Le credit social : ce que peu de gens savent sur la dette et l'argent

Le credit social : ce que peu de gens savent sur la dette et l'argent - Société - Discussions

Marsh Posté le 12-04-2006 à 02:42:53    

Il y a beaucoup de bonnes choses au pays, mais le droit à ces choses, la permission de les obtenir, manque à bien des personnes et des familles qui en ont besoin. Manque-t-il autre chose que l'argent? Qu'est-ce qui manque, à part du pouvoir d'achat faire les produits passer des magasins aux maisons?
 
L'argent naît quelque part
 
Mais où commence l'argent, l'argent qui nous manque pour avoir les biens qui ne manquent pas?  
 
La première idée qu'on entretient, sans trop s'en rendre compte, c'est qu'il y a une quantité stable d'argent, et qu'on ne peut pas changer ça: comme si c'était le soleil ou la pluie, ou la température. Idée fausse: s'il y a de l'argent, c'est qu'il est fait quelque part. S'il n'y en a pas plus, c'est que ceux qui le font n'en font pas plus.  
 
Deuxième idée: quand on se pose la question, on pense que c'est le gouvernement qui fait l'argent. C'est encore faux. Le gouvernement aujourd'hui ne fait pas d'argent et se plaint continuellement de n'en avoir pas. S'il en faisait, il ne se croiserait pas les bras dix ans en face du manque d'argent. (Et on n’aurait pas une dette nationale de plus de 500 milliards $ au Canada.) Le gouvernement taxe et emprunte, mais ne fait pas l'argent.  
 
Notre niveau de vie, dans un pays où l'argent manque, est réglé non pas par les choses, mais par l'argent dont on dispose pour acheter les choses. Ceux qui règlent le niveau de l'argent règlent donc notre niveau de vie. «Ceux qui contrôlent l'argent et le crédit sont devenus les maîtres de nos vies... sans leur permission nul ne peut plus respirer.» (Pie XI, encyclique Quadragesimo anno.)  
 
Deux sortes d'argent
 
L’argent, c'est tout ce qui sert à payer, à acheter; ce qui est accepté par tout le monde dans un pays en échange de choses ou de services.  
 
La matière dont l'argent est fait n'a pas d'importance. L'argent a déjà été des coquillages, du cuir, du bois, du fer, de l'argent blanc, de l'or, du cuivre, du papier, etc.  
 
Actuellement, on a deux sortes d'argent au Canada: de l'argent de poche, fait en métal et en papier; de l'argent de livre, fait en chiffres. L'argent de poche est le moins important; l'argent de livre est le plus important.  
 
L'argent de livre, c'est le compte de banque. Toutes les affaires marchent par des comptes de banque. L'argent de poche circule ou s'arrête selon la marche des affaires. Mais les affaires ne dépendent pas de l'argent de poche; elles sont activées par les comptes de banque des hommes d'affaires.  
 
Avec un compte de banque, on paie et on achète sans se servir d'argent de métal ou de papier. On achète avec des chiffres.  
 
J'ai un compte de banque de 40 000 $. J'achète une auto de 10 000 $. Je paie par un chèque. Le marchand endosse et dépose le chèque à sa banque.  
 
Le banquier touche deux comptes: d'abord celui du marchand, qu'il augmente de 10 000 $; puis le mien, qu'il diminue de 10 000 $. Le marchand avait 500 000 $; il a maintenant 510 000 $ écrit dans son compte de banque. Moi, j'avais 40 000 $, il y a maintenant 30 000 $ écrit dans mon compte de banque.  
 
L'argent de papier n'a pas bougé pour cela dans le pays. J'ai passé des chiffres au marchand. J'ai payé avec des chiffres. Plus des neuf dixièmes des affaires se règlent comme cela. C'est l'argent de chiffres qui est l'argent moderne; c'est le plus abondant, dix fois autant que l'autre; le plus noble, celui qui donne des ailes à l'autre; le plus sûr, celui que personne ne peut voler..  
 
Epargne et emprunt
 
L'argent de chiffres, comme l'autre, a un commencement. Puisque l'argent de chiffres est un compte de banque, il commence lorsqu'un compte de banque commence sans que l'argent diminue nulle part, ni dans un autre compte de banque ni dans aucune poche.
 
On fait, ou on grossit, un compte de banque de deux manières: l'épargne et l'emprunt. II y a d'autres sous-manières, elles peuvent se classer sous l'emprunt.
 
Le compte d'épargne est une transformation d'argent. Je porte de l'argent de poche au banquier; il augmente mon compte d'autant. Je n'ai plus l'argent de poche, j'ai de l'argent de chiffres à ma disposition. Je puis réobtenir de l'argent de poche, mais en diminuant mon argent de chiffres d'autant. Simple transformation.
 
Mais nous cherchons ici à savoir où commence l'argent. Le compte d'épargne, simple transformation, ne nous intéresse donc pas pour le moment.
 
Le compte d'emprunt est le compte avancé par le banquier à un emprunteur. Je veux établir une manufacture nouvelle. Il ne me manque que de l'argent. Je vais à une banque et j'emprunte 100 000 $ sur garantie. Le banquier me fait signer les garanties, la promesse de rembourser avec intérêt. Puis il me prête 100 000 $.
 
Va-t-il me passer 100 000 $ en papier? Je ne veux pas. Trop dangereux d'abord. Puis je suis un homme d'affaires qui achète en bien des places différentes et éloignées, au moyen de chèques. C'est un compte de banque de 100 000 $ que je veux et qui fera mieux mon affaire.
 
Le banquier va donc m'avancer un compte de 100 000 $. Il va placer dans mon compte 100 000 $, comme si je les avais apportés à la banque. Mais je ne les ai pas apportés, je suis venu les chercher.
 
Est-ce un compte d'épargne, fait par moi? Non, c'est un compte d'emprunt bâti par le banquier lui-même, pour moi.
 
Le fabricant d'argent
 
Ce compte de 100 000 $ n'est pas fait par moi, mais par le banquier. Comment l'a-t-il fait? L'argent de la banque a-t-il diminué lorsque le banquier m'a prêté 100 000 $? Questionnons le banquier:  
 
— Monsieur le banquier, avez-vous moins d'argent dans votre tiroir après m'avoir prêté 100 000 $?
 
— Mon tiroir n'est pas touché.
 
— Les comptes des autres ont-ils diminué?
 
— Ils sont exactement les mêmes.
 
— Qu'est-ce qui a diminué dans la banque?
 
— Rien n'a diminué.
 
— Pourtant mon compte de banque a augmenté. D'où vient cet argent que vous me prêtez?
 
— Il vient de nulle part.
 
— Où était-il quand je suis entré à la banque?
 
— Il n'existait pas.
 
— Et maintenant qu'il est dans mon compte, il existe. Alors, il vient de venir au monde?
 
— Certainement.
 
— Qui l'a mis au monde, et comment?
 
— C'est moi, avec ma plume et une goutte d'encre, lorsque j'ai écrit 100 000 $ à votre crédit, à votre demande.
 
— Alors, vous faites l'argent?
 
— La banque fait l'argent de chiffres, l'argent moderne, qui fait marcher l'autre en faisant marcher les affaires.
 
Le banquier fabrique l'argent, l'argent de chiffres, lorsqu'il prête des comptes aux emprunteurs, particuliers ou gouvernements. Lorsque je sors de la banque, il y a dans le pays une nouvelle base à chèques qui n'y était pas auparavant. Le total des comptes de banque du pays y est augmenté de 100 000 $. Avec cet argent nouveau, je paie des ouvriers, du matériel, des machines, j'érige ma manufacture. Qui donc fait l'argent nouveau? – Le banquier.
 
Le destructeur d'argent
Le banquier, et le banquier seul, fait cette sorte d'argent: l'argent d'écriture, l'argent dont dépend la marche des affaires. Mais il ne donne pas l'argent qu'il fait. Il le prête. Il le prête pour un certain temps, après quoi il faut le lui rapporter. Il faut rembourser.
 
Le banquier réclame de l'intérêt sur cet argent qu'il fait. Dans mon cas, il est probable qu'il va me demander immédiatement 10 000 $ d'intérêt. Il va les retenir sur le prêt, et je sortirai de la banque avec un compte net de 90 000 $, ayant signé la promesse de rapporter 100 000 $ dans un an.
 
En construisant mon usine, je vais payer des hommes et des choses, et vider sur le pays mon compte de banque de 90 000 $.
 
Mais d'ici un an, il faut que je fasse des profits, que je vende plue cher que je paie, de façon à pouvoir, avec mes ventes, me bâtir un autre compte de banque d'au moins 100 000 $.
 
Au bout de l'année, je vais rembourser, en tirant un chèque sur mon compte accumulé de 100 000 $. Le banquier va me débiter de 100 000 $, donc m'enlever ce 100 000 $ que j'ai retiré du pays, et il ne le mettra au compte de personne. Personne ne pourra plus tirer de chèque sur ce 100 000 $. C'est de l'argent mort.
 
L'emprunt fait naître l'argent. Le remboursement fait mourir l'argent. Le banquier met l'argent au monde lorsqu'il prête. Le banquier met l'argent dans le cercueil lorsqu'on lui rembourse. Le banquier est donc aussi un destructeur d'argent.
 
Et le système est tel que le remboursement doit dépasser l'emprunt; le chiffre des décès doit dépasser le chiffre des naissances; la destruction doit dépasser la fabrication.
 
Cela paraît impossible, et c'est collectivement impossible. Si je réussis, un autre fait banqueroute; parce que, tous ensemble, nous ne sommes pas capables de rapporter plus d'argent qu'il en a été fait. Le banquier fait le capital, rien que le capital. Personne ne fait l'intérêt, puisque personne autre ne fait l'argent. Mais le banquier demande quand même capital et intérêt. Un tel système ne peut tenir que moyennant un flot continuel et croissant d'emprunts. D'où un régime de dettes et la consolidation du pouvoir dominateur de la banque.
 
La dette publique
 
Le gouvernement ne fait pas d'argent. Lorsqu'il ne peut plus taxer ni emprunter des particuliers, par rareté d'argent, il emprunte des banques. L'opération se passe exactement comme avec moi. La garantie, c'est tout le pays. La promesse de rembourser, c'est la débenture. Le prêt d'argent, c'est un compte fait par une plume et de l'encre.
 
Et la population du pays se trouve collectivement endettée pour de la production que, collectivement, elle a faite elle-même! C'est le cas pour la production de guerre. C'est le cas aussi pour la production de paix: routes, ponts, aqueducs, écoles, églises, etc.
 
Le vice monétaire
 
La situation se résume à cette chose inconcevable. Tout l'argent qui est en circulation n'y est venu que par la banque. Même l'argent de métal ou de papier ne vient en circulation que s'il est libéré par la banque.
 
Or la banque ne met l'argent en circulation qu'en le prêtant et en le grevant d'un intérêt. Ce qui veut dire que tout l'argent en circulation est venu de la banque et doit retourner à la banque quelque jour, mais y retourner grossi d'un intérêt.
 
La banque reste propriétaire de l'argent. Nous n'en sommes que les locataires. S'il yen a qui gardent l'argent plus longtemps, ou même toujours, d'autres sont nécessairement incapables de remplir leurs engagements de remboursements.
 
Multiplicité des banqueroutes de particuliers et de compagnies, hypothèques sur hypothèques, et croissance continuelle des dettes publiques, sont le fruit naturel d'un tel système.
 
Déchéance et abjection
 
Cette manière de faire l'argent du pays, en endettant gouvernements et particuliers, établit une véritable dictature sur les gouvernements comme sur les particuliers.
 
Le gouvernement souverain est devenu un signataire de dettes envers un petit groupe de profiteurs. Le ministre, qui représente des millions d'hommes, de femmes et d'enfants, signe des dettes impayables. Le banquier, qui représente une clique intéressée à profiter et à dominer, manufacture l'argent du pays.
 
C'est un aspect frappant de la déchéance du pouvoir dont parle le Pape Pie XI: les gouvernements sont déchus de leurs nobles fonctions et sont devenus les valets des intérêts privés.
 
Quant aux individus, l'argent rare développe chez eux la mentalité de loups. En face de l'abondance, c'est à qui obtiendra le signe trop rare qui donne droit à l'abondance. D'où concurrence, dictatures patronales, chicanes domestiques, etc. Un petit nombre mange les autres; le grand nombre gémit, plusieurs dans une abjection déshonorante.
 
Contrôle social de l'argent
 
C'est saint Louis, roi de France, qui disait: Le premier devoir d'un roi est de frapper l'argent lorsqu'il en manque pour la bonne vie économique de ses sujets.
 
L'argent de chiffres est une bonne invention moderne, qu'il faut garder. Mais au lieu d'avoir leur origine sous une plume privée, à l'état de dette, les chiffres qui servent d'argent doivent naître sous la plume d'un organisme monétaire national, à l'état d'argent serviteur.
 
On doit cesser de souffrir de privations lorsqu'il y a tout ce qu'il faut dans le pays pour placer l'aisance dans chaque foyer. L'argent doit venir d'après la capacité de produire du pays et d'après les désirs des consommateurs vis-à-vis de biens utiles possibles.
 
C'est donc l'ensemble des producteurs et l'ensemble des consommateurs, toute la société, qui, en produisant les biens en face des besoins, détermine la quantité d'argent nouveau qu'un organisme agissant au nom de la société doit ajouter de temps en temps, à mesure des développements du pays. Le peuple retrouverait ainsi son droit de vivre, sa pleine vie humaine, en rapport avec les ressources du pays et les grandes possibilités modernes de production.
 
A qui l'argent neuf?
 
L'argent doit donc être mis au monde à mesure que le rythme de la production et les besoins de la distribution l'exigent.
 
Mais à qui appartient cet argent neuf en venant au monde? — Cet argent appartient aux citoyens eux-mêmes. Pas au gouvernement, qui n'est pas le propriétaire du pays, mais seulement le gardien du bien commun. Pas non plus aux comptables de l'organisme monétaire national: comme les juges, ils remplissent une fonction sociale et sont payés statutairement par la société pour leurs services.
 
A quels citoyens? — A tous. Ce n'est pas un salaire. C'est une injection d'argent nouveau dans le public, pour permettre au public consommateur de se procurer des produits faits ou facilement réalisables, qui n'attendent qu'un pouvoir d'achat suffisant pour les mettre en mouvement.
 
Il n'y a pas d'autre moyen, en toute justice, de mettre cet argent nouveau en circulation qu'en le distribuant également entre tous les citoyens sans exception. C'est en même temps le meilleur moyen de rendre l'argent effectif, puisque cette distribution le répartit dans tout le pays.
 
Chaque fois qu'il faut augmenter l'argent du pays, chaque homme, femme, enfant, vieillard, bébé, aurait ainsi sa part de la nouvelle étape de progrès qui rend de l'argent neuf nécessaire.
 
Ce n'est pas un salaire pour du travail accompli, c'est un dividende à chacun, pour sa part d'un capital commun. S'il y a des propriétés privées, il y a aussi des biens communs, que tous possèdent au même titre.
 
Résultat: l'ordre rétabli
 
Quel serait, d'après nous, l'effet de cette réforme financière du Crédit Social? D'une façon générale, d'abord, ce serait le rétablissement de l'ordre dans le secteur de l'argent, par là dans l'économique, avec échos dans la politique et le social.
 
Les biens seraient faits pour servir les besoins. L'argent cesserait d'être la fin déterminante de l'industrie. (Et on n'aurait plus besoin de créer des besoins artificiels pour vendre des produits inutiles, réduisant ainsi le gaspillage des ressources et la pollution.)
 
Le moyen d'obtenir cette réforme du Crédit Social est évidemment la formation d'une opinion publique éclairée assez forte pour le réclamer effectivement. Il ne s'agit donc pas d'une campagne électorale, mais d'une campagne d'éducation.
 
http://www.michaeljournal.org/reglpauv.htm
 
Pour comprendre le système bancaire, une métaphore :
 
http://www.michaeljournal.org/ilenauf.htm
 
Tout sur le crédit social :
 
http://www.michaeljournal.org/signe.HTM
 
Les économies alternative :
 
http://fr.ekopedia.org/%C3%89conomie_alternative
 
http://www.yhad.org/yhad_eco/compr [...] il-ajh.htm
 
Voila de quoi vous cultiver pour quelques temps  ;)

Message cité 1 fois
Message édité par Ernestor le 12-04-2006 à 20:06:49
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 02:42:53   

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 05:38:29    

"Communisme" est un gros mot pour toi apparemment. [:piksou]

Message cité 1 fois
Message édité par Cutter le 12-04-2006 à 05:39:34

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last.fm
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 06:20:05    

Cutter a écrit :

"Communisme" est un gros mot pour toi apparemment. [:piksou]


 
Pourtant le premier post est bien stakhanovien.
 

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 06:47:22    

en france il y a des institutons publique qui te protege du surendettement ...donc tout n'est po noir ...
 
mais ton texte est tres juste dans l'explication du fonctionement du systeme  
 
ps : ton premier lien est bizarre melangeant christianisme et credit  :o  
 
bon apres avoir lu mon camarade d'en dessous je tempere mon jugement  :o  
 
mais bon on ne m'enlevera pas de l'esprit que les banquiers ont une certaine main mise sur cette société cernée par le fric  :wahoo:  
 


Message édité par capulechat le 12-04-2006 à 07:02:40
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 06:49:04    


Au début c'est intéressant, et c'est même bien tourné par moments, de sorte à donner envie d'aller au bout avant de chercher la contradiction. Malheureusement, la proposition de redistribution n'étant pas convainquante, ça donne envie de réfléchir 30 secondes.
C'est quand-même un gros tissus de mensonges.
 
Oui, la banque, par son principe de fonctionnement, pompe de l'argent à la société grâce aux emprunts.
Elle en injecte exactement de la même manière quand on y épargne de l'argent: on lui prête de l'argent, elle en rend davantage. C'est malhonnête de nier ça en tentant d'endormir le lecteur ("Le compte d'épargne, simple transformation, ne nous intéresse donc pas pour le moment. )", pour espérer qu'il oublie ça avant la fin de la lecture de ton post.
Ensuite, tu répondras sans doute que le taux de l'épargne est + faible, et qu'elle injecte beaucoup moins d'argent qu'elle n'en prélève.
Et l'argent des intérêts d'un emprunt?
Il n'est pas rayé des comptes de la banque qui le perçoit. C'est un bénéfice de l'entreprise qu'est la banque, qui sert à payer ses salariés, ses actionnaires et ses prestataires. Ces gens, en dépensant l'argent qu'ils ont gagné, le reversent dans le système. Aucun argent n'a disparu dans l'affaire.
La banque est une entreprise de services comme une autre à ce titre.
Tu peux toujours t'offusquer du salaire indécent d'un gros banquier, comme de celui d'un gros chef d'une autre entreprise, mais ça s'arrête là.
 
L'argent ne disparait pas dans les banques, la dette d'un pays n'est pas destinée à augmenter éternellement, d'ailleurs elle ne le fait pas toujours.
 
Quant à l'idée de créer de l'argent et de le redistribuer équitablement à tout le monde, ça ne tient pas debout. Evidemment c'est faisable, mais y'a aucune bonne raison de le faire.
L'idée que les citoyens seraient propriétaires du bien public n'a aucun intérêt. En gros tu proposes qu'ils soient rentiers d'un bien, même s'ils ne font aucun travail pour le créer. Exactement ce que tu reproches aux banquiers. C'est tout aussi capitaliste (dans le mauvais sens du terme, car le capitalisme, lui, a quand-même l'avantage de produire des richesses), et tout aussi loin du communisme.
Autant c'est normal d'avoir des minima sociaux pour les personnes en difficultés, autant ça doit rester des minimas sociaux et pas des revenus garantis pour tout le monde sans condition. Du moins pas tant que les richesses ne tombent pas du ciel et qu'il faut des travailleurs pour les créer.
Ensuite, étant donné qu'on ne fait pas disparaitre d'argent du système, si on décide d'en fabriquer, on va simplement créer de l'inflation, c'est à dire diminuer la valeur de l'argent.
 
Faudra m'expliquer l'intérêt de répandre des idées erronnées qui ne servent à rien. Si encore c'était juste une vision un peu naïve d'un idéal, ça pourrait être un sujet de débat intéressant. Mais ça n'est pas le cas.


Message édité par wave le 12-04-2006 à 06:51:56
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 07:04:33    

je voulais juste te faire une remarque sur le credit qui revient au client sur les compte epargne par exemple ...l'epargne n'est pas possile pour tout le monde loin de la .

Reply

Marsh Posté le 12-04-2006 à 07:31:11    

capulechat a écrit :

je voulais juste te faire une remarque sur le credit qui revient au client sur les compte epargne par exemple ...l'epargne n'est pas possile pour tout le monde loin de la .


Oui, tout ne revient pas par l'épargne (et certainement pas aux mêmes personnes, faut être con pour épargner quand on prend en même temps un crédit à un taux supérieur :D). Le reste est un bénéfice, qui est dépensé pas les bénéficiaires. Y'a pas de suppression d'argent dans le système. Sinon on aurait une forte déflation.
 
Sinon, lex taux d'intérêts sont fixés par les politiques, c'est quand-même un contrôle important qu'ils ont sur les banques.
S'il y a actuellement quelquechose d'important et de grave qui échappe à la politique, c'est plutôt le pouvoir des actionnaires, bien + que le pouvoir des banquiers.


Message édité par wave le 12-04-2006 à 07:33:15
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 17:53:17    

Wave, je crois que tu n'as rien compris. Relis tous les liens, regarde tout ce que tu peux sur le crédit social de CH douglas, l'ingénieur ecossais qui a mis au point le système. Lis notamment le bouqin de Louis EVEN.
 
Après on pourra discuter, mais là, ça sert à rien de discuter parce que tu n'as rien saisi, mais alors rien du tout aux fondements même du crédit social... désolé.
 
Juste une petite chose. Aucun système ne créé de richesse (surtout pas le capitalisme).. Il ne fait que transformer des matières premières, mais ça tu ne le savais sans doute pas à moins que tu sois un économiste de la terre plate?
 
Alors lisez tout ce que vous pouvez la dessus, et après on entrera dans les détails.

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 17:55:17    

varcanthy a écrit :

Wave, je crois que tu n'as rien compris (comme beaucoup d'entre vous d'ailleurs). Relis tous les liens, regarde tout ce que tu peux sur le crédit social de CH douglas, l'ingénieur ecossais qui a mis au point le système. Lis notamment le bouqin de Louis EVEN.
 
Après on pourra discuter, mais là, ça sert à rien de discuter parce que tu n'as rien saisi, mais alors rien du tout aux fondements même du crédit social... désolé.
 
Juste une petite chose. Aucun système ne créé de richesse (surtout pas le capitalisme).. Il ne fait que transformer des matières premières, mais ça tu ne le savais sans doute pas à moins que tu sois un économiste de la terre plate?
 
Alors lisez tout ce que vous pouvez la dessus, et après on entrera dans les détails.


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Marsh Posté le 12-04-2006 à 18:05:56    

Nous ne pouvons règler un problème contemporain comme au temps des ateliers nationaux de funeste mémoire, au XIXème siècle. Aujourd'hui, et depuis le premier tiers du XXème siècle, et se confirmant sans cesse depuis, les nombreux progrès de l'automatisation n'ont fait que se confirmer et plus encore. Parler en termes d'emploi, et encore d'emploi devient une gageur. C'est en termes de REVENUS qu'il faut s'exprimer. Bien sûr il ne s'agit nullement de ne plus faciliter la recherche d'un emploi pour tous ceux qui en ont trop besoin. Mais cette recherche d'emploi doit être couplée avec une politique des REVENUS qui soulagera d'autant l'angoisse d'une large frange de jeunes, jusqu'aux moins jeunes et même plus vieux naturellement.  
 
Or, pourquoi les entreprises n'emploient-elles pas, de toute façon pas assez?  
 
La situation se résume à cette chose inconcevable. Tout l'argent qui est en circulation n'y est venu que par la banque. Or la banque ne met l'argent en circulation qu'en le prêtant et en le grevant d'un intérêt. Ce qui veut dire que tout l'argent en circulation est venu de la banque et doit retourner à la banque quelque jour, mais y retourner grossi d'un intérêt.  
 
La banque reste propriétaire de l'argent. Nous n'en sommes que les locataires. S'il y en a qui gardent l'argent plus longtemps ou même toujours, d'autres sont nécessairement incapables de remplir leurs engagements de remboursement.  
 
Multiplicité des cas de surendettements, risque de dépôts de bilan au prochain virage, délocalisations, faillites ou fermetures, hypothèques sur hypothèques, et croissance continuelles des dettes publiques, sont le fruit naturel d'un tel système.  
 
L'intérêt sur l'argent à sa naissance est à la fois illégitime et absurde, anti-social et anti-arithmétique. Le vice monétaire est donc un vice technique autant qu'un vice social. À mesure que le pays se développe, en production comme en population, il faut plus d'argent. Or on ne peut avoir d'argent nouveau qu'en s'endettant d'une dette collectivement impayable.  
 
Il reste donc le choix entre arrêter le développement ou s'endetter; entre chômer ou contracter des emprunts impayables. C'est entre ces deux choses-là qu'on se débat justement dans presque, sinon tous les pays. Parmi les pays "riches" tout spécialement la France, bientôt l'ombre d'elle-même (?).  
 
Aristote, et après lui saint Thomas d'Aquin, écrivent que l'argent ne fait pas de petits. Or le banquier ne met l'argent au monde qu'à condition qu'il fasse des petits. Comme ni le gouvernement ni les particuliers ne font d'argent, personne ne fait les petits réclamé par le banquier. Même "légalisé", ce mode d'émission reste vicieux et insultant. Que faut-il faire quand on ne peut pas, ou plus, payer les remboursements grevés plus que lourdement par les intérêts? Et bien, il faut emprunter à nouveau dans la spirale infernale. Y a-t-il possibilité seulement de penser à embaucher dans ces conditions?...  
 
Cette manière de faire l'argent du pays, en endettant les gouvernements, les entreprises et les particuliers, établit une véritable dictature sur les gouvernement, les entreprises comme sur les particuliers. Le gouvernement souverain est devenu un signataire de dettes envers un petit groupe de profiteurs. Le ministre qui représente plus se soixante millions d'hommes de femmes et d'enfants, signe des dettes impayables. Les banquiers, qui représentent un certain nombre d'actionnaires avides de profits, élaborent l'argent du pays.  
 
C'est un aspect frappant de la déchéance du pouvoir dont parle le Pape Pie XI (Encyclique quadragesimo Anno) "les gouvernements sont déchus de leurs nobles fonctions et sont devenus les valets des intérêts privés". Le gouvernement, au lieu de piloter la France s'est transformé en percepteur d'impôts; et l'item le plus gros de l'emploi des impôts est justement l'intérêt sur la dette publique. Aussi l'administration consiste-t-elle surtout à taxer les citoyens, et la législation, à placer partout des restrictions à la liberté alors qu'on nous saoule de discours démocratiques à longueur de journée...  
 
On a des lois pour protéger les remboursements aux faiseurs d'argent. On n'en a pas pour empêcher un être humain de sombrer dans l'incertitude matérielle souvent définitive et, sur un plan matériel minimum, de ruiner sa vie sur les plans essentiels de la vie. C'est ainsi que cette "situation" développe chez les individus la mentalité de loups. En face de l'abondance, c'est à qui obtiendra le signe trop rare qui donne droit à l'abondance. D'où concurrence effrénée, luttes pour le fromage politique, exigences, voire dictature patronales, chicanes et pièges domestiques, etc, etc. Le petit nombre mange les autres; le grand nombre gémit, et ce, pour beaucoup, dans une abjection déshonorante. Dans tout ce que je répercute ici, c'est encore plus vrai dans nombre de pays pauvres et très pauvres où l'actualité parle d'elle-même.  
 
Des malades ne recoivent pas les soins adéquats, des urgences d'hopitaux manquent de moyens, il s'y passe parfois des drames qui auraient pûs être évités. Des jeunes gens ne peuvent se lancer ni fonder un foyer; des agriculteurs perdent leurs exploitations, des industriels font faillites; des familles, quand elles ne sont pas en morceaux, vivotent péniblement. Le tout sans autre justification de fond que le MANQUE D'ARGENT. Vous ne la trouvez pas vraiment lassante à la fin cette rangaine?  
 
La mainmise bancaire, ou, c'est plus clair dit comme ça: du gouvernement bancaire (gouvernement non dit mais très réel, preuves chaque jour)  impose au public les privations, en premier lieu: les revenus, puis l'emploi . Car pourquoi chercher un emploi si ce n'est pour avoir un revenu? Donc c'est bien ce dernier qu'il faut traiter en premier dans une société de production surabondante.  
 
Pour ce faire, retirer aux banques commerciales leur quasi exclusivité d'émettrent la monnaie, que celle-ci soit émise et contrôlée par un organisme financier statutaire de la société civile et que les banques commerciales ne prêtent plus que l'argent de leurs déposants. C'est peu de chose, ce n'est nullement spectaculaire, mais c'est énorme en conséquences positives dont nous ne soupçonnons pas le nombre et la portée  
 
         D'après Louis EVEN

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 18:05:56   

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 18:06:18    

varcanthy a écrit :

Wave, je crois que tu n'as rien compris. Relis tous les liens, regarde tout ce que tu peux sur le crédit social de CH douglas, l'ingénieur ecossais qui a mis au point le système. Lis notamment le bouqin de Louis EVEN.
 
Après on pourra discuter, mais là, ça sert à rien de discuter parce que tu n'as rien saisi, mais alors rien du tout aux fondements même du crédit social... désolé.
 
Juste une petite chose. Aucun système ne créé de richesse (surtout pas le capitalisme).. Il ne fait que transformer des matières premières, mais ça tu ne le savais sans doute pas à moins que tu sois un économiste de la terre plate?
 
Alors lisez tout ce que vous pouvez la dessus, et après on entrera dans les détails.


Ce qu'on appelle créer des richesses, c'est fabriquer un produit. Evidemment qu'on le fait à partir de matières premières, mais on augmente leur valeur ajoutée, et on en fait un produit de consommation.
 
Ensuite je n'ai répondu qu'à ton post (enfin ton copier/coller), c'est pas de ma faute s'il raconte n'importe quoi. Si tu as vraiment une opinion à défendre, essaye d'argumenter toi-même au lieu de faire des copier/coller.
Pour l'instant je répond à des posts. C'est un peu facile de donner des tas de liens pour éviter de répondre aux critiques et d'argumenter soi-même.
Avant de comprendre l'idée de crédit social, il faudrait commencer par comprendre le système actuel. Une théorie qui se base sur un constat qui est faux ne m'intéresse pas.

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 18:23:53    

Je mets des liens pour présenter l'idée dans son ensemble, ça ne sert a rien que je tape moi même des textes retravaillés puisque ce sont quand même des économistes réputés qui l'ont fait et le feront mieux que moi.
 
Mais je vais argumenter personellement puisque c'est ce que tu veux:
 
Le système, mon cher ami, c'est de largent créé ex-nihilo par les banques privées, qui le mettent en circulation pour ensuite exiger des intérêts la dessus. Il n'est pas possible de rembourser le capital dans la totalité (emprunt+intérêts) puisque seul le capital a été émis.
 
Deja, ça, c'est une vérité INDISCUTABLE puisque c'est dans quoi on vit actuellement. Si tu nies ça, alors je peux pas aller plus loin dans l'exposé puisque c'est le fond du problème... Or les dettes d'un pays, l'argent en circulation.. tout ça, c'est de la monnaie empruntée aux banques privées alors que le pouvoir d'émettre de l'argent est un pouvoir qui appartient aux gouvernements et à eux seul, et à l'adapter aux réalités de la production.
 
Toi, tu t'es tout de suite focalisé sur l'idée utopique qu'inspire le dividende social alors que le fond du problème, lui, en plus d'être absurde, est insolent envers et le gouvernement, et le peuple!
 
Regarde bien. Un pays admet que les banques privées émettent de l'argent. Un pays admet que ce sont elles qui peuvent le faire. Les banques reconnaissent qu'elles peuvent le faire puisque les gouvernements les y autorisent.... Tu trouves pas que c'est le comble de l'imbécilité? Et bien c'est une réalité...
 

Citation :

Oui, la banque, par son principe de fonctionnement, pompe de l'argent à la société grâce aux emprunts.  
Elle en injecte exactement de la même manière quand on y épargne de l'argent: on lui prête de l'argent, elle en rend davantage


 
C'est entièrement faux. C'est donc que tu n'as pas compris. Les banques crééent de l'argent. L'argent épargné, mais  c'est de l'argent qui a été mis en circualtion pas les banques elles mêmes....  
 
Si on est pas d'accord sur ce point, on ira pas loin tu sais...
 

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 19:24:24    

c'est quoi ce topic de propagande ????


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Genre !
Reply

Marsh Posté le 12-04-2006 à 19:28:50    

chimere a écrit :

c'est quoi ce topic de propagande ????


C'est quoi ce post alacon ?
 
Parce que ça va dans le sens de tes opinions, c'est de la propagande ? Cool.

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Message édité par Ernestor le 12-04-2006 à 19:29:32

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
Reply

Marsh Posté le 12-04-2006 à 19:30:48    

varcanthy a écrit :

Je mets des liens pour présenter l'idée dans son ensemble, ça ne sert a rien que je tape moi même des textes retravaillés puisque ce sont quand même des économistes réputés qui l'ont fait et le feront mieux que moi.


Ton premier post est imbittable [:spamafote]
 
Faut passer un quart d'heure pour le lire sans que dès le départ on comprenne de quoi ça parle. Donc merci de faire en plus un résumé, de faire de la mise en page pour que ça soit mieux présenté.
 
Et de virer les majuscules du titre, c'est pas autorisé ça ;)

Message cité 1 fois
Message édité par Ernestor le 12-04-2006 à 19:31:13

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 19:39:50    

C'est très mignon tout ça, mais t'as quand même oublié la BCE dans ton histoire. Les banques n'ont qu'un pouvoir limité sur la création monétaire. Ce que tu as omis c'est que chacune des banques commerciale a son compte a la banque centrale.
 
Comment fonctionne ce compte ? Simple, la BCE garde ce qui est appelé les "réserves obligataires". C'est a dire, qu'elle fixe un taux de l'épargne totale des banques commerciale qui doit être mis en dépot a la BCE.  Ce qui fait qu'une banque ne peux pas créer de l'argent autant qu'elle veux. Loin de là.
 
Lorsque la Banque centrale donne son taux au banque elle peut calculer  exactement quelle est la somme totale mis en circulation. Les banques sont de simples distributeurs avec des fonds, et un pouvoir de création monétaire limité.
 
Et tu trouves ça abherrant ce systeme ? Les Argentins aussi. Ils se sont bouffés le mur.
 
Edit: Je m'étais arrété au milieu, j'ai fini et je dois ajouter quelque chose. Bon ce que j'ai mis au dessus est un petit peu hors sujet mais il comble tout de même un point de la création monétaire que tu n'as pas compris.
 
A un moment également tu dit que tout l'argent mis en circulation vient de la banque. C'est faux, faux et archi faux. Tu parles comme si on était une économie totalement fermée sur elle même. Tu fait quoi des IDE ? des emprunts étrangers ? de notre Etat qui se finance (ça lui arrive de temps en temps) en créant de la monnaie ? etc...
 
Pour moi ton truc ça n'a aucun interet. D'un point de vue pratique c'est impossible avec ce degré d'internationalisation monétaire. Et d'un point de vue purement morale je ne trouves pas ça "juste" non plus.


Message édité par john keats le 12-04-2006 à 20:30:42
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 19:42:27    

Ernestor a écrit :

Ton premier post est imbittable [:spamafote]


 
 
Sans vouloir faire le feinéant, +1.  
 
Pas le courage de lire.  :whistle:

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Message édité par Profil supprimé le 12-04-2006 à 19:43:09
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 19:42:50    

 
 
(en même j'ai un vieil écran cathodique pourri qui scintille hmmm les yeux aiment ça)
 
Edit: et je me cite en plus . . . .      :whistle:  
 
 
Bon, je vais me coucher.
 
 


Message édité par Profil supprimé le 12-04-2006 à 19:43:33
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 19:47:44    

Ernestor a écrit :

C'est quoi ce post alacon ?
 
Parce que ça va dans le sens de tes opinions, c'est de la propagande ? Cool.


c'est pleins d'erreurs (plusieurs personnes l'ont signalé) et d'aproximations.
le premier post est imbitable, aucun débat, bref un topic copier / coller a la h&b

Message cité 1 fois
Message édité par chimere le 12-04-2006 à 19:48:08

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Genre !
Reply

Marsh Posté le 12-04-2006 à 19:52:23    

chimere a écrit :

c'est pleins d'erreurs (plusieurs personnes l'ont signalé) et d'aproximations.
le premier post est imbitable, aucun débat, bref un topic copier / coller a la h&b


Là dessus je suis d'accord, mais d'où tu sors "propagande" ? Il s'est expliqué, il a accepté le débat. Qu'il ait faux sur pas mal de point ok, mais il vient là pour discuter pas pour balancer de la propagande, faudrait donc voir à pas abuser de certains mots hautement symbolique.


Message édité par Ernestor le 12-04-2006 à 19:52:49

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 19:56:33    

On n'atteint pas des sommets de clarté et de concision, mais je drapalise le truc  :)
 
 


Message édité par Profil supprimé le 12-04-2006 à 19:57:22
Reply

Marsh Posté le 12-04-2006 à 20:05:50    

Le fait que les gens ramenent la monnaie aux billets qu'ils ont dans leur portefeuille fait qu'ils croient que c'est une marchandise reelle, qui existe toujours et vient de quelque part. Mais l'argent c'est un instrument qui permet au pouvoir (politique et économique) de reguler les échanges, rien de plus. La monnaie n'a de la valeur que dans la mesure où on veut bien lui en donner.
 
C'est bien beau vos délires sur la création de monnaie qui est dangereuse et tout ca, mais vous croyez qu'il va se passer quoi si on (les particuliers, les entreprises, et surtout l'Etat) arrete de s'endetter ? Ben la consommation chutera, et à terme l'économie s'écroulera.

Reply

Marsh Posté le 12-04-2006 à 20:22:37    

on passera a autre chose comme ca  :o

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 20:42:06    

Les pays africains ont testé la fabrication d'argent par leurs gouvernements. Résultat : l'argent devenait de plus en plus une monnaie de singe, aucune valeur... L'Allemagne des années 30 a également connu l'hyperinflation, le gouvernement a laissé filé la monnaie, pour payer moins de dettes... Le 1er post me fait penser que dans le Moyen Age, les chrétiens n'avaient pas le droit de se faire de l'argent avec de l'argent...

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 21:00:40    

arthas77 a écrit :

Les pays africains ont testé la fabrication d'argent par leurs gouvernements. Résultat : l'argent devenait de plus en plus une monnaie de singe, aucune valeur... L'Allemagne des années 30 a également connu l'hyperinflation, le gouvernement a laissé filé la monnaie, pour payer moins de dettes... Le 1er post me fait penser que dans le Moyen Age, les chrétiens n'avaient pas le droit de se faire de l'argent avec de l'argent...


Sauf qu'en france l'inflation de cesse de baisser depuis 30ans. Le terrible surendettement de notre pays c'est du foutage de gueule libéral.

Reply

Marsh Posté le 12-04-2006 à 21:19:14    

willou94 a écrit :

Sauf qu'en france l'inflation de cesse de baisser depuis 30ans. Le terrible surendettement de notre pays c'est du foutage de gueule libéral.


 
Le deficit budgétaire de l'Etat c'est du foutage de gueule libéral aussi ?
 

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 21:21:57    

La plupart des Etats ont un budget en deficit, memes les plus libéraux. Ce qu'il faut regarder c'est la part du déficit dans le PIB. C'est plutot à la baisse je crois.

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 21:30:39    

Voila de quoi résumer certaines idées avancées par le crédit social :
 
http://perso.wanadoo.fr/aded/

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 21:43:30    

Derniere étape: retirer le pouvoir de création monétaire aux banques commerciale...[:mlc].
 
Ok, admettons, tu proposes quoi en échange ?

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Marsh Posté le 12-04-2006 à 22:07:07    

willou94 a écrit :

La plupart des Etats ont un budget en deficit, memes les plus libéraux. Ce qu'il faut regarder c'est la part du déficit dans le PIB. C'est plutot à la baisse je crois.


non
en 1981, on était à 20%, auj on est a 61%


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Genre !
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Marsh Posté le 12-04-2006 à 22:08:45    

chimere a écrit :

non
en 1981, on était à 20%, auj on est a 61%


 
Oui, mais je pense qu'il parlait des deux trois années précédente ou ça a diminué :o.
 
Par contre tu peux quoter son post du dessus ou il nous signale aimablement que l'inflation n'a fait que diminuer depuis 30 ans [:bien].

Reply

Marsh Posté le 12-04-2006 à 22:21:13    

john keats a écrit :

Oui, mais je pense qu'il parlait des deux trois années précédente ou ça a diminué :o.
 
Par contre tu peux quoter son post du dessus ou il nous signale aimablement que l'inflation n'a fait que diminuer depuis 30 ans [:bien].


Je viens de vérifier il y a 30ans l'inflation etait plutot vers 10%. Maintenant c'est moins de 3% C'est pas une baisse linéaire mais ca montre bien la tendance.

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Marsh Posté le    

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