Un virus en ballade - Santé - Discussions
Marsh Posté le 13-04-2005 à 22:26:34
J'ai entendu ça... hem, consternant, quand même.
En plus, apparemment toute personne née après 68 n'est pas immunisée.
J'espère que Ebola ne se ballade pas comme ça.
Marsh Posté le 13-04-2005 à 22:26:51
c'est tout bon pour les retraites
Marsh Posté le 13-04-2005 à 22:27:40
liquid nitrogen a écrit : c'est tout bon pour les retraites |
Bah non... le blèmes, c'est les naissances après 68.
Marsh Posté le 13-04-2005 à 22:28:41
justement ça sera plus mon problème
Marsh Posté le 13-04-2005 à 22:33:51
C'est encore un coup du gouvernement américain pour provoquer une pandémie mondiale et mieux dominer le monde en proposant un remède qu'eux seuls auront réussi à créer
Marsh Posté le 13-04-2005 à 22:37:10
Arn0 a écrit : C'est encore un coup du gouvernement américain pour provoquer une pandémie mondiale et mieux dominer le monde en proposant un remède qu'eux seuls auront réussi à créer |
Citation : Previously on 24... |
Marsh Posté le 13-04-2005 à 22:40:43
nan mais ce que tu as dit ça fais très scénario de 24
Marsh Posté le 13-04-2005 à 22:41:43
ReplyMarsh Posté le 13-04-2005 à 23:04:28
Reply
Marsh Posté le 13-04-2005 à 22:22:40
Un truc hallucinant que je viens de lire dans Libé
C'est pas rassurant
Le bug du virus H2N2
http://www.liberation.fr/page.php?Article=289355
Pour tester les capacités de détection de plus de 3700 laboratoires, un organisme a envoyé du matériel infectieux dans le monde entier - Mais il s'agissait d'un virus de la grippe disparu en 1968 et contre lequel les personnes nées après cette date ne sont pas immunisées.
C'est une bourde monumentale. Le virus de la grippe asiatique, celui qui a fait quelque 4 à 5 millions de morts en 1957-1958, celui dont on est arrivé à se débarrasser en 1968, celui dont l'horizon se limite depuis aux éprouvettes de quelques vingtaines de laboratoires dans le monde, vient de se faire offrir un petit tour du monde.
C'est le Collège des pathologistes américains qui lui a payé le billet. En octobre dernier, le Collège a commencé à envoyer des échantillons de H2N2 à 3.747 laboratoires de 18 pays différents. Pour tester leurs capacités de détections. «Ce type d'échange de matériel infectieux est fréquent, explique Jean-Claude Manuguerra, virologue à l'Institut Pasteur. Un laboratoire se charge d'envoyer une préparation sans dire ce qu'il y a dedans, ni à quelle dose»; aux destinataires de l'analyser. Une procédure de contrôle qualité indispensable. «Mais je n'ai jamais vu de panel avec autant de laboratoires participants», reconnaît Manuguerra. Et dans ce type d'exercice, «on n'envoie jamais de virus avec une pathogénicité potentiellement très grave, ce qui est le cas ici, s'interroge encore Antoine Flahaut, directeur du réseau de surveillance de la grippe de l'Inserm. Est-ce une erreur ou un acte délibéré absurde ? Probablement une erreur d'étiquetage, mais c'est incroyable».
C'est un laboratoire canadien qui le premier a donné le bon résultat d'analyse. Il a tiqué. En a informé l'agence nationale de santé fin mars, qui en a informé les Etats-Unis le 8 avril. Qui ont prié le Collège des pathologistes américains de demander à tous ses laboratoires tests de détruire immédiatement l'échantillon mystère. En prenant toutes les précautions qui s'imposent. H2N2 est capable du pire. Seule l'arrivée du virus de Hongkong responsable de la pandémie de 68-69 avait réussi à l'éliminer. «Toutes les personnes nées avant 67-68 ont certainement acquis une immunité contre H2N2», pronostique Antoine Flahaut. Pas les autres. «Les jeunes sont totalement sensibles au virus. Or ce sont eux qui propagent le plus la grippe». Mieux vaudrait qu'il n'ait donc pas quitté ses nouveaux labos. Pour l'instant, les chercheurs sont confiants. «Même si un éléphant marche [sur les emballages échantillons], il n'y a pas de problème».
Une fois dans le laboratoire, sauf erreur humaine, le virus a peu de chance de s'échapper. «Mais nous ne serons sortis de l'auberge que lorsque l'ensemble des labos qui a reçu le virus l'auront détruit et que le personnel aura été testé négativement». La dernière gaffe du genre remonte à 1977 lorsqu'en travaillant sur les vaccins, un laboratoire russe a négligemment relargué une souche du virus H1N1, responsable de la grippe espagnole. Depuis, les chercheurs le soupçonnent d'être toujours en circulation.
Le communiqué de l'OMS
http://www.who.int/csr/disease/inf [...] _04_12/en/