cancer, deuil - Santé - Discussions
Marsh Posté le 26-08-2005 à 21:31:02
la je ne peu pas te dire grand chose de plus que:COURAGE
la vie est dure, ta mere et toi avez du le comprendre, il faut faire avec......
voila dsl de ne pas pouvoir t'aider plus
Marsh Posté le 26-08-2005 à 22:57:57
Waouh
Sérieux, ça relativise les petits soucis de l'existence ce genre d'histoire...
Tu ne pourrais pas envisager de l'accueillir pour un temps chez toi?
Et puis il y a surement des petites choses qui peuvent aider à reprendre pied... ne serait-ce que retrouver un animal de compagnie, partir peut-être une petite semaine en vacances avec elle...
Sans forcément occulter les moyens plus habituels qui peuvent être bons ou mauvais elon les situations, psychologues et autres... mais éviter les cachetons quand même
Marsh Posté le 26-08-2005 à 23:04:46
mais elle n'aurais pas envie d'un autre chat ? son chat lui manque beaucoup mais peut être que d'avoir un autre petit chat près d'elle l'occuperait un minimum ?
Marsh Posté le 26-08-2005 à 23:12:21
maxth, je ne suis vraiment pas sûr que ce forum soit le bon endroit pour parler de choses aussi graves...
Marsh Posté le 26-08-2005 à 23:17:05
Le topic est resté plutôt sérieux pour le moment, tant mieux .
Marsh Posté le 26-08-2005 à 23:17:59
Je ne vois pas qui serait assez ridiculement individualiste et insensible pour ne pas respectez ce sujet...
Marsh Posté le 26-08-2005 à 23:20:38
Je ne dis pas que ce topic sera pourri, je m'étonne juste qu'on étale ainsi sa vie privée, qui plus est sur un forum vraiment pas fait pour ça.
Marsh Posté le 26-08-2005 à 23:45:16
Super. Bientôt on verra fleurir les topics «overclocking / deuil» «mon Tualatin est mort ce matin» etc.
Marsh Posté le 26-08-2005 à 23:55:59
Je comprends que cette dame n'ait plus goût à la vie après avoir traversé de telles souffrances.
Certains cancers sont réputés pour être déclenchés par une détresse psychologique et une tristesse profonde. Même si ce n'est pas le cas ici, il est évident que le moral joue un rôle extrêmement important et peut avoir un impact direct sur l'issue de la maladie. Il est impossible de guérir un patient qui n'est pas déterminé à se battre.
Cette dame a certainement des choses qu'elle aime et, même si pour l'instant ces dernières sont occultées par d'autres soucis, il ne tiendrait peut-être pas à grand'chose de les rappeler à sa mémoire.
Il faut montrer à cette dame qu'il y a des choses même très simples qui méritent d'être vues et vécues et justifient à elles seules qu'on se batte et qu'on fasse tout pour vivre. Peut-être qu'elle aime les travaux manuels ? Le dessin, la broderie, la sculpture, la poésie ? Les activités liées à la création ont des bienfaits thérapeutiques insoupçonnés. Sinon, elle peut cuisiner.
Il faut lui réapprendre à apprécier ce pour quoi on vit : la contemplation d'un beau décor naturel, la dégustation de quelque chose de bon... Cette dame a certainement un vécu derrière elle. Pourquoi ne pas lui faire écouter des musiques (ou voir des films) qu'elle aime qui lui rappeleraient des souvenirs heureux et qui lui montreraient combien sa vie a été riche et combien elle est importante.
Concernant le chat. On s'attache beaucoup aux animaux. Quand on en perd un, on pense qu'on en aimera jamais un autre aussi fort, mais c'est faux. Un animal est remplaçable matériellement, à défaut d'affectivement. Et cette dame s'attachera très vite à un nouvel animal, ça lui apporterait beaucoup !!!!
Souvent, les gens se laissent aller et sombrent dans une mélancolie déstructrice faite de solitude et de dépression. Dur d'avoir goût à la vie quand on est en milieu hospitalier, par exemple. Pourquoi ne pas la prendre chez vous quelques temps ? La savoir bien entourée serait positif et rassurant pour tout le monde...
Marsh Posté le 27-08-2005 à 00:11:06
Je voudrais juste ajouter un truc :
Il faut lui offrir un autre chat comme surprise sans lui avoir demandé son avis car elle refuserait, de peur que cela soit assimilé à une volonté de remplacer l'ancien. Cest dommage quelle se prive de chat sous prétexte quelle en a perdu un, car cela doit lui manquer énormément.
Quand on est habitué aux chats, quon aime ça, dur de vivre sans. Le plus tôt sera le mieux, il ne faut pas attendre quelle ait fait le deuil du précédent chat puisque cest justement le nouveau chat qui permettra de tourner la page et de faire ce deuil.
Elle sera sans doute mécontente, mais à vous de lui présenter la chose. Ne lui dites surtout pas que cest elle qui a besoin du chat mais que cest un petit chat abandonné qui a vraiment besoin delle. Elle se sentira utile et pourra sen occuper.
Marsh Posté le 27-08-2005 à 00:26:02
Je pense aussi que ça peut-être une bonne solution de lui offrir un nouvel animal domestique
Marsh Posté le 12-03-2006 à 03:00:15
Bon courage à toi.
J'ai une tante qui est morte d'un cancer il y a un an et demi. Je ne suis jamais allé sur sa tombe, car je vivais dans le déni total. Je l'ai fait ce week-end, en allant à Wissant. Souvent, un cancer est consécutif à une situation psychologique extrême. Peut-être devrait-elle parler à un psy ?
Je sais que ma tante devait fonder une association consacrée au chant lyrique. C'était devenu toute sa vie. Elle enseignait à titre de professeur agrégé. Elle envisageait de se mettre en disponibilité piour se consacrer entièrement à cette association. Et puis une loi de François Fillon a tué tous ses espoirs. Dès lors, elle s'est carrément laissée mourir.
Ce qu'il faut, c'est prévenir ces situations psychologiques extrêmes et intervenir tout de suite.
J'espère pour toi qu'elle va mieux aujourd'hui.
Marsh Posté le 26-08-2005 à 21:20:13
Bonjour,
Je me suis décidée à rechercher un site, un forum pour avoir des conseils car ce soir, je ne sais plus quoi faire pour venir en aide à ma mère...
J'ai 30 ans, ma mère 70 ans; toute sa vie elle a eu des problèmes de santé ( à 13 ans elle a eu une angine mal soignée qui lui a laissé un souffle au coeur important; à 18 ans elle a failli mourir de la tuberculose avec comme séquelle atrophie des ovaires, avec entre temps des crises de vésicule etc.... elle a eu moultes opérations, à 60 ans son médecin lui a diagnostiqué un diabète de Type II, une vie conjugale tumultueuse : mari volage et, en début de cette année, elle apprend qu'elle a un cancer du sein ! mastectomie, rayons qui viennent de se terminer en août...)
Je ne vis pas à côté d'elle, je suis à 200km mais je l'appelle tous les jours une ou 2 fois; je vais souvent la voir et lui remonter le moral, je fais les courses avec elle, j'évite qu'elle porte des objets lourds (suite au cancer) etc.... Il y avait son chat chéri pour lui remonter le moral aussi, son compagnon de 11 ans... qui vient de mourir, après 20 jours d'agonie....
Evidemment je suis restée 15 jours avec elle pour l'aider à surmonter la maladie de ce chat : crise d'urémie (c'était vraiment très très dur de le voir partir à petit feu sans pouvoir intervenir : elle voulait que son chat meure là où il avait été heureux : chez lui dans sa maison.... de toute façon aucun vétérinaire ne ce serait déplacé pour l'euthanasier.... et son véto régulier était en vacance !)
Mais lorsque le chat s'est mis à vomir du sang, je lui ai dit qu'il était temps, tant pi, de l'emmener le faire euthanasier car il devait trop souffrir et on ne pouvait pas le laisser dans cette détresse !
Son chat, c'était tout pour elle : il la suivait partout, répondait à son nom, se promenait avec nous, mangeait avec nous... il ne lui manquait que la parole.....
L'annonce du cancer lui a été douloureuse, mais elle a fait front car elle dit toujours "je suis sur une corde raide"; et elle s'y attendait (c'est étrange de dire ça mais c'est pourtant le cas); les 2 opérations successives du cancer (mastectomie) n'ont pas été douloureuses. Néanmoins, la première fois où elle a vue son corps mutilé, elle a eu un haut-le-coeur et n'a pas mangé à midi.... je lui ai dit que c'était tout à fait normal, mais qu'elle ne devait pas ressentir de la gêne de la culpabilité ou autres : elle devait sauver sa peau, et c'était le bon choix à faire... je l'ai entourée du mieux que j'ai pu, ai fait les démarches nécessaires pour sa sortie (pour lui trouver des prothèses etc...), je l'ai accompagné à ses dernières séances de radiothérapie etc.... mais là, avec la mort de son chat chéri, je ne sais plus quoi faire pour l'aider à remonter, à digérer ce deuil.....
Elle a bien une soeur (mais elle est en maison de retraite, atteinte d'alzheimer et de parkinson : elle va la voir tous les 2 jours).... son chat était "sa meilleure amie" une oreille, une présence...
Franchement, j'aurais besoin de conseils pour l'aider à passer ce cap (cancer, deuil de l'animal)... Je suis mariée et remercie mon époux qui me laisse aller rejoindre ma mère régulièrement, et qui me laisse l'appeler tous les jours...
Je crois qu'elle est en dépression (c'est normal, il faut digérer tous ces bouleversements), mais je crois que ça fait beaucoup, surtout qu'il faut rajouter des soucis d'argent.. je ne fais pas dans le mélo, je vous livre la réalité très résumée pour que vous compreniez ou entreperceviez ce qu'elle vit.
Elle n'a envie de rien, des insomnies, des idées "noires" : symptômes de depression je crois....
Je lui ai dit que c'était tout à fait normal de ressentir ceci, mais que son état ne devait pas s'éterniser, qu'il faudrait qu'elle en parle à qq'un (je veux dire un professionnel)... rien que le fait de me parler de ce qu'elle ressentait était un premier pas, que c'était très bien d'être consciente de son état de "non motivation", de peine etc.... Je viens de l'appeler ce soir encore, elle avait une petite voix : elle a eu le cafard toute la journée, elle pleure l'absence du chat.... s'il vous plaît que puis-je faire ?
Elle pensait aller voir de la famille (mais n'est-ce pas une solution pour fuir le moment présent ?) et ensuite elle ne veut plus partir.... elle n'a envie de rien, la tristesse l'emporte sur le reste, est hyper-émotive...
Pardon pour la longueur, mais merci d'avoir pris la peine de tout lire, et merci de m'aider à sortir ma mère de se marasme