naissons idiots, certes, mais il n'est pas de mise de mourir de même.
 
 C'est pourquoi, j'appelle tous les érudits philanthropes de ce forum à venir me rejoindre, pour apporter leur pierre, et la balancer dans la gueule ébahie du savoir humain. Wouikelpédoque, la moyenne Encyclopédie interactive du pro-fesseur Talbazar, député-maire (PS-3) de la ville de Troulbled, Expert Psyentifique, Docteur es-Sens, diplômé de la Faculté d'Enrir ( Costa- Brava), Spécialiste en Matières, Ancien interné des hospices de Kui-douze (Kuibekistan), Désagrégé d'histoires, Chevalier des Chiffres et des Lettres, Secrétaire perpétuel de l'Alcoolémie Française, revers de la médaille d'or au grand concours Lépine, Maître de confidences à l’Univers cité, renvoyé spécial d'une presse spécialisée, Anormalien, docteur des tas, professeur honoré de langues, Président Ouvrier Général des Entreprises H.A.R.D.I.E.S, Spécialiste des marchés fiancés, Grand Commandeur  de la Légionnellose d‘honneur, Médaillé de l’Ordre Régional des Pannes Académiques, véritable Maître à pioncer, dont la houlette bienveillante saura extirper à jamais de nos cerveaux assoiffés de connaissances, particulièrement blondes, l'ignorance des choses de la vie.
 
 Aidez moi, aidons nous à connaître le monde qui nous ceinture, ouvrons les portes  de la conscience à la lumière de vos lueurs. Postez vos articles, enrichissez-vous, apprenons-nous, solidaires, ensembles, libérez l'humanité de l'obscurantisme et des fausses interprétations. Nous serons, pour la première fois depuis que nous avons quitté notre caverne, puante des restes carbonisés du mammouth de la veille, enfin libres et heureux, voir même ivres et peureux.
 
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SOMMAIRE du Volume I (Attention, nécessite un clavier à pagination manuelle !-version1.02 )  
 
Articles d’Elmoricq
 
La Mets-ta-physique.
 Tout
Spiritualité
 le bouddhisme
 
Articles de Stipey
 
Ces inventions qu'on regrette, ces inventeurs qu'on honnit.
 René-Bernard Pied-de-Poule
Les métiers d'antan.
 Méchant dans les films de Terence Hill et Bud Spencer.  
Viking  
Les fiches cuisine de Femmes et Travelos.
La gaufre
Sports contre-nature.
Le rugby
Programme télé, mots fléchés et horoscope en dernière page.
 Les séries alimentaires : CHiPs  
Article paru dans « La Gazette du hareng-pommes de terre » de mars 1977.
 Le Coupatan ©
Le conte est bon        
 Blanche-Neige et les 7 pas-bien-grands  
Courrier des lecteurs
 Lettre ouverte aux garagistes.  
Religion et billevesées
Le catholicisme pour les cons : la Toussaint
Le catholicisme pour les cons : l'Ascension  
Géographie, suicides et crustacés
 la Bretagne  
Fiches Baygon vert ou Baygon jaune.
Baygon jaune, contre les bzzzzz (la mouche)  
 
Article de p47alto1
 
Sévices de table
 Le salsifis
 
Articles de l'Autiste

Gastronomie rapide

 Le kebab  
Héros chétifs de notre enfance
Bruce Lee  
Métiers d'antan
Samouraï  
 
Article de In Ze Navy II

Frivolité, l’impensable indispensable

le bigoudi scratch  
 
Article de Maldoror
 
Evolution des moeurs.
Le tri sélectif  
 
Article de -tac-
 
Salon des inventions
Sous-catégorie : Typographies horlogères déviantes

Les chiffres arabes 6 et 9 à cercle ouvert  
 
Article de scOulOu
 
La femme
 
Articles de tartyflex

crise majeure de l’ostréiculture dans les Ardennes à la fin XIXème siècle
UROLOGIE MUSICALE ou l'intérêt de pisser dans un violon

 
Article de panchopa
 
Les expressions à la con qu'on sait pas d'où elles viennent mais on aimerait bien savoir
 donner sa langue au chat  
 
Articles du Pro-Fesseur Talbazar
 
activités ludiques
La pipe
astronautique et en capsulage
1969 L’homme sur la lune.
La plaque de Pionner dix
Les OVNIS
bonnes recettes pour mettre dans sa cuisine
Maquereau et boudin aux morues.
bouillons de culture et autres jeux de société
bi-culture
bricolages sulfureux
7 méthodes du pr Talbazar pour faire semblant d’en finir.
Le rallye de l'ovulation
Technique et pratique du tirage.
cabanons et villages de tantes
la yourte
codes labiaux
La langue de bois
La langue des signes.
La vulgarité
Le téléphone arabe.
Les hiéroglyphes.
conjugaison et règles de Françaises
biaiser
de la bonne façon de coincer la bulle
La plongée sous Marine
défis humains comptant pour rien
La traversée d’une baignoire dans les deux sens.
La traversée de mon appartement en traîneau à limaces.
La traversée du grand bain de la piscine de Troulbled en godillant de la bite
économie galante
la tire-lire
éducation à coup de trique
l’échec scolaire
fiches métier
Edgard Lipette - masseur-esthéticien.
le briseur de couples
La dame pipi
l'enzuleur de mouches
géographie du comptoir
histoire de l'Afrique Jaune
le kuibekistan
grands barbus
Diogène de Sinope
grands criminels
Dracula
le père Noël
grosses fuites et petits bateaux
14 Avril 1912  Le naufrage de la petite Annick
L’andouille de mer.
histoires véritables de la France Métropolitaine
Comment Marie Antoinette faisait caca.
Jeanne D'Arc
La retraite de Russie
Les Gaulois
Marguerite de Bourgogne ( Affaire de la tour de Nesle )  
La ferme !
l'élevage intensif (de puces)
La main au panier de la ménagère
Le liquide vaisselle
la nouvelle de mes bourses
Le Mollard
Le congélateur Muséographique  
Louis David ( 1748-1825).  
leçons de choses contre-naturelles
la chatte
La migration des anguilles
le chwingommus
le thé
Le Yorkshire
les Litchis
l'oursin
le Cocker
la Marguerite
les institutions inutiles
L'ANPE (Pôle Emploi)
les mythes du placard
jason et la toison d'or
l'hygiène et ses pratiques
Le curage de nez
l'épilation
lits et ratures
alice au pays des merveilles (1865) - Lewiss Caroll
La chanson de Roland ( fin du XIe siècle - début du XIIe  Siècle )
matez ma trique appliquée
La table de multiplication
médecine et barres parallèles
La fièvre acheteuse
La sexualité
Le virus de la connerie.
l'excrémenthérapie
objets de taille astronomique
Le trou noir
objets fortement secoués
boule à neige
La ceinture de sécurité
Le tire-bouchon
panorama de l'art universel
Berthe Blanche - sculptrice sur paté
Charles-Edouard Baisemonque - Génie de la transparence
Jean Gule - adepte du gigantisme
Jedi kilbésanbié - installateur visionnaire
Sharlyne Sucema - artiste de l'autre sens
Sophie Stidediwaslastnight- artiste plagiaire.
Jeson Stringalamain - Maître des ronds et des points
petits contes à l'usage des enfants des autres qui feraient mieux de dormir
la belle au bois dormant
Le petit poucet
psychologie de para
horoscope
question du jour
Pourquoi les dinosaures ont-ils disparus ?
pourquoi le ciel est-il bleu ?
Comment se forme une éclipse de lune ?
rapports humains et fesses de société
Interviewe d’une blonde
séquence poésie
Un poète maudit, A. Raynié. (1802-1803)
transports collectifs
l'A380
Le ticket de métro
transports et emportements
sécurité routière
trouvailles inventives de l'ère industrielle
L’ampoule à incandescence
 
 
Salon des Inventions (Machines essentielles du Pro-Fesseur Talbazar)
 
saisonnerie
machine à créer  
machine à tuer le temps
laboratoire à produire la pilule du bonheur
boîte noire pour piéton
appareil pour voir la vie en rose
miroir magique
appareil à chanter juste
bouclier anti-marketing
générateur de prince charmant et de femme idéale
boîte à chaussure pour  trijambiste
distributeur de billets gratuits
stimulateur de collaborateur
bus-hélicoptère ( pour transports urbains-ruraux )
machine à polluer
projet de développement agricole sur unicité cadastrale
lunette à vision d’avenir
dispositif permettant de parler avec son ombre
machine à faire la paix dans le monde
encyclopédie de culture générale
gaule électrique (pour récolter les fruits du hasard)
super attracteur
producteur de rêve
débineuse
pompe à chaleur humaine
cellule syndicale pour rucher
collecteur d’idée reçue
cloneur de granit
téléviseur jaune et bleu
salon de toilettage pour porte-document
ascenseur social
empileuse de chiffres
bas-parleur (appareil à chuchoter)
emballage comestible
piège pour acariens
insecte à raser
machine à aplatir les mauvais clients
post-it pré-imprimés  
tatouages publicitaires
casserole à friction  
 parabole cible  
gantelet de protection (pour râpe à fromage)
chirurgie inesthétique  
couronne mortuaire pour souris de laboratoire
lance coton
test de stupidité
pilule du lendemain de fête
contrôleur d’insécurité
« boulaneige » centrale nucléaire
seringue à mots
mouvement du mois
lingerie transparente
partenaire multidanses
vaccin anticolérique
patinette à voile
boucles d’oreilles porte-clés  
zapette à gens
maxi-mégalo burger
détecteur d’infidélité
embobineuse
bracelet électronique pour ados
chaussures électriques
fontaine-sanisette
délocaliser les entreprises dans les zoos
dispositif permettant de parler à son ombre
ascenseur social
boite à BB
distributeur d’amendes
montre à horaire personnalisé
crème anti tarte
kit de survie anti-nucléaire
facture polyvalente universelle
machine à rajeunir
Le T-shirt à commissions  
Le naturisme polaire
Le dégageur de foule
La valise anti-gravitationnelle
 
SOMMAIRE du Volume 2 (Attention, nécessite un clavier à pagination manuelle !-version 2.03 )  
 
 
 
Articles du Pro-Fesseur Talbazar
 
panorama de l'art universel
Babette El Simul - artiste collective
Philippe Ossussion - artiste de la polémique
Petit conte à l’usage des enfants des autres qui feraient mieux de dormir.
Le petit chaperon rouge.
La reine des garces.
objets fortement secoués
La capote Anglaise  
Institutions inutiles
 création de la FIOTE (Force d’Intervention et d’Oblitération sur Talus Ennemis)  
bricolages sulfureux
Comment faire pousser et consommer discrètement de l’Annalbis-Satira.
Se masturber l’œil.
L'arrière grand-papa Noël
Bonnes recettes pour mettre dans sa cuisine
la choucroute  
Sardines au fromage à la Talbazar
SDF célèbres et mains baladeuses
Marco Polo
Christophe Colomb
géographie du comptoir
l'Italie
la Nurdwège
grands barbus
Léonard de Vinci
Sigmund Freud
Michel Ange
Esope
Bernard Palissy
Charles Darwin
médecine et barres parallèles
Les rayons X
l'ingestion d'enclume
cas cliniques des malades de la capilloflorale
La vie des Saints
Saint Talbazar.  
Sainte In the Navy II
Histoires véritables de la France métropolitaine.
Le chevalier Bayard.
Le chevalier Bertrand Du Guesclin
La mort du chevalier d'Assas
Le coup de Jarnac
Activités ludiques
Les mots croisés
Chercher l'or des caniveaux
Le jeu des grosses tronches démo-cartes
Pour mater Natalie Portman nue
Pour mater la reine d'Angleterre nue
Le jeu du lancer de pois
Le jeu des cinq erreurs
Défis humains comptant pour rien
L’escalade du plafond de ma chambre, fesses au nord.
Exploit au lavomatic
Vie et mort des petites frappes
Spartacus.
Les mythes du placard
Le sphinx
leçons de choses contre-naturelles
la bécasse
Le teckel
La bunny-girl
Lits et ratures
La légende du roi Arthur + annotations
Ulysse et l'Odyssée, d'après Homer Simpson
Curiosités touristiques
Le parc municipal des Adventices de la ville de Troulbled
transports et emportements
Le code du trottoir
Psychophysiologie humaine et végétale.
La honte
Dégoût et des couleurs.
Le rose
Cours universel de zoophilie appliquée.
De la bonne manière de niquer un chameau.
De la bonne manière de niquer un chat.
De la bonne manière de niquer un aigle royal.
De la bonne manière de niquer un furet.
 
Salon des Inventions (Machines essentielles du Pro-Fesseur Talbazar)
 
L'aspirateur à client
Le GPS d'appartement
La balançoire interurbaine
la taxe sur les souliers
Les lunettes anti-réflexion
Le détecteur anti-fumier
Le bureau des pleurs
Le slip anti-flatulences
Le caddie motorisé
Le shampooing pubien
La flamme publique
Le pistolet sans plomb
La machine à faire des miracles
Le déboucheur automatique
La vis autoforeuse à pile
La chaufferette pour ice-cream
Le chien livreur de pizza
La machine à langer
Le poulet à six pattes
Crèche pour maris
La culotte Frisbee
La ceinture anti-érection
L'incubateur d'amour platonique
Le variateur de temps
Le pistolet d'amour
Le stimulateur de nibards
Bougies électriques pour gâteaux d'anniversaire
Le Stomaskate
Le scaphandre anti-tout
La capsule pour scène de ménage
Le cercueil autopropulsé
Langage des signes pour élèves primaires.  
La centrale électrique canine
La poupée gonflable écorchée
Le transmetteur de douleur
L'applaudisseur
Le compte-goutte électronique
Le vélo demi-tour
Le volumateur cérébral
Sticker de porte pour absentéisme
Doudoune anti-mouches
Tourniquet bronzant
Le char anti taupes
Le destructeur récupérateur de documents
Les tongs de sécurité
L'appareil anti-mauvaise haleine
La patate zippée
La mini long skirt
Le saute-trottoir
La teinture instantanée
Le ventilateur anti-job
Allumettes bipolaires
Le spray anti-ronflements
La greffe du sourire
L'attache main libres
Les bijoux organiques
Le casque-antenne pour connectés
La brosse à dent pour jumeaux
L’infuseur à ressort
Le papier toilette musical
EPI bistrotier
Casque anti entartrage
Extracteur d’idées creuses
L’effaceur de visage
La ceinture anti casse-couilles
L’aimant d’amant
La machine à bisous
La machine à écrire des lettres anonymes
Le masque anti expressions
Le verre franchissable
 
Fiche mémo des grands inventeurs.
 
Les plus grands noms de la psyence de tous les temps.
 
 
Salon littéraire-Les oeuvres essentielles du Pro-Fesseur Talbazar (suivant les arrivages)
 
Marlou les doigts d'or
Moins belle, la vie
La saga du trône de Fion - tome 1- Sur la queue du dragon
La saga du trône de Fion - tome 2- Sus au sein royal
La jet larguée
L'épilée du Nil
Noeud coulant pour Martin Smith
coup de chance dans l'hyperbole
Biographie de Gaston Boudiou
 
Revue de presse (la Gazette des éboueurs de la ville de Troulbled)
 
Le congélateur muséographique
Révisionnisme artistique
 
 
Et de temps à autres
 
Les miroitements spiritueux de Potka Glaisan
 
Et pratiquement jamais, le bonjour des lecteurs


Message édité par talbazar le 27-06-2019 à 10:19:32
Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 10:08:25   

Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 10:09:48    

Leçons de choses contre-naturelles.
Section du joyeux Zoophile.
 
Aujourd'hui : l'oursin.

 
Tout d’abord, l’oursin n’est pas le petit de l’ours, c’est important de le noter. L’oursin est une véritable saloperie pélagique et ronde hérissée de pointes inoxydables, squattant  les fonds sableux, voir les bacs à sable des écoles primaires. Si vous manipulez les oursins autrement que vous empoignez tendrement la petite amie de votre sœur, cela peut vous faire très mal. L’usage d’un petit gant en latex se justifie alors pleinement, et vous devrez apprendre à plonger couvert. Attention, toutefois, cela pourra éventuellement irriter la petite amie mentionnée plus haut.
 Ces stupides châtaignes de mer ont la tête à la place du cul, et le cul à la place de la tête, ce qui en ferait d’excellents conseillers ANPE. Le reste à la forme d’un blond calice (forfait ADSL qu’il vaut mieux rayer de sa liste). Blond calice à la bouche pulpeuse, en cul de poule, riche en pinnules, surtout dans la région orale, pour se répéter. Les oursins sont réputés en gastronomie et savent cuisiner les lentilles au beurre mieux que moi, qui n’est pas référence. Ils se répandent en longues cohortes épineuses, sans jeu de mot, sur la côte Atlantique. Leur estomac occupe une position centrale, à l’instar de nos parlementaires, qui ne pensent qu’à bouffer, en s’évitant de penser.
 La réfraction de l’eau peut jouer de biens mauvais tours. Des illusions sournoises, surtout si l’on y plonge une dose déraisonnable d’anisette. Il faut prendre garde, certaines fois, à ne pas confondre l’oursin avec les mines anti-sous-marines du troisième Reich, qui parsèment toujours les eaux internationales. Si cela vous arrive, vous disposez de trente secondes pour apprendre l’allemand et désamorcer la source de votre grossière erreur; ou remonter à la surface comme une torpille, sans palier, pour vous disséminer dans les nuages azurés, jusqu’au bord de la galaxie, en maudissant les loups gris de l’amiral König. Sieg Heil !  
 Une des phases de développement  des oursins consiste à vivre en tant que pauvre larve gélatineuse qui dégouline sur une structure ciliée, ce qui n’est pas sans rappeler la petite amie de votre sœur, déjà citée. Sphaerechinus Granularis est une espèce très commune, voir communiste. Les autres crinoïdes libres évitent les côtes cubaines et sont très abondants sur les côtes orientale de l’Amérique. La fécondation des oursins est externe, comme elle l’est pour beaucoup d’entre nous, hélas. Ils se nourrissent de petits organismes. De petits organismes sociaux pourrait-on préciser. On les voit se lever le matin, encore bourrés de la veille, oubliant leur rasoir, se traîner sur les fonds vaseux de leur misère, et l’abbé Pierre n’est plus là pour les plaindre. L’échinoderme ecchymosé est la ruine du rasoir jetable. Complètement assistés, certaines formes d’oursins au corps déprimé présentent deux zones ambulacraires, les deux premières formant le bivium, et les trois autres, le trivium, ce qui leur fait un look d’enfer. Tâchez d’imaginer.  
 Chez les oursins, la bouche et l’anus s’ouvrent presque tout le temps, comme chez un présentateur télévisuel, et quand les poissons ont le malheur de les croiser, ils se rendent très vite compte que ça flingue sévère dans les environs. Non content de sentir le métro, les oursins jouent les fakirs de la mer. Leur exosquelette calcaire est mitraillé de tubercules où s’insèrent différentes sortes d’aiguillons. Je vous laisse méditer là-dessus. Ils ont aussi, comme vous et moi, un sac stomacal contenant pas mal de Ricard aux heures de midi, et un intestin client de chez Mac-Donnald. Si tu le secoues bien (attention, uniquement sous la surveillance d’un adulte…), si tu l’agites à fond, et si ensuite tu portes à ton oreille ce qui reste, cher ami scout,  tu entendras le bruit des vagues de la merde. C’est cool : ce n’est pas une légende !
 
 
 
* ( La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar /  Institutions inutiles : l'ANPE - VOL 1)


Message édité par talbazar le 22-06-2008 à 11:06:46
Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 10:14:29    

Ca n'est pas très drôle, pas très instructif non plus.

Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 10:17:51    

J'en étais sûr.
Tu ne m'apprends donc rien non plus.

Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 10:31:49    

Je médite donc...
 
 [:pingouino]

Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 10:44:32    

attention, munis toi d'un doux cousin, si tu tiens à tes fesses !


Message édité par talbazar le 25-02-2007 à 10:44:59
Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 10:45:40    

Ben ouais.
Les oursins quoi.
 
 :o

Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 10:50:16    

tu me fais un article, sérieux ?
Une page d'histoire de la France, par exemple ?

Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 11:36:38    

Je te prête mon article sur les lamas si tu veux :o


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Apprenti néo-shreddeur fusionniste de chambre | ♫ Blind test pour zikos
Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 12:09:47    

vas y l'expert, sinon on va dire que je joue perso.
Les chagrins, les bons à riens.
 
La mujer de Paco Franco
no cocina con carbon
pero cocina con los cuernos
de su marido el cabron...

Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 12:09:47   

Reply

Marsh Posté le 25-02-2007 à 12:14:06    

Déjà posté sur le topic d'In The Navy II, pour remplir la fiche métier :

 


Fiche métier :
La belle vie imagée de Bébert Danlag, enzuleur de mouche.

 

Enzuleur de mouche, c’est un métier. Un beau métier que l’ANPE * peine à répertorier. Peine à jouir, aussi, mais ça tout le monde le sait. La mouche, non contente d’être une larme de séduction posée sur la joue de Marilyn, la mouche s’enzule. Parfaitement, étroitement. Les mouches sont toutes de fieffées enzulées qui n’ont pas autre chose à faire, quand on sait bien les prendre.
 Bébert Danlag enzule les mouches à plein temps. Tout le temps. C’est ça ou voler. Il enzule les mouches, jamais les guêpes, celles-là ne pensent qu’à se flinguer, après la cuite. A chaque mouche qu’il enzule, Bébert Danlag hurle en baillant :
- Que Dieu te donne beaucoup d’enfants.
 Les yeux baissés sur l’offre engagée, la mouche bat alors ses petites ailes transparentes, comme les collants de Jennifer Lopezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzbzz. Après son office, Bébert Danlag décolle du plafond. L’adaptation est un atout, quand on possède de la conscience professionnelle. Mais tout a une fin. Je crains qu’un fort chômage s’installe dans la corporation élitiste des enzuleurs de mouche. Question d’élytre, qui favorise les membres actifs d’autres communautés.
 Il nous faut réchauffer nos mains calleuses et désœuvrées à de nouvelles flambées patriotriques. Vous voterez pour moi, vous voterez pour moi qui l’exige, parce que mes parties ne réinterpréteront pas la loi au profit unique d’un intérêt particulier. Votez, oui, en confiance, au cœur même de notre ligne de partage, notre sniff bilatéral. La minute médiatique s’est écoulée, comme le reste, et je vous remercie.
 Sur l’enzulage de mouche, Bébert, qui le pratique depuis quarante ans, est intarissable :
-Je les interviewe avant, jamais après. Il est compréhensible que le démarrage d’un bon enzulage se fasse dans la confusion. Il est par exemple nécessaire de bien dégager le goulet d’étranglement, afin d’autoriser le passage dans les deux sens. C’est une action éminemment technique. Le tout, presque sans un mot. Certaines mouches, pourtant, n’hésitent pas à prendre leur distance. Parfois, la mouche décoche.
 Voilà la vie de Bébert Danlag, payé, bien payé par le centre culturel français pour enzuler les mouches.
-Bien sûr, ajoutera encore Bébert, pour nous convaincre, quelques mouches nous tendent la perche, qu’il faut alors savoir saisir fermement, d’un coup sec, et jouer habilement de la tapette. De la grande tapette à mouche enzulée. Pour de nombreux zzzzzzzzzzzzzobservateurs, le besoin d’argent est partout présent, mais la mouche, pour qu’on l’enzule, ne demande jamais rien. Juste qu’on lui passe un peu de beurre, sur la table de la cuisine, car la mouche vit de tout ce qu’elle peut sucer. C’est un beau métier, oui, enzuleur de mouche, qui ne s’enivre pas de luxe; et les œufs de Bébert attendent gentiment les pluies de printemps pour éclore. Bien que les antilopes, les hyènes et les gnous vivent en parfaite sécurité dans le jardin de Bébert, sur lesquels d’ailleurs de vigilantes crises de Delirium veillent farouchement, la réduction des pâturages pourrait être à l’origine de la disparition de nombreuses mouches.
 C’est pourquoi Bébert Danlag milite activement pour qu’on les réintroduise, encore et encore. Avec conscience et humanité. Plus méchants, plus bruitistes, moins doués, aussi, certainement, les faux-bourdons iront se faire enzuler par un autre que lui. C’est un très pur et un très très dur, qui fuit de partout les hommages et presque toutes les pompes, on ne peut lui faire avaler n’importe quoi, Nicky ! Il n’aspire à vendre aucun droit. N’avoir peur de rien et savoir innover. Goutte que goutte. Les mouches amères ne diront pas non, parce que enzuler une des leurs sera toujours plus facile que d’ouvrir un crédit de banque, où de réparer un couple qui bat de l’aile.
 Je vous laisse méditer là-dessus. Il me faut, comme chaque jour, déménager une encombrante cargaison. Maldorante mission. Dans ce monde presque parfait, les mouches à Bébert y trouveront leur compte.

  

* ( La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar /  Institutions inutiles : l'ANPE - VOL 1)


Message édité par talbazar le 03-01-2009 à 08:05:13
Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 09:10:12    

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 09:17:01    

Histoires véritables de la France métropolitaine.

 

Aujourd'hui : la retraite de Russie.

 

Peu après la révolution, Napoléon Bonaparte, empereur des français, était un petit con sec et nerveux, qui n’avait pas son pareil pour faire passer de vie à trépas 10.000 braves mecs, d’un seul coup ou presque. Bien sûr, ça grognait bien un peu… Quels boulets, ces vieux de ma garde ! Se disait à part lui le petit général. Il était moche et d’une maigreur maladive, oubliait son peigne, bosseur probablement, intelligent peut-être et s’exprimait avec un accent corsé. Plus tard, il a pris pas mal de bide, sans  doute à cause d’un excès de bière belge, habitude regrettable contractée en Westphalie et dont il abusa, toute sa vie le prouve. Il ressemblait à de nombreux dictateurs, mais ce fut le premier en pire. Cet homme fascinait et ses généraux, pour des raisons d’hygiène mentale,  se foutaient souvent de sa gueule, mais jamais en face, tu penses. Il portait habituellement une redingote grise relevée par-devant, et surtout par-derrière, au cas où. Le matin, en quittant Joséphine avec un extraordinaire bruit de succion , il s’habillait caporalement d’un ridicule kimono brodé d’abeilles en or qui avait coûté très cher à la république. Mais l’état c’était moi d’abord. Quand on lui faisait remarquer ce genre de détail, il entrait dans une violente colère qui durait peu, une fois fusillé le rabat-joie. Napoléon fut couronné par un excellent dentiste, au cours d’une cérémonie magnifique. Soucieux de la propreté de Paris, il coula de  nombreux canons pris à l’ennemi, pour faire pisser les chiens sur les innombrables statues qu’il fit ériger à sa gloire, dans la capitale. Il parcourait les bivouacs en criant à tue-tête « PSG vaincra, tous, tous  ensemble, pour leur mettre au c… » Les autres, là-haut, sur la colline, chiaient dans leur froc, en claquant leurs sales dents de Prussiens. La richesse de son âme lui faisait connaître les noms de tous ses soldats, en tant que chef des RG, dont il collectionnait les fiches, pris d’érection, avec une admirable énergie.

 

En 1812, le Tsar de Russie commença à nous faire chier. Napoléon lui envoya 500.000 travailleurs intérimaires, hyper motivés, spécialement recrutés par l‘ANPE,* des vrais, avec de gros tambours et des épaulettes, vous auriez fait pareil. En Russie pré-Soviétique, la retraite se méritait, on va le voir. Alors que l’armée visitait Moscou, sur la place rouge qui était vide, il avait un jolie nom son guide Nathalie, un grognard, en fait un sale espion de my name is Bond, jeta son mégot  par inadvertance dans l’entrepôt d’une distillerie de vodka. Le thermomètre grimpa brusquement, mettant le feu comme aux meilleures heures de Ministry of  Sound, la meilleure boîte d’Europe, puis redescendit aussitôt.

 

Il gela et la Grande Armée n’avait plus les moyens de vivre. Elle pensa à se jeter sous un train, pour en finir, mais ce n’était pas encore, en 1812, les grandes heures de la SNCF. S’étant déjà retiré de Joséphine en émettant un son effroyable, Napoléon décida d’évacuer le pays après l’avoir pillé. Regarde, Tovaritch, on ne peut faire confiance à ces chiens de capitalistes ! Alexandre était de son côté pété de rire de voir les français en chemises Hawaïennes dans la vaste plaine, où coule sans répit la Moskova et l’alcool frelaté. Cartouches en bandouillère, portant grands sombreros et moustaches de machos, les cosaques déboulaient férocement dans le grand désert blanc, dont nous parle si bien Jean-Louis Etienne. Voyant tout ceci, les pensées profondes de Napoléon atteignirent plus d’un mètre d’épaisseur.

 

A l’arrière-garde, les cavaliers sans pitié harcelaient les jeunes  vivrières et Madelon ne servait plus à boire qu’à ceux qui la payait. Comme elles, après la triste bataille du 24 octobre, à Malojaroslawetz, au nom que vous devriez essayer de prononcer,  la ville changea plusieurs fois de mains. Dans le froid cinglant, les hommes épuisés et affamés se découpaient en tranche. Des fois, quelle aubaine, on trouvait un cheval mort qui n’avançait pas vite, forcément. Beaucoup de soldats étaient débandés, pour le coup. Pourtant, pas un seul soldat tué n’osait médire de son Empereur, chose incroyable. Sur le champs de bataille envahi de noirs corbeaux sournois, ignorant les centaines de milliers de lettres anonymes qui tombaient à ses bottes fourrées, le maréchal Ney, brave des braves, protégeait ses points de retraite jusqu’au bout, arc-bouté sur son dernier trimestre de fonctionnaire. On le voyait toujours son gros truc à la main, « dormant ou ne dormant pas ». Le général Eblé et ses mignons pontonniers délaissèrent les glaçons qu’ils suçaient  pour construire trois ponts sur la Bérézina. Un pour les piétons, un autre pour les canons type Karembeu, un troisième pour se prouver que, dans la vie, on peut faire les choses gratuitement, mon fils. Pour faire votre sainte volonté, mon Dieu. Je vous laisse méditer là-dessus. Les survivants arrivèrent à Koenigsberg où l’Empereur trouva que, sa foi, la bière n’était pas mauvaise. Je vous l’avait bien dit.

 

Ce fut une grande défaite dont nous pouvons être fiers. Ils n’étaient plus que 3000 en arrivant au port et coûtèrent très cher en médailles et chocolats de bienvenue, aux dires de ma tante, la caisse des dépôts et consignations.
 

 


* ( La moyenne Encyclopédie du pro-fesseur Talbazar /  Institutions inutiles : l'ANPE - VOL 1)


Message édité par talbazar le 04-12-2009 à 18:36:06
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Marsh Posté le 26-02-2007 à 11:56:36    

Panorama de l'art universel.

 

Aujourd'hui : Jedi Kilbésanbié - Installateur visionnaire

  

http://img86.imageshack.us/img86/8165/pilehn0.jpg

 

          Hors de prix, tel pourrait-être le prix de la rareté. Et c’est bien ce qu’elle est. Seule certitude : les œuvres. Aisément identifiable, l’artiste Jedi Kilbésanbié se doit d’être parisien. Il restera toujours dans le collimateur de l’amateur éclairé. Cet artiste imperturbable commet l’exploit rare de réduire la technique au geste plus qu’élémentaire, avec une vulgarité travaillée par l’effort de nos propres rêves. Ni inconnu, ni trop méprisé par un marché de l’art en quête d’humanité qui le courtise comme une vieille pute, Kilbésanbié n’a aucune peine à nous faire discerner son sujet, le même à l’infini, dépouillé clairement de toute complexité psychologique.

 

D’une invention étonnamment stable, c’est peu de le dire, nous tombons à chaque fois dans ses panneaux, car ils sont toujours dangereusement exposés. Il est très difficile de le faire comprendre à son assureur. On pense à Rembrandt, que l’on regrette aussitôt, au facteur Cheval, aux Cariatides du Parthénon. Bien au-dessus de la mort... Jedi Kilbésanbié  est un autodidacte comblé. Nous, un peu moins, et c’est bien dommage, même si la négligence de son discours aboli beaucoup de nos résistances. On se cogne aux murs, toujours, dans le brouillard du mystère, en auscultant la chambre claire de ses œuvres, comme des funambules qui se clignent de l’œil au passage, enfin sevrés des images bluffantes que l’on savait attendre de sa part.

 

Quand on entend le nom de Jedi Kilbésanbié, on se répète les noms des prochains délégués artistiques, en espérant en être, car les buffets sont toujours somptueux et d’une extrême qualité. Rappelons nous ce qui à fait son œuvre impérissable : « la fondue au trois fromages (1975), l’alambic 3*5 ( 1998), le trou blanc (1450), autant de réalisations d’un polymorphisme avoué, qui nous échappent à peine, mais c’est pour mieux nous retrouver nous-mêmes, nous ressourcer à l’abreuvoir collectif des saintes limites de la décentralisation artistique.  Je vous laisse méditer là-dessus. Jedi Kilbésanbié  est un génie fantomatique qui sait nous rendre aveugle.


Message édité par talbazar le 04-12-2009 à 18:38:17
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Marsh Posté le 26-02-2007 à 14:09:48    

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 14:26:44    


 
Ça me fait rire ce topic.
 
On dirait la minute de monsieur Cyclopède.
 
 :D

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:07:43    

... et raste, sans doute.
Il me faudra faire un article sur les hyménoptères bourrés.
J'aurais tant voulu lire ceux de vous autres !
mais je sais, c'est du boulot.
Et gratuit, en plus.

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:08:32    

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:13:29    


 
Et puis je suis pas là pour passer au tribunal, mais juste pour me fendre la poire.
Je n'attend qu'une chose, et c'est vrai, que vous fassiez mieux !
je suis bon public et pas chiant.
Un rien me fait rire, heureusement pour moi. :D

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:14:44    

talbazar a écrit :

Et puis je suis pas là pour passer au tribunal, mais juste pour me fendre la poire.
Je n'attend qu'une chose, et c'est vrai, que vous fassiez mieux !
je suis bon public et pas chiant.
Un rien me fait rire, heureusement pour moi. :D


un "va te faire foutre" suffisait, hein :o


---------------
Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:15:10    

stipey a écrit :

bientôt je m'y attèle, Blanc-Sec!


 
a la tienne, fiston !
merde, mon forfait qui se barre en couille, c'est pitié !

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:28:09    

stipey a écrit :

un "va te faire foutre" suffisait, hein :o


 
c'est pas mon genre, tu penses ! :sweat:

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:28:16    

Le Guitou de la littérature :??:

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:29:38    

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:31:26    

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 15:36:47    

ah ok.
alors c'est un genre de guitou mais qu'aurait pas oublié son humour dans la poche de son autre pantalon.


---------------
Le scrabble ça existerait pas, je m'en serais même pas rendu compte
Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 17:30:45    

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 20:56:03    

mouais.

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 20:57:31    

Julio el playboy a écrit :

Le Guitou de la littérature :??:


 Vous rigolez, j'espère, le guitou il ressemble à mickey mouse en phase d'ado !
beurk ! :o


Message édité par talbazar le 26-02-2007 à 20:58:04
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Marsh Posté le 26-02-2007 à 21:06:06    

La Guepe1 a écrit :

Ça me fait rire ce topic.

 

On dirait la minute de monsieur Cyclopède.

 

 :D


De même. J'ai tout de suite pensé à Desproges en lisant ces quelques lignes. Topic sympa.

 

http://perso.wanadoo.fr/k.fd/HFR/waveyicon7.gif

 


Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 21:09:46    

El Silencio a écrit :

De même. J'ai tout de suite pensé à Desproges en lisant ces quelques lignes. Topic sympa.
 
http://perso.wanadoo.fr/k.fd/HFR/waveyicon7.gif


tu penses trop vite :o

Reply

Marsh Posté le 26-02-2007 à 21:54:57    

ça vaut mieux que de faire sa petite affaire dans son froc, en regardant sa petite amie faire de grands yeux étonnés.
Et la perdre à jamais.
Et se faire chier dans la vie, en plus de faire chier les autres, tellement on est un type négatif, inintérressant et vraiment ennuyeux.
 
parce que je préfère qu'on me lèche le cul.


Message édité par talbazar le 26-02-2007 à 21:56:08
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Marsh Posté le 26-02-2007 à 22:58:26    

Salon des inventions.

 

Les machines essentielles du pr Talbazar : La saisonnerie

 

http://img510.imageshack.us/img510/3623/saisonnerieid8.jpg
http://img510.imageshack.us/img510/saisonnerieid8.jpg/1/w628.png

 

Faire la pluie et le beau temps ! Voilà qui est définitivement réglé avec cette saisonnerie, installation imposante qui permet de produire les quatre saisons à volonté.

 

Cette saisonnerie, appelée aussi saisonneuse, est équipé d’un circuit d’eau chaude/eau froide, d’une cuve à vent dominant, à neige, à pluie et d’un diffuseur de grand soleil.
 Un levier d’inter- saison détermine un efficace pilotage transitionnel. Plusieurs capteurs agissent sur un différentiel à injection direct, afin d’évaluer l’inertie thermique des calculateurs analogiques, lesquels prennent en charge une conséquente cuve à nuages ainsi qu’un performant brumisateur/diffuseur de pluie.

 

En sortie, le printemps, l ‘été, l’automne et l’hiver sont asservis par de puissants pluviomètres, thermomètres, baromètres, alors qu’une option autorise un fin réglage de l’été indien.

 

Un tableau de contrôle jouxte le compartiment des rangements, où se trouvent un sac d’engrais de fond, un parapluie, une paire de skis et un ravissant bikini dernière mode.

 

Egalement situé près de l’écran central, un charmant et pratique calendrier des Postes, couplé d’un dicton du jour (mariage pluvieux, mariage heureux !) vient utilement compléter le dispositif.

 

Les saisons influencent indéniablement nos sentiments et nos humeurs, malheureusement la pression atmosphérique nous soumet aux caprices de sa loi d’airain. La saisonnerie nous délivre instantanément de ces dépendances météorologiques, en agissant efficacement sur les anti-cyclones et les zones dépressionnaires.

 

Pluies de printemps, orages d’été, vents d’automne, neiges d’hiver, brouillards et brumes sont fabriqués d’une manière rationnelle, pour un meilleur équilibre psychologique, sans oublier un environnement économique à chaque instant optimisé.


Message édité par talbazar le 04-12-2009 à 18:38:49
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Marsh Posté le 27-02-2007 à 09:22:50    

Géographie du comptoir.

 

Aujourd'hui : le Kuibekistan

 

Le bus est le moyen idéal pour découvrir le Kuibekistan, et se laisser griser par la beauté singulière des paysages ravagés que l’on prendra le temps d’admirer. Surtout dans les côtes, quand il vous faudra descendre en compagnie des autres passagers, pour pousser sur des kilomètres cet ordure d’engin poussif et dangereux. Le Kuibekistan est un pays merveilleux, dont les restaurants rares aux odeurs indéniables, vous conviendrez là de quelques certitudes, prépareront pour vous de sympathiques repas minimalistes, avec à votre égard une espèce de sourire que même vos voisins de table remarqueront également, lorsqu’on vous  servira avec abondance une addition définitive.

 

Quarante pour cent de la population du Kuibekistan ne connaît pas ses origines et, à vrai dire, cette dernière a bien du mal à savoir où elle va. Cette grande nation possède fièrement un parlement peu utile, un drapeau discret que les petits enfants des écoles confessionnelles agitent avec joie, quand on le leur ordonne sévèrement. Elle chante aussi souvent son hymne national, dans cette langue venue du fond des âges que même les kuibekistannais ont du mal à comprendre. C’est la raison pour laquelle ils font constamment de grands gestes, et parlent avec les mains. On prendra garde à ne jamais regarder un Kuibekistannais dans les yeux, et encore moins à soutenir une conversation en face de lui. Sauf si l’on voit sa queue s’agiter, ce qui est le signe d’une franche soumission.

 

La vie au Kuibekistan est une sorte de rêve éveillé, vraiment, rythmée nonchalamment par les matins, les soirs, et l’abattage des troupeaux de bœufs locaux en pleine rue. La donne économique a certes beaucoup changé, depuis le moyen-âge; ainsi, quand aujourd’hui vous demandez l’heure à un Kuibekistannais, c’est vous qui devrez le payer, sinon il vous laissera profiter de l’air pur et du silence impressionnant de sa belle contrée.

 

La possibilité d’excursion du Kuibekistan en famille fera de vous un dangereux irresponsable et donnera lieux à quelques  sympathiques prises de bec avec des guides qui n’ont malheureusement guère connu autre chose que la banlieue de Kui-douze, la capitale. Cette métropole est aussi touffue que ses habitantes, tout aussi frénétique, et regorge de gens bourrés. Les claques lancées sur vos épaules sont une merveille que vous devrez rendre à chaque tournée, en plus de l’alcool du cru obtenu par la savante distillation d’os de poulet. Les plages du Nord ont les couleurs chatoyantes de ce que la mer rapporte chaque nuit, et dans lesquelles vous n’oserez sans doute pas marcher, absolument conquis.

 

Les Kuibekistannaises sont très velues, des jupes droites jusqu’aux genoux et méritent quelques déplacements chaloupés. Certains hôtels sont d‘ailleurs très bon marché, à condition de marcher beaucoup. Il est fréquent que des groupes d’enfants espiègles d’une trentaine d’années se regroupent autour de vous, dans les dunes pour y crever joyeusement les pneus des camping-caristes, créant ainsi une ambiance des plus chaleureuse. Si vous êtes un adepte de ce genre de loisir, il vous faudra donc absolument éviter de vous garer. Le Kuibekistan n’a pas attendu son heure pour être décalé et ce pays ne sera jamais plus beau que lorsqu’il vous verra venir. On met ses pas dans les leurs, et dans bien d’autres choses encore, avec ravissement, véritablement comblé par ce pays qui n’est qu’une allégorie enchantée du regret de s’y être rendu.

 

Les grandes villes du Kuibekistan ne sont pourtant pas très faciles à appréhender pour un étranger. Il y a plus d’habitants que de logements, et moins de parking que d’automobiles. Une grande partie de la population urbaine tourne donc en rond, créant des embouteillages monstres et pittoresques qui font à coup sûr partie des trésors de l’humanité.

 

La culture est partout présente. Qu’il est bon de se baguenauder dans les ruines des usines en friche, au milieu des artistes locaux, lesquels vous injurient copieusement, avec talent, en traçant pour eux-même sur les murs lézardés des tags monumentaux. Vous les quitterez à regret, quand ils vous en auront donné l’ordre, gardant pour eux avec reconnaissance votre montre en or et les bijoux de votre femme. Oui, vraiment, le Kuibekistan est un pays fascinant, avec ses chauffeurs d’autocars qui pilotent debout, baissant des deux mains leur éternel bonnet de fourrure qui leur masque les yeux. Un pays que l’on ne visitera sans doute qu’une seule fois dans sa vie. Je vous laisse éditer là-dessus. Parce que vous serez bien obligé de penser aux soucis du retour, les Kuibekistannais sauront d’ailleurs avec plaisir vous y contraindre.
 
 

 


Message édité par talbazar le 04-12-2009 à 18:39:24
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Marsh Posté le 27-02-2007 à 09:40:00    

:D Excellent topik. Merci professeur Talbazar.  :jap:  

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Marsh Posté le 27-02-2007 à 09:53:34    

ça me fait chaud, méfie toi, là.

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Marsh Posté le 27-02-2007 à 09:59:29    

Potachologie ? :p

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Marsh Posté le 27-02-2007 à 10:25:33    

Pour te refroidir quelque peu, je tiens tout de même à te signaler un oubli -que j'espère involontaire- dans ton article sur l'oursin. Certes, tu mentionnes bien la valeur gastronomique de la bête, qui, jointe au fait qu'elle se montre particulièrement impitoyable pour les yeux inexpérimentés et les plantes de pieds imprudentes,la place au rang de mes animaux préférés.  
Mais, pour certains vils bouffeurs d'animaux dont je suis, il est primordial de savoir que ledit animal est dégusté encore vivant, en regrettant au passage une absence de cordes vocales qui empêche de jouir de son agonie en plus de son goût délectable. On peut y voir là la seule supériorité, momentanée et fort ponctuelle, du conseiller ANPE sur l'oursin. Cependant, même en sauce gribiche ou en daube, nul salarié ANPE ne saurait prétendre à la qualité gustative de l'échinoderme dont il est ici question: la bile omniprésente gâte la viande. En outre, le vil bouffeur d'animaux vivants doit garder à l'esprit qu'il grume et engloutit les gonades du bestiau qui doit impérativement être une femelle si j'en crois la tradition. Or, en dépit de tout effort de bonne volonté ou d'enthousiasme de commande, nul ne peut envisager sérieusement de s'installer sur les rochers d'une crique pour claper avecques délices les ovaires de Mylène Michu, agent titulaire deuxième échelon à l'agence ANPE de Tremblote-lès-Fanon, après les avoir extraits à la petite cuillère de son corps ouvert aux ciseaux et vérifié de l'intérieur que son anus et sa bouche sont tous deux des muscles annelés. D'abord c'est salissant. Ensuite, c'est très vilain de procéder à des épandages toxiques dans la mer. Enfin, on déguste les oursins par douzaines. Or, la simple évocation de plusieurs douzaines de conseillèr(e)s ANPE réuni(e)s au même endroit surpasse en horreur les plus glauques créations de Hyeronimus Bosch et couperait l'appétit d'un boulimique retour du Darfour.

Reply

Marsh Posté le 27-02-2007 à 10:56:10    

j'approuve et j'opine.
De toute façon, bien que chômeur, je suis végétarien.
Et c'est vrai.

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Marsh Posté le    

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