Little Miss Sunshine : galerie de portraits singuliers (spoilers SVP) - Cinéma - Discussions
Marsh Posté le 07-11-2006 à 07:57:25
et hop
Marsh Posté le 07-11-2006 à 08:04:04
Perso j'ai vu, j'ai adoré. Mais bon, tout ce que j'avais a en dire se trouve dans le topic Ciné/Sorties, alors bon...desolé
Marsh Posté le 07-11-2006 à 08:17:16
bah tu veux pas recoller ici si t'as des trucs à ajouter par rapport à mon post ?
A moins que ça se soit limité à "Moi je dis banco"
Marsh Posté le 07-11-2006 à 08:25:17
bah tu veux pas virer les caps dit?
Marsh Posté le 07-11-2006 à 08:27:35
l'image
on a pas droit
Marsh Posté le 07-11-2006 à 08:50:30
les majuscules dans le titre (qui sont interdites )
Marsh Posté le 07-11-2006 à 09:00:45
ah ok merci
Spoiler : ceci dit des titres en majuscules j'en ai vu pas mal sur hfr |
Marsh Posté le 07-11-2006 à 14:25:46
ShadowKnight a écrit : |
J'ai délivré une analyse fine et bourrée de pertinence, et pense avoir regalé la totalité des lecteurs. 667 stayle.
Marsh Posté le 07-11-2006 à 14:48:46
Citation : J'ai pas si certains d'entre vous sont allés voir Little Miss Sunshine, mais j'en rentre et j'ai adoré: touchant sans etre mievre, authentique, personnages bien ecrits et passages a vraiment pleurer de rire. Vraiment, allez y s'il passe pres de chez vous |
j'ai trouvé que ça
pertinent mais un peu court
Marsh Posté le 07-11-2006 à 15:15:03
Excellent film, oui
(par contre, le titre judicieux aurait été "merci de ne PAS spoiler" )
Marsh Posté le 07-11-2006 à 17:25:00
hummm ouais en fait je pensais qu'il y allait avoir davantage de matière pour, mais vu l'apathie générale je vais modifier de ce pas
Ceci dit, si yen a que ca intéresse toujours de parler des détails du film je suis prêt
Marsh Posté le 07-11-2006 à 18:15:13
ShadowKnight a écrit : j'ai trouvé que ça |
Ah merde t'es allé creuser....
Marsh Posté le 07-11-2006 à 18:41:21
ben ca allait là, avec les ongles tranquille
Mais sérieux toi qui a aussi adoré, Y'aurait pas un des aspects du film que tu pourrais développer ? Une scène préférée ? Une réplique ?
Marsh Posté le 08-11-2006 à 00:02:17
C'est le film le plus américain et le plus anti-américain de l'année, et c'est déjà un sacré exploit.
Marsh Posté le 08-11-2006 à 09:09:59
Bonne synthèse somme toute
Bon je ne résiste pas à donner ma scène préférée
Spoiler : Quand Olive descend consoler Dwayne pendant sa "crise" : sans dialogue tout est dit |
et la photo kivabien
Marsh Posté le 12-11-2006 à 14:10:14
MAJ du 1e post : galerie de portraits
Marsh Posté le 12-11-2006 à 14:53:46
j'ai vraiment aimé ce film, l'interprétation, la musique, le ton du film...
le gimmick avec le van m'a beaucoup fait rire d'ailleuyrs
Marsh Posté le 12-11-2006 à 14:59:06
ca t'a pas donné envie de le revoir ?
Marsh Posté le 12-11-2006 à 15:58:51
ShadowKnight a écrit : ca t'a pas donné envie de le revoir ? |
bah je l'ai vu hier
Marsh Posté le 12-11-2006 à 16:28:58
et j'en reviens encore
ce soir c'était pour me remettre de "Borat"
Marsh Posté le 09-12-2006 à 12:22:26
un ptit déterrage pour signaler qu'il passe depuis cette semaine au MKII chatelet (Beaubourg)
Marsh Posté le 27-02-2007 à 10:46:05
un ptit UP de circonstance après la remise des 2 cérémonies majeures couronnant le cinéma
- Cesar du meilleur film étranger
- Oscar du meilleur second rôle masculin : Alan Arkin (Edwin Hoover)
- Oscar du meilleur scénario original
Pas mal pour une 1e réalisation
Il est toujours à l'affiche mais on peut compter sur l'effet des récompenses pour un redéploiement de copies en province par ex
Marsh Posté le 27-02-2007 à 21:37:08
Reply
Marsh Posté le 07-11-2006 à 00:34:55
Incompréhensible ! Toujours pas de topic sur le dernier prix du festival de Deauville (qui a dit "on s'en fout ?" )
Bon, les prix c'est bien beau mais ca n'a jamais fait la qualité d'un film
Sauf que CE film en vaut la peine : toujours à l'affiche 2 mois après sa sortie dans les salles, quelques 700 000 entrées en France au pointage la semaine dernière - et c'est pas fini
Le secret ? Comme toujours rien de révolutionnaire :
- une histoire originale (mais pas trop )
- des personnages bien étudiés et - surtout - bien interprétés
- un montage bien ficelé pour le rythme et la cohésion générale
- une fin surprenante (quoique ) en évitant le happy-ending trop formaté
Pour ceux qui ne l'ont pas vu et pour se mettre dans le contexte et le visuel de ce film pas tout à fait comme les autres, un petit rappel de la galerie de portraits de la famille Hoover
début du film : la salle à manger qui réunit tous les personnages pour la 1e fois :
(de gauche à droite
Le Père Richard (Greg Kinnear) : le "winner" caricatural de l'"american Way of Life"; s'investit à foind dans son "9-steps-refuse-to-loose-program" - en gros "comment-ne-plus-etre-un-looser-en-9-points"
La benjamine Olive (Abigail Breslin) : à part être une petite fille comme les autres et porter des bottes en caoutchouc rouge, elle rêve d'être élue "Miss" comme celles qu'on voit à la TV
Le Grand-Père Edwin (Alan Arkin debout derrière) : Papy trash ancien combattant, amateur de sexe et de substances illicites - probablement d'origine italienne (j'ai cru noter l'accent).
Il entraîne sa fille pour le concours de "Little Miss Sunshine".
Le frère/beauf/Tonton Frank (Steve Carrell) : professeur littéraire (à priori ) spécialiste de Proust, homosexuel dépressif sorti au début du film d'une "TS" (Tentative de suicide) suite à un chagrin d'amûûûr
Le fils-ado-en-crise Dwayne (Paul Dano) : passionné de Nietzsche (enfin, surtout "Zarathoustra" ), de muscu et d'aviation, ne rêve que de piloter un avion de chasse et s'astreint à un mutisme absolu jusqu'à avoir la permission parentale de s'inscrire à l'école
La Mère Sheryl (Toni Collette) : mère au foyer gérant tant bien que mal ce petit monde, elle n'a d'autre objectif que de maintenir l'équilibre précaire de la "meute"
Synopsis :
[size=1]Quand Olive décroche une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voilà donc entassés au départ d'Albuquerque dans leur break Volkswagen rouillé : ils mettent le cap vers l'Ouest et entament un périple de trois jours jusqu'à Redondo Beach qui les mettra aux prises avec des événements inattendus...
[/size]
On peut supposer que seule Olive est de lui
Relations tendues avec son beau-frère Franck, qu'il ne manque jamais de rabaisser
Dwayne
"ado-en-crise" et vu qu'il est devenu muet, ses "relations" avec le reste des membres de la famille se limitent au minimum syndical : les repas
On notera la sympathie instinctive de Frank dès le début du film...
Edwin
Comme Richard il n'a d'yeux que pour Olive et s'investit à fond dans le coaching du concours (qui a dit "transposition" )
Ne perd jamais une occasion d'endosser le rôle du râleur/radoteur de service. Ca ne l'empêche pas d'être le père de Richard et de le soutenir dans les moments difficiles.
Avec son accent, ses expressions "slang" et sa voix de maffieux à la retraite, il "charismatise" son personnage dès ses premières répliques
Sheryl : le point d'équilibre de la famille "barjo"
Rapports délicats avec Dwayne - aussi bons que peuvent l'être ceux d'une mère avec un "ado-en-crise-muet" quoi
petit spoil pas méchant :
Dwayne est probablement le fils de son 1er mariage
Elle essaie de ne pas favoriser un membre de la famille en particulier : on sent dès le début sa fierté pour la réussite d'Olive, son attachement pour Dwayne, son agacement pour son mari et sa résignation bienveillante pour Edwin...
Franck
A priori Sheryl est sa seule famille "disponible" et surtout accueillante.
En manque de repères au début, il va s'attacher à la famille au fur et à mesure - à comencer par Dwayne.
La tension de ses rapports avec Richard est très perceptible quasi tout au long du film.
3e PARTIE : le grand voyage
Tous en route vers Redondo Beach, ils vont réapprendre à s'écouter, se parler, se considérer...
voir l'évolution de Dwayne : d'abord refermé sur lui-même telle une huitre hermétique, il s'ouvre au paysage et à ses compagnons de voyage au fur et à mesure des événements.
On le voit sourire pour la 1e fois dans le combi VW
Rien de plus à dire, la successions d'événements aussi imprévisibles que jubilatoires font que ce voyage scelle définitivement la "famille" : c'est d'un bloc qu'elle débarquera au concours
Allez-y au lieu d'attendre le daivaidaÿ comme des grosses larves de canapaÿ - ça vous donnera envie d'y retourner
Message édité par ShadowKnight le 12-11-2006 à 14:09:14
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"Parfois, il faut savoir accepter qu'il ne se passe rien..."