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MarshPosté le 26-10-2006 à 23:51:03
C'est manifestement dans l'intérêt de la vie en commun des hommes - sans cela impossible - que la civilisation institua la défense de tuer son prochain quand on le hait, quand il nous gêne ou lorsqu'on convoite ses biens. Car le meurtrier attirerait sur lui-même la vengeance des proches de sa victime et l'envie sourde des autres, qui sentent en eux-mêmes tout autant d'inclination interne à un tel acte de violence. Il ne pourrait par conséquent pas jouir longtemps de sa vengeance ou de son butin, mais aurait toutes les chances d'être lui-même bientôt assassiné. Parviendrait-il à se protéger, grâce äune force et une prudence extraordinaires, contre un adversaire isolé, il succomberait à une conjuration d'adversaires même moins forts. Si pareille conjuration ne se produisait pas, le meurtre succéderait sans fin au meurtre et, à la fin, les hommes s'extermineraient réciproquement.
L'absence de sécurité, un égal danger pour la vie de tous, réunit alors les hommes en une société qui défend à l'individu de tuer, mais se réserve le droit, au nom de cette même société, de tuer celui qui enfreint cette défense. C'est alors la justice et la peine.
Freud.
pourriez vous m'aider à faire un commentaire de texte sur ce texte... qu'elles sont les différentes partis, comment organiser le tout merci
Marsh Posté le 26-10-2006 à 23:51:03
C'est manifestement dans l'intérêt de la vie en commun des hommes - sans cela impossible - que la civilisation institua la défense de tuer son prochain quand on le hait, quand il nous gêne ou lorsqu'on convoite ses biens. Car le meurtrier attirerait sur lui-même la vengeance des proches de sa victime et l'envie sourde des autres, qui sentent en eux-mêmes tout autant d'inclination interne à un tel acte de violence. Il ne pourrait par conséquent pas jouir longtemps de sa vengeance ou de son butin, mais aurait toutes les chances d'être lui-même bientôt assassiné. Parviendrait-il à se protéger, grâce äune force et une prudence extraordinaires, contre un adversaire isolé, il succomberait à une conjuration d'adversaires même moins forts. Si pareille conjuration ne se produisait pas, le meurtre succéderait sans fin au meurtre et, à la fin, les hommes s'extermineraient réciproquement.
L'absence de sécurité, un égal danger pour la vie de tous, réunit alors les hommes en une société qui défend à l'individu de tuer, mais se réserve le droit, au nom de cette même société, de tuer celui qui enfreint cette défense. C'est alors la justice et la peine.
Freud.
pourriez vous m'aider à faire un commentaire de texte sur ce texte...
qu'elles sont les différentes partis, comment organiser le tout
merci