Depart volontaire refuse par ma boite! - Marché de l'emploi - Emploi & Etudes
Marsh Posté le 04-12-2009 à 15:53:50
Hello,
Je ne suis pas sûr de comprendre mais qu'est-ce qui t'empêche de partir ?
Ce n'est pas comme si tu avais 20 ans d'ancienneté et que tu attendais des indemnités importantes...
D'après ce que je vois, tout va mal dans ton boulot alors change si tu en as la possibilité !
Ils donnent combien pour un départ volontaire ?
Marsh Posté le 04-12-2009 à 16:03:23
le colonel moutarde a écrit : Hello, |
En gros, ils filent 55000 euros net non imposable pour mon cas (2 ans d'xp).
Je ne veux pas partir sans ca...
Marsh Posté le 04-12-2009 à 16:04:01
Preceptor a écrit : une démission ne peut être réfusé, juste le préavis à effectuer ... |
Ce n'est pas ma demission qu'ils refusent, mais ma demission dans le cadre du plan de depart volontaire (plan social mis en place par la boite)
Marsh Posté le 04-12-2009 à 16:08:55
55k€ net non imposable A ce prix la, je veux bien être viré
Marsh Posté le 04-12-2009 à 16:10:23
Ben oui! Mais en fait non, je dois continuer a trimer pour moitier moins que certains de mes collegues...
Marsh Posté le 05-12-2009 à 10:22:23
The NBoc a écrit : |
Ah OK, effectivement ça se complique
Je passe mon tour pour répondre à ta question mais je ne pense pas que tu puisses les obliger à t'inclure dans le plan de départ...
Justement, ils doivent savoir que tu es prêt à craquer et te poussent donc vers la sortie que tu trouvera tout seul.
Le meilleur moyen reste donc la négociation, du style tu ne demandes que la moitié des indemnité et tu ne sabote pas tout leur boulot (quoique là ça devient du chantage )
Bon courage en tout cas.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 12:20:18
le colonel moutarde a écrit : |
Tu as raison sauf sur un point : ils ne veulent pas me pousser vers la sortie, du moins pas dans l'immediat, je suis vraiment un élément fondamental pour un projet qui est vu comme le plus critique à court terme dans la boite...
En me démoralisant, ils prennent le risque que je me tire quand même, certe sans rien, mais au niveau du projet je ne suis pas sur que ce soit dans leur intérêt.
Là en gros, ils essayent de m'endormir en me proposant environ 300€ de plus sur mon salaire net mensuel, et avec la promesse de me mettre à court terme sur un projet à plus long terme avec plus de responsabilité. Projet qui est vu comme génial par le management, mais qui en interne par gens techniques est plus vu comme un truc qui risque fort de faire pshiit (il y'a du lobbying, les decisions dans cette boite sont purement politiques, peu techniques). Tout l'inverse du projet sur lequel je suis en ce moment, qui est celui qui va rapporter les sous à la boite dans les années qui viennent mais qui deplait a certains grands managers. Quand je demande au chef quel sera mon role par rapport au nouveau projet, il n'est meme pas capable de me decrire en gros de quoi il s'agira. Pour couronner le tout, c'est une proposition qui est de toute façon contradictoire avec la réalité qui est qu'ils ont besoin de moi tout de suite et sur le projet actuel.
C'est vraiment une situation abracadabrante.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 12:59:53
The NBoc a écrit : |
Désolé d'être désagréable, mais réalise bien que c'est toi qui t'excite un peu tout seul.
Tu as un salaire tout à fait correct voir même "bon" sachant que tu n'es pas a priori en RP. Tu bosses sur un projet qui semble t'intéresser, bref tu es dans une situation tout à fait convenable.
Que d'autres personnes dans l'entreprise soient plus payées, c'est normal, même à taches égales. Tu es jeune, et c'est l'expérience davantage que la complexité ou la qualité des tâches qui est valorisée. Le tout avec une variable inconnue en petite structure qui se rapproche du copinage parfois, mais c'est la réalité de partout, le patron distribue les salaires comme il l'entend, c'est sa boite
Que tu aies de l'ambition, je peux le comprendre, rien ne t'empêche de regarder les opportunités ailleurs, de tenter de partir à l'étranger ou de rejoindre des groupes où les projets t'intéressent encore davantage.
Au lieu de ça tu t'englues dans des négociations avec les RH car la carotte de 55K€ a été agitée sous ton nez. Je ne sais pas si tu réalises bien que 300€ net mensuel c'est une augmentation de 5K€ brut annuel. C'est 14% d'augmentation par rapport à ton salaire actuel, ce qui le porterait à presque 41k€ avec 2 ans d'expérience ...en province... dans l'industrie. Je crois que tu ne réalises pas bien. J'avoue avoir même ri quand j'ai lu "ils essayent de m'endormir" - C'est une augmentation monstrueuse et quasiment incroyable.
Quant au contenu des projets sur lesquels tu peux être pressenti, j'ai encore une fois du mal à comprendre ta position. Un projet bien vu du management mais moins intéressant techniquement est probablement plus intéressant pour ta sacro-sainte carrière que le contraire. Puisque tu sembles vouloir le beurre et l'argent du beurre, à toi de te poser la question si tu dois encore rester dans une entreprise où tu ne sembles percevoir aucun aspects positifs.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:23:23
Reprenons depuis le départ, tu as un salaire acceptable compte tenu du job/secteur/situation géographique. Si tu penses prétendre à plus à toi de le vendre à tes chefs (effectivement, 2,5ans sans augmentation, c'est long).
Si tu prends les 300€nets/mensuels tu ne te t'engages à rien en engrange quand même près 5k€ bruts supplémentaires par an (soit plus de 10% d'augmentation, rattrapant tes 2ans sans augment)
La négociation sur le plan de départ est morte : projet soutenu par tout le management ou pas, celui-ci est trop avancé, et ils souhaitent que tu le finisses de toutes manières.
Maintenant, il ne te reste plus qu'à négocier les conditions de ton maintien dans la boite :
- une plus grosse augmentation et tu démissionnes en fin de projet+préavis
- accepter l'augmentation proposée, te placer correctement sur le nouveau projet (même s'il te faut aller taper à un manager plus haut que ton chef)
- accepter l'augmentation, terminer ton projet et chercher un autre taff pendant ce temps.
Sur les projets, je ne suis pas sûr de bien comprendre, technicité ou pas, ce qui compte c'est celui qui a le meilleur ROI pour eux. A toi de vendre ton aptitude à être efficace sur les projets tres techniques comme les moins techniques.
Tu n'aimes pas ce coté copinage/politique/ financiersVstechnique, mais ces problèmes sont le fait de toutes les entreprises. Soit tu l'acceptes, et tu la joues copinage/politique (cf tiret 2) puisque malheureusement c'est une règle pour progresser, soit tu te casses et ouvre ta boite .
Arf, ya le poste de LooKoom qui dit pareil, tant pis je laisse quand même
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:27:48
Tu le dis de façon plus positive, ça a son intérêt
Peut-être qu'entre le méchant et le bon flic, il finira par comprendre
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:32:48
LooKooM a écrit : |
Alors premièrement, je ne suis pas en Haute Savoie, mais à Sophia Antipolis, le cout de la vie, c'est celui de la RP. Les salaires un peu moins mais ne sont pas ceux du reste de la province.
Ensuite, ce n'est pas que je fais autant de boulot que des gens qui ont 10 ans d'xp de plus que moi, c'est que j'en fais plus, qualitativement et quantitativement. Ca peut paraitre peremptoirement prétentieux comme affirmation, mais c'est ma réalité, et aussi la réalité pour mon chef direct. L'expérience, ou plutot la bijection expérience <=> age, j'ai l'impression qu'en France c'est un dogme irrefutable. Bref.
Ensuite concernant les projets, j'aimerai en dire plus, mais j'ai pas envie qu'on puisse faire le lien, ça pourrait m'être préjudiciable. Mais pour faire court, le projet sur lequel je suis actuellement fait parti d'un programme vu comme fondamental par le CEO, alors que mon projet, qui est une partie et une condition sinequanone à la réussite du programme, n'est même pas officiel au top level, pour des histoires de guerres de services (ma boite est issue de multiples fusions ces dernières années). Ca fait un an que je bosse dessus en sous-marin, encouragé par mes chefs directs, mais avec le mot d'ordre de ne pas trop en parler, et avec un salaire qui n'évolu pas (il y'a 1.5ans, j'étais déjà à 35.5k€). La on me ferme la porte quand je veux me barrer. Avous que ça fous les boules. Et quand je dis qu'on essaye de m'endormir, c'est quand on me dit qu'on va me faire évoluer tout de suite ou a tres court terme, probablement vers l'étranger, ce qui est totalement incompatible avec la réalité qui est que j'ai encore beaucoup de boulot à faire sur le projet actuel. Et ce n'est même pas que je ne fais pas confiance à la personne qui m'a proposé l'augment (enfin je n'ai encore vu aucun papier, donc même cela ce n'est encore que des mots), c'est qu'en ce moment il y'a une réorganisation par trimestre, ce qui fait que toute cette histoire et les promesses seront à tousles coups oubliées par le management remis à neuf dans qqs mois.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:38:47
Dzama a écrit : Reprenons depuis le départ, tu as un salaire acceptable compte tenu du job/secteur/situation géographique. Si tu penses prétendre à plus à toi de le vendre à tes chefs (effectivement, 2,5ans sans augmentation, c'est long). |
Ah mais je suis totalement d'accord avec tout cela, et en ce qui concerne le ROI, je connais un peu les salaires autours de moi, même avec 50% d'augmentation je suis sur de garder un rapport qualité/prix correct. Je sais bien cependant que je n'aurais jamais cela, ne me tombez pas dessus...
Pour ta première proposition, de plus grosse augment avec preavis à la fin du projet, je ne vois même pas comment entamer cette négo, mais je veux bien des conseils
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:43:50
la fonction de l'expérience/salaire, c'est con à dire, mais en France c'est comme ça.
Après, je trouve ça très minimaliste, l'expérience se crée dans le temps,lors de mouvances technologiques, situations économiques très différentes, sous différentes directions (fusions etc). Bref ne réduire ça qu'à deux variables me parait assez exagéré.
Pour l'instant, tu ne sembles te plaindre qu'il n'y est que du vent. Qu'as tu eu comme écrits pour l'instant ???
Ca me semble plus important pour l'instant d'arriver à des négociations écrites, qu'autre chose (de toutes manières tu n'es pas à quelques mois prêt le temps de finir ton projet ? )
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:44:01
The NBoc a écrit : Alors premièrement, je ne suis pas en Haute Savoie, mais à Sophia Antipolis, le cout de la vie, c'est celui de la RP. Les salaires un peu moins mais ne sont pas ceux du reste de la province. |
Lire ce salmigondis m'a donné un mal de tête important. Le manque de structure et de clarté de tes propos illustrent à mon sens bien le fait que tu es sous le coup de l'émotion.
Encore une fois, ce n'est ni la qualité, ni la quantité de ton travail qui justifie ton salaire en entreprise. C'est la visibilité de ton travail et les retours des chefs de département, pas de ton chef direct qui n'y peut pas grand chose.
Et en lisant la suite on comprend mieux. Tu t'es laissé endormir en travaillant sur un projet complètement invisible, en "sous-marin", dans lequel on t'aurait demandé de ne pas trop en parler, ce qui est du domaine de l'irréel. Si je résume bien, du point de vue d'un chef de département, tu es payé à ne rien faire, puisque le projet sur lequel tu passes le plus clair de ton temps est quasiment invisible. De son point de vue, comment justifier une augmentation ? Tes chefs directs en retireront les fruits si ton travail est effectivement si bon que tu le prétends et je comprends donc qu'ils t'encouragent autant. J'ai rarement lu un récit dont la naïveté ne m'avait pas fait autant de peine.
Cette prime au départ est pour accompagner vers la sortie les profils dont ils ne peuvent se débarrasser autrement. Toi, probablement identifié comme grand naïf besogneux colérique, ils savent que tu n'as pas besoin de ça pour travailler dur et tard le soir ou partir de toi même vers d'autres opportunités. J'aurais certainement négocié de la même façon avec toi en tentant de te faire rêver avec des chimères pour te maintenir le plus longtemps sous l'eau avant que tu ne te décides enfin à partir de toi-même.
EDIT: Tu me fais sourire quand tu plaques tes idées pré-concues sur la Haute-Savoie. J'habite à 300m de la frontière Suisse et les loyers sont ceux de Paris intra-muros ici aussi. Rassure toi, il n'y a pas que Sophia.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:46:35
Je suis sur ce topic, plutot pour prendre les conseils sur la négociation car ma copine est dans une situation semblable mais elle est prestataire (embauchée à un salaire dérisoire, à cause de cette "crise" )
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:49:04
Dzama a écrit : Je suis sur ce topic, plutot pour prendre les conseils sur la négociation car ma copine est dans une situation semblable mais elle est prestataire (embauchée à un salaire dérisoire, à cause de cette "crise" ) |
En societé de service, son salut viendra par un changement de boite. Ne jamais parier sur les augmentations en SSII lambdas.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:51:17
Dzama a écrit : la fonction de l'expérience/salaire, c'est con à dire, mais en France c'est comme ça. |
A part la notification du refus de ma candidature au départ volontaire, rien.
Mon N+2 est venu me voir et m'a dit qu'il voulait m'augmenter de 15%, qu'il voulait, et qu'il voualit, toujours, à court terme me donner plus de responsabilités. C'est aussi là tout le probleme, c'est qu'on me fait mirroiter des choses depuis 1 mois et demi, date de mon inscription, et puis depuis ça gesticule et il ne se passe rien. Essayez de vous mettre à ma place, c'est usant comme situation.
Quand il m'a parlé de tout cela, j'ai calculé en combien de temps cette augmentation comperait les 50k€, pour bien lui notifier que certe c'était dans son paradigme beaucoup, pas dans le mien. Ma politique de négociation est d'essayer de lui faire comprendre ainsi qu'aux ressources humaines que peut importe de combien il m'augmente, le plus sera le mieux, pour eux. Il ne s'agit pas pour eux de trouver un compromis entre la maximisation de la probabilité que je reste dans de bonnes dispositions, et le cout minimum. Il faut qu'ils me filent le maximum qui est en leur pouvoir. C'est véritablement extreme comme position. Je n'ai pas grand chose à perdre.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:55:39
En mettant les 50k€ dans la balance avec l'augmentation, tu leur as surtout envoyé un message très clair : Que tu n'as rien à faire de travailler chez eux et que tu préfèrerais être viré. C'est effectivement extrême comme position et j'imagine mal une relation à long terme avec eux par la suite dans ces conditions.
Mais que se passe-t-il s'ils ne t'augmentent pas et refusent ton départ volontaire. Tu seras toujours dans le même projet, au même salaire. Es-tu en mesure de trouver un emploi sur le marché du travail à 41k€ avec ton profil d'école moyenne et 2 ans d'expérience en province à Sophia ? Désolé mais je ne le pense pas. Tu te crois en position de force, mais c'est l'équilibre de la terreur de mon point de vue.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 13:57:49
LooKooM a écrit : |
Il n'y a pas du tout de condescendance dans ce post, je crois.
Quelle naïveté? Celle qui a été de continuer à bosser sur un projet sous-marin? J'avais quoi comme autre choix à part me barrer avant? Ca m'aurait apporté quoi?
Ensuite, ta conception du monde du travail via ton apologie de la correlation entre salaire et senescence, et la vision que tu entrouvres quant à comment tu aurais réagis face à telle situation à la place des chefs, me conforte dans mes idéaux naifs. Je préfère me faire enculer que de jeter à la poubelle mon amour propre. Mais je ne vois pas ou j'ai mal joué, par rapport à ma réaction face à ce contexte, depuis ces 2 dernières années Je veux des precisions sur ce point précis. J'aurais du faire quoi?
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:02:22
LooKooM a écrit : En mettant les 50k€ dans la balance avec l'augmentation, tu leur as surtout envoyé un message très clair : Que tu n'as rien à faire de travailler chez eux et que tu préfèrerais être viré. C'est effectivement extrême comme position et j'imagine mal une relation à long terme avec eux par la suite dans ces conditions. |
Sur, je ne dis pas le contraire, mais je suis mobile dans le monde, malgré mon école moyenne j'ai une compétence assez rare. Je ne trouverai probablement pas mieux que mes 36k€ actuels, mais je finirais par trouver, et je diversifirais mon expérience pro, ce qui n'est pas spécialement un mal. Equilibre de la terreur? C'est exactement ça.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:03:15
The NBoc a écrit : |
Le point qui me choque le plus est le fait d'avoir accepté de travailler sur un projet en sous-marin, encouragé par tes chefs directs, sans très rapidement le signaler aux N+2/+3 pour obtenir des tâches avec une plus grand visibilité en parallèle. Si eux non plus n'avaient rien d'autre à te proposer, au moins ils auraient été au courant de ton travail et de ton sens du sacrifice, ce qui en mettait davantage dans ta balance en cas de négociation. Si après un an la situation n'avait pas changé, j'aurais changé d'entreprise ou au moins, largement sondé le marché du travail, quitte à partir en VIE à l'autre bout du monde.
Au lieu de ça tu t'es endormi pendant 2 ans 1/2 dans une tâche qui ne t'offre aujourd'hui aucun poids dans la négociation si ce n'est autour de la machine à café avec ton chef direct, à mon sens responsable de cet état de fait. Les promesses du N+2 sont effectivement à prendre avec beaucoup de circonspection et des engagements écrits sont à obtenir rapidement si tu souhaites vraiment continuer dans cette structure. Pour ne pas te retrouver nu, je te conseille également de te rapprocher du marché du travail pour prendre la temperature de l'attrait de ton profil.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:03:47
Dzama a écrit : Je suis sur ce topic, plutot pour prendre les conseils sur la négociation car ma copine est dans une situation semblable mais elle est prestataire (embauchée à un salaire dérisoire, à cause de cette "crise" ) |
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:04:35
The NBoc a écrit : |
Parfait, tu dis être mobile, je t'exhorte à en tirer profit. VIE en pays lointain, si possible en grand groupe, serait absolument idéal pour remettre le pied à l'étrier dans de bonnes conditions. Sinon, regarder du côté de Paris.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:05:43
Je voudrai rajouter un truc par rapport au risque que LooKooM voit dans ma position, il est certain.
D'ailleur à la fin de mon entretien avec mon N+2 ou j'ai osé lui dire en substance que 15% d'augment c'était peu, je lui ai dit "je suis désolé, je ne suis pas facile"
Il m'a répondu, et je ne pense pas que c'était ironique, "je comprends, je me mets à ta place, dans pareille circonstance à ton age j'aurais fait pareil".
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:06:23
LooKooM a écrit : |
C'était exactement la nature de mon projet qui a été refusé par la direction
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:07:26
The NBoc : s'ils veulent pas te laisser partir, c'est simple : à partir de lundi, tu viens au taf à l'heure pile où tu dois venir (pas une seconde de retard hein ) tu te mets derrière ton ordi, et tu ne fais rien jusqu'à heure d'arrivée + 8h où tu pars
On va voir qui va tenir le plus longtemps entre toi et eux
A côté de ça tu cherches du taf bien entendu
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:07:48
The NBoc a écrit : |
C'est plus les 55k€ que ton projet qui furent refusés... Oublie cette somme un instant et projette toi 3 ans dans le futur pour faire les bons choix.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:09:58
leconsultant a écrit : The NBoc : s'ils veulent pas te laisser partir, c'est simple : à partir de lundi, tu viens au taf à l'heure pile où tu dois venir (pas une seconde de retard hein ) tu te mets derrière ton ordi, et tu ne fais rien jusqu'à heure d'arrivée + 8h où tu pars |
Suggestion extrême que son "Amour Propre" n'acceptera pas. Mon cynisme ne connait plus de borne tant la naïveté en milieu professionnel me rend triste.
Attitude à la frontière du valable à Paris avec de bons réseaux, plus risquée en province dans un secteur de niche où retrouver un travail peut prendre plus de temps.
A jouer à l'idiot, un licenciement pour faute grave sans indemnités est possible aussi, c'est à mettre dans la balance, sans compter la référence professionnelle à oublier.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:11:11
Bah ... il peut aussi faire semblant de travailler La on le jettera jamais pour faute grave ... aucun de ses projets n'avance ... tout prend du retard etc ...
On va vouloir juste s'en débarraser Il peut aussi immédiatement menacer d'aller aux prudhommes. Je trouve étonnant qu'ils soit pas allé voir tout de suite son délégué du personnel.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:11:50
leconsultant a écrit : The NBoc : s'ils veulent pas te laisser partir, c'est simple : à partir de lundi, tu viens au taf à l'heure pile où tu dois venir (pas une seconde de retard hein ) tu te mets derrière ton ordi, et tu ne fais rien jusqu'à heure d'arrivée + 8h où tu pars |
Je suis remonté contre la direction, pas contre mon chef direct et mes collègues, quand bien même je leur fais des menaces à demi mot, je fais mon taff. Il s'agit d'ailleur aussi de continuer à augmenter mes compétences, en dépit du reste.
Je n'envisage sérieusement pas de planter ma boite.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:12:53
leconsultant a écrit : On va vouloir juste s'en débarraser Il peut aussi immédiatement menacer d'aller aux prudhommes. Je trouve étonnant qu'ils soit pas allé voir tout de suite son délégué du personnel. |
C'est un autre angle d'attaque, je suis en phase de rensignement, mais je doute que ça soit possible
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:14:08
LooKooM a écrit : |
Donc je suis naif de ne pas prendre cette attitude là, mais dans le même temps je fais bien car je risquerais de me faire lourder sans rien? Je comprends pas bien ton post.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:15:47
The NBoc a écrit : |
C'est ta perception d'amour propre et le paradoxe avec ton attitude je m'en foutiste que tu arbores avec ton N+2 qui m'avait fait bondir. Je trouve l'attitude proposée extrême, tout comme ta position actuelle, mais valables si tant est que tu as la relative assurance de retrouver un boulot ailleurs dans un temps court. A toi de voir où tu te places.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:16:17
Bah non, on est en France, si il
- Vient à l'heure
- Fait semblant d'avoir l'air occupé derrière son ordi
- Ne vole pas / s'embrouille avec personne
Il a aucune chance d'être licencié pour faute grave / lourde
S'il commence en plus à foutre la merde avec les syndicats, ils vont juste vouloir s'en débarrasser le plus vite possible
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:21:03
LooKooM a écrit : |
Ah mais tu as le droit de voir ma position comme vide de sens, c'est ton choix. Il n'y a pas de paradoxe, à la limite que du mimetisme. Mon chef et mes collegues, avec qui ça se passe bien, je bosse. La direction/les RHs qui se sont moquées de moi, et le reconnaissent à demi mot ("ton salaire est trop bas, on comprend ta position" ), je suis hard. Je ne dois pas avoir si mal joué vu ce que m'a dit le N+2 à la fin de l'entretien. Je sens une pointe d'aigreur dans tes propos, j'aimerai comprendre. Tu n'as toujours pas expliqué ou était la naïveté de ma position.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:23:06
LooKooM a écrit : |
En fait tu as une perception vraiment étrange, de mon point de vue c'est justement le contraire de je m'en foutiste, sauf si jouer au poker c'est faire preuve de cela.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:26:51
The NBoc a écrit : |
Je m'en foutiste parce que je te trouves excessivement gourmand - Fais coucher sur le papier l'augmentation de salaire qui est, je le rappelle, énorme. Une fois validée, tente d'obtenir des tâches en parallèle qui soient davantage exposées au niveau supérieur et ta carrière se fera toute seule.
Le fait que tu continues de courir après cette hypothétique prime de départ volontaire et que tu te places dans des situations extrêmes, quitte à leur envoyer des messages du genre "je préfère ne plus bosser chez vous que de toucher 15% d'augmentation" est pour moi du je m'en foutisme caractérisé.
Pas d'aigreur dans mes propos.
Marsh Posté le 05-12-2009 à 14:33:30
LooKooM a écrit : |
Je sais pas si c'est la proximité avec la rigidité suisse, m'enfin cela n'a rien à voir avec du je m'en foutisme, cela a à voir avec un sentiment de frustration important. Tout mon objectif est d'arriver à leur faire comprendre cela, que c'est là, précisément, ma réalité. Et il ne s'agit même pas d'un jeu d'acteur. Je ne pars pas parce que je m'en fous du boulot, je pars pour leur notifier qu'on ne me fait pas ce genre de coup sans conséquences.
Marsh Posté le 04-12-2009 à 15:46:51
Bonjour, je presente mon cas, je suis ingenieur avec 2 ans d'XP dans une boite qui va financierement plutot mal ces derniers temps et qui a mis en place un plan de departs volontaires, auquel je me suis inscrit.
Pour prendre plus connaissance de mon cas particulier au niveau du taff, et de l'injustice que je subis depuis 1 an, voici un topic qui peut vous interesser :
http://forum.hardware.fr/hfr/Emplo [...] 8536_1.htm
La les ressrouces humaines semblent avoir decides qu'ils ne voulaient pas que je parte car mon depart met en branle un projet critique pour la societe.
J'ai possibilite de faire appel, mais ce sont toujours ces memes ressources humaines qui auront la decision finale, donc je ne vois pas trop pourquoi leur avi changerait.
Ce refus ne fait suite a aucune proposition d'augmentation/promotion/mobilite interne dans l'entreprise, elle fait suite, apparement, a la reponse negative qu'aurait donne mon manager direct quant a la question de savoir si j'impacte des projets importants.
Quels sont, d'apres vous, mes recours? Je me sens vraiement pris pour un con, depuis 2 ans je me creve le cul, mon salaire n'a pas evolue (36k euros), et quand je veux partir on me fait un croche patte.
Merci d'avance pour votre aide.
Message édité par The NBoc le 06-12-2009 à 21:46:21
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it is difficult to get a man to understand something when his salary depends on his not understanding it - La lecture est un stratagème qui dispense de réfléchir - Et les Shadocks pompaient, pompaient...